Méthodologie du mémoire universitaire
Thèse : Méthodologie du mémoire universitaire. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar oooojjjj1 • 20 Juillet 2025 • Thèse • 1 923 Mots (8 Pages) • 405 Vues
[pic 1]
La rédaction d’un mémoire
Présenté par : EL JAZIRI Oussama.
Encadré par : OUALLOU Zakaria.
Introduction
La rédaction d’un mémoire universitaire représente un moment clé dans le parcours académique de l’étudiant, marquant l’aboutissement de plusieurs années d’apprentissage, de réflexion et de formation à la recherche. Ce travail exige rigueur, méthode et capacité d’analyse, puisqu’il s’inscrit dans un processus de construction de savoirs, tout en mobilisant des compétences transversales telles que la gestion du temps, la rédaction scientifique, l’esprit critique et l’autonomie.
Ce mémoire se veut à la fois un exercice intellectuel de synthèse et une contribution originale à un champ de connaissance donné. Il ne s’agit pas simplement d’un exercice académique, mais bien d’un véritable projet de recherche qui s’appuie sur des fondements théoriques solides, une méthodologie appropriée et une problématique bien définie.
La problématique que nous aborderons pour ce sujets c’est comment l’étudiant peut-il, dans le cadre contraint de la formation universitaire, produire un mémoire qui conjugue à la fois exigence scientifique, pertinence thématique et utilité professionnelle ?
I) Définition du mémoire :
Le mémoire, essentiel à l’enseignement supérieur, est une production intellectuelle synthétisant une recherche inédite et une réflexion critique argumentée sur un thème donnant à l’étudiant l’occasion d’évoluer dans une perspective plus large que le travail personnel de recherche effectué dans le cadre d’un cursus peut lui permettre. Sa rigueur méthodologique, sa complexité croissante en font un veritable instrument d’évaluation des étudiants à l’issue de leurs études isobariques de niveaux Licence et Master. Se décompose généralement en plusieurs chapitres, le mémoire s’ouvrit en une introduction définissant cadre théorique et pratique dans lequel l’étude spécifique va se situer, suivie d’une première partie, la revue de littérature, qui rend compte des études antérieures au sujet de laquelle la recherche s’inscrit, en en montrant l’intérêt et la pertinence dans le cadre du projet nouveau. La méthodologie est la partie dans laquelle sont décrites les approches choisies, qualitatives ou quantitatives choisies, justifiant leur pertinence dans la recherche afin de donner le maximum de validité aux résultats obtenus. Les résultats de la recherche sont exposés de façon précise, ma reprise des données empiriques faisant apparaître le même type d’objectivité dans la présentation que dans la description méthodologique proposée. La discussion s’engage dans l’interprétation des résultats confrontés aux hypothèses formulées_initialement par l’auteuur ou rencontrées a priori dans l’état des connaissances.C’est dans la conclusion que sera placé in fine l’apport spécifique de la recherche effectuée, ses limites et les perspectives ouvertes pour de futures recherches.Ce travail d’ampleur générale est l’occasion de faire valoir un savoir-faire et un savoir être par le développement d’une pensée critique ou la mise en pratique de la gestion de projet ou les aptitudes dans le domaine de la communication écrite et orale, ou bien souvent encore, du travail en autonomie. Au-delà d’un exercice de restitution à valeur académique, le mémoire est une contribution à la production de savoir, mais au sein d’un projet de professionnalisation, permettant à l’étudiant de construire son expertise et le plaçant dans une position active au sein de la recherche et du débat scientifique contemporain.
Quels sont les différents types de mémoires universitaires ?
Les mémoires universitaires se divisent en deux principaux types : le mémoire de recherche et le mémoire professionnel.
Le mémoire de recherche a pour objectif de contribuer à la connaissance académique sur un sujet précis. Il s’appuie sur une problématique théorique et des méthodologies scientifiques pour analyser des données et proposer des réflexions approfondies. Ce type de mémoire s’adresse principalement aux étudiants en formation initiale, comme en Licence 3 ou Master.
Le mémoire professionnel, quant à lui, vise à appliquer les connaissances théoriques à des problématiques pratiques rencontrées dans un secteur spécifique. Il utilise des approches comme les études de cas ou les enquêtes pour formuler des recommandations concrètes. Destiné aux étudiants en formation professionnelle ou alternance, il se concentre sur des solutions adaptées aux besoins du milieu professionnel.
Ces deux types de mémoires reflètent des finalités distinctes, répondant aux attentes académiques ou professionnelles.
II) Les étapes clés pour assurer un mémoire de qualité :
1. Choix du sujet :
Le choix du sujet est une étape déterminante dans la rédaction d’un mémoire, car c’est de sa pertinence que dépendra toute recherche qui en découle. Le sujet doit correspondre à une préoccupation personnelle tout en tenant compte des exigences académiques et des problématiques contemporaines à la discipline. Il n’est pas inutile de réfléchir soi-même à ses propres sujets d’intérêt et d’explorer la bibliographie afin de repérer des lacunes de recherche, pour rendre le sujet ainsi choisi original. Le sujet doit aussi pouvoir être traité en fonction des moyens disponibles et du périmètre du travail. Dans ce cadre, la discussion avec des enseignants ou des professionnels peut être une aide précieuse. Un bon sujet sera enfin un sujet clair, qui sera alors formulé sous forme d’une question ou d’une hypothèse de recherche, toutes deux qui vont généralement orienter la méthodologie et la structure du mémoire.
2)Recherche bibliographique :
La recherche bibliographique en tant qu’élément constitutif d’un mémoire repose dans l’instauration d’un cadre théorique pertinent et sur l’identification des travaux antérieurs étayants. Il importe alors de faire appel à des sources variées et diversifiées pour rendre les travaux aussi crédibles que possible, afin de fonder le propos sur des sources prétendument primaires, et ce, tant qu’articles de recherche, thèses, rapports ou livres, que sur des sources prétendument secondaires pour mieux ancrer les données dans un contexte théorique plus large. Tout un ensemble d’outils de recherche est mis à disposition en format numérique, tels que Google Scholar, JSTOR ou Cairn.info pour accéder plus aisément à des ressources académiques plus qualitatives. Il paraît alors particulièrement opportun de vérifier la fiabilité et la communité des sources et d’en faire une organisation efficiente pour mieux faciliter le travail de rédaction ultérieur tout en promouvant les normes de citation en cours. Une recherche bibliographique sérieuse paraît constituer le socle rigoureux tant pour la qualité de votre recherche que pour votre engagement dans votre recherche en matière d’ éthique académique.
...