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La recherche scientifique au Maroc est dans une évolution positive. Elle tient ses éléments de force de la part du soutient du gouvernement et des autorités gouvernementales chargées de la recherche scientifique, ainsi que de l’existence d’un nombre important de chercheurs marocains avertis, dans le domaine des sciences exactes, des sciences de l’ingénieur et des sciences de la vie.

Ces facteurs et autres, ont permit au Maroc d’occuper le 1er rang au Maghreb, et le 3ème en Afrique en matière de production scientifique.

En effet, notre pays a connu une forte croissance des produits scientifiques, présentant les fruits des efforts fournis, et témoignant du dynamisme de l’activité de recherche. L’estimation et la valorisation de ces produits sont faites sur la base de plusieurs critères, dont entre autres, le nombre de publication /chercheur /an.

Des études bibliométriques ont constaté que, différents moyens sont utilisés en vue de diffuser les résultats de la recherche, notamment les communications et les publications dans des congrès, les mémoires de thèses, les livres…

Cependant, depuis l’an 2001, le Maroc connaît une période de stagnation due a un certains nombre de facteurs, notamment la rareté des laboratoires, des équipes, et des chercheurs susceptibles d’assurer la publication, la non-motivation des chercheurs déjà au sommet pour poursuivre la publication, aussi, actuellement, dans les universités et les instituts de formation, l’activité de recherche n’est plus valorisée au niveau de la grille d’évaluation. Tous ces éléments rassemblés, ont contribué à la régression de la production scientifique, ce qui a impliqué la perte du Maroc de la place qu’il occupait au Maghreb et en Afrique.

Au niveau des moyens, il existe toujours quelques obstacles qui entravent la bonne marche de la recherche scientifique, surtout, en matière de la documentation et de l’accès à l’information.

En effet, la diminution régulière de la ligne budgétaire, réservée à l’achat des livres et aux abonnements aux périodiques, avec l’augmentation du coût des livres, ont poussé certains laboratoires et/ou départements, de prendre ces achats sue leur compte, au détriment d’autres prioritaires pour la recherche.

Cela dit, l’importance des outils permettant l’accès à l’information (livres, périodiques, CD, librairies digitales…) nécessite une bonne gestion et beaucoup d’efforts pour pouvoir adapter le capital financier alloué, et qui reste relativement insuffisant, aux besoins documentaires de ces centres et laboratoires.

Afin de remédier à cette situation, le gouvernement a crée des institutions spécialisées qui peuvent servir la communauté scientifique comme l’IMIST.

En attendant, des alternatives peuvent être suggérées, notamment la généralisation de l’accès à Internet à toutes les universités et les établissements, l’organisation des congrès et manifestations scientifiques, permettant aux chercheurs marocains de mettre à jour leurs connaissances, d’échanger et de partager les idées et les expériences entre eux, et avec les étrangers, d’ouvrir des pistes de collaboration…. En dépit de cela, les sources d’accès à la documentation au Maroc restent limitées, et le plus souvent, afin d’obtenir

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