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Les animaux et nous : imaginer, connaître, comprendre l’animal

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Par   •  13 Novembre 2025  •  Cours  •  2 333 Mots (10 Pages)  •  6 Vues

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 CGE : 2ème Année

Les animaux et nous : imaginer, connaître, comprendre l’animal

Introduction générale :

Problématique :

L'homme n'a cessé de rêver les animaux qui l'entourent comme autant de miroirs, d'emblèmes voire de repoussoirs de lui-même. Objets de fascination, de délectation, ou d'effroi, les animaux ont suscité pléthore de représentations à travers les âges et les arts, et une multiplicité de gestes artistiques. En effet, des mythes antiques aux Fables de la Fontaine, des bestiaires médiévaux aux films d'anticipation, les êtres humains n'ont jamais cessé d'explorer leurs rapports aux animaux, mais aussi d'instituer des classements et de fonder des préférences. Le motif de la métamorphose, s'il est l'expression d'une porosité entre l'humain et l'animal, manifeste aussi l'ambivalence des relations et des hiérarchies. Plus généralement, ce que nous désignons comme « animal » renvoie-t-il à une catégorie unie et cohérente ? Au sein de nos bestiaires, quelles différences de traitement entre l'âne et le lion, le loup et l'agneau !

L'homme n'a cessé de rêver les animaux qui l'entourent comme autant de miroirs, d'emblèmes voire de repoussoirs de lui-même. Objets de fascination, de délectation, ou d'effroi, les animaux ont suscité pléthore de représentations à travers les âges et les arts, et une multiplicité de gestes artistiques. En effet, des mythes antiques aux Fables de la Fontaine, des bestiaires médiévaux aux films d'anticipation, les êtres humains n'ont jamais cessé d'explorer leurs rapports aux animaux, mais aussi d'instituer des classements et de fonder des préférences. Le motif de la métamorphose, s'il est l'expression d'une porosité entre l'humain et l'animal, manifeste aussi l'ambivalence des relations et des hiérarchies. Plus généralement, ce que nous désignons comme « animal » renvoie-t-il à une catégorie unie et cohérente ? Au sein de nos bestiaires, quelles différences de traitement entre l'âne et le lion, le loup et l'agneau !

1) Quels sont les traits de caractère du personnage ?

Le personnage décrit par La Bruyère présente des traits de « rudesse », de « persévérance » et de « force »[1]. Il est caractérisé par une « opiniâtreté invincible», c’est-à-dire une capacité extraordinaire à endurer la souffrance et à tenir bon malgré un quotidien difficile. Ce personnage (le paysan) est décrit à travers des adjectifs plutôt négatifs, comme «noir» ou «livide», signes de pauvreté et de manque, mais aussi à travers l’idée d’attachement à la terre, mêlant la contrainte et le lien vital.

2) Comment ce personnage est-il animalisé?

La Bruyère utilise une « métaphore filée » pour animaliser le paysan, utilisant des termes propres au monde animal («mâles», «femelles», «tanières») et décrivant leur alimentation («pain noir», «racines») rappelant celle de bêtes de somme. Leur vie est ainsi réduite à une survie primitive, leur humanité étant dégradée au profit d’une existence bestiale, marquée par l’habitat (la tanière) et le labeur physique jusqu’à l’exténuation, rapprochant ces hommes des animaux farouches décrits au début du texte.

3) Que dénonce ici La Bruyère?

La Bruyère dénonce dans ce texte une « injustice sociale flagrante »: les paysans, bien qu’humains, sont condamnés à vivre comme des bêtes pour produire les richesses dont profitent les classes sociales supérieures. Il accuse les puissants (les «grands») de fonder leur bonheur et leur luxe sur la misère et le travail ingrat de ceux qu’ils exploitent, soulignant le scandale de leur condition: ils produisent le pain mais n’en jouissent même pas. La dernière phrase du passage pousse le lecteur à s’interroger sur la notion de «mérite» dans la société et sur la légitimité de cette hiérarchie sociale.

 1) Listez les arguments du loup et ceux de l’agneau. Qui semble le plus convaincant?

- « Arguments du loup »:  

  - Le loup accuse l’agneau de troubler l’eau du ruisseau.

  - Puis, il prétend que l’agneau a médit (dit du mal) de lui l’an passé.

  - Enfin, il invoque que si ce n’est pas lui, c’est sûrement l’un de ses proches qui l’a offensé.

  - Ces arguments sont systématiquement incohérents, injustifiés et contradictoires, ne reposant sur aucune réalité factuelle, mais seulement sur la volonté du plus fort d’imposer sa loi.

- « Arguments de l’agneau »:  

  - L’agneau explique logiquement qu’il ne peut pas troubler l’eau, car il est en aval du loup.

  - Il rappelle qu’il n’était même pas né l’année précédente et ne peut donc pas lui avoir porté préjudice.

  - Il précise qu’il n’a ni frère ni famille pour avoir commis la faute à sa place.

  - Les arguments de l’agneau sont rationnels, honnêtes et empreints d’humilité.

- « Le plus convaincant

  - L’agneau se montre le plus convaincant grâce à ses défenses logiques et sincères, alors que le loup incarne la mauvaise foi et l’abus de pouvoir.

2) Comment les animaux sont personnifiés?

- Les animaux parlent, argumentent et agissent comme des humains, ce qui s’appelle la « personnification ».

- Le loup incarne la cruauté, la force brutale et l’abus d’autorité – il juge, condamne et exécute comme un tyran ou un juge arbitraire.

- L’agneau, au contraire, représente l’innocence, la politesse et un comportement respectueux. Il s’exprime avec respect et fait preuve d’une logique implacable, ce qui suscite la sympathie du lecteur.

3) Comment comprenez-vous la morale de cette fable?

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