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Economie politique

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Par   •  14 Avril 2024  •  Cours  •  33 946 Mots (136 Pages)  •  34 Vues

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Economie politique

Economistes libéraux / économistes non-libéraux et keynésiens (le prof)

Pas de dissertation au partiel, c’est un QCM qui porte sur des questions de fond, essentielles et non sur des points de détail

Il ne faut pas se limiter à un seul chiffre, il faut en retenir plusieurs, il faut avoir en tête des ordres de grandeur

Contenu du cours : cours d’introduction à l’économie. 4 parties :

-1 : les 4 grandes théories économiques (2 libérales et 2 non-libérales)

-2 : les grandes données économiques, tendances pour comprendre notre économie, le poids de l’intervention publique variable selon les pays

-3 : comment peut-on analyser, regarder les politiques économiques (libérales, keynésiennes…)

-4 : le régime économique qui prévaut depuis une 40aine d’années : le néo-libéralisme et ses ressorts et difficultés (3 crises : 2008, covid et la crise actuelle qui est la crise d’inflation)

La société de cour : Elias

Partie 1 : Les théories économiques :

L’économie recourt aux sciences dures mais ce n’en est pas forcément une.

En économie, il y a différentes façons de se représenter le fonctionnement de l’économie.

Chapitre 1 : La théorie classique

Domine de la fin du 18ème à la fin du 19ème siècle.

Chaque théorie s’est constituée autour de quelques questions clés. Or, ces questions ne sont pas les mêmes.

La question clé que se posent les classiques = comment accroître la richesse (en termes de revenus annuels) ? Comment faire en sorte qu’il y ait de la croissance économique ? Que le PIB augmente chaque année ?

On peut distinguer 2 termes de richesse différents : le patrimoine financier et immobilier / le flux annuel de production et de revenus.

On peut être très riche en patrimoine et très pauvre en revenu par exemple et inversement.

Le patrimoine peut donner lieu à des revenus. Il y a un lien entre les deux.

Le plus souvent, quand on parle de PIB, on s’intéresse au flux de revenus.

Pendant des siècles, l’accumulation de richesse a été condamnée. Chez les philosophes grecs, il y a une condamnation de l’accumulation de richesse.

Aristote dit que dans la vie il y a deux grands volets que sont la vie domestique, pour vivre il faut se loger, se nourrir, et la grandeur d’un être humain n’est pas les biens qu’il peut acquérir, c’est le fait d’échanger intellectuellement, de discuter, il s’agit de la vie spéculative, les activités de la pensée.

Il dit ensuite que les échanges marchands ont du bon car cela facilite la division du travail et cela permet de réduire le temps que l’on consacre à la vie domestique, on n’est pas obligé de tout faire, on peut demander à quelqu’un. Le souci est que dès lors que ces échanges marchands se développent se développe aussi la chrématistique : la recherche de l’argent pour l’argent, un comportement néfaste.

Pour qu’il y ait du commerce, des échanges, il faut qu’il y ait des commerçants mais se développe un comportement, un objectif qui est d’avoir plus d’argent, c’est sans fin, on se détourne de ce qui fait la grandeur d’un être humain : les activités de la pensée. Il condamne de cette façon cette accumulation de richesse.

C’est valable pour les sociétés de religion. Par construction, dans ces sociétés il y a aussi condamnation de l’accumulation de richesse. Dans les trois grandes religions monothéistes il y a une condamnation de l’accumulation de richesse.

Avec la Renaissance, la réforme protestante, il y a un rapport à Dieu qui permet une réhabilitation de l’accumulation de richesse. Ce mouvement va être parachevé par le fondateur de la théorie classique : Adam Smith dans son fameux ouvrage « La richesse des nations » de 1767.

Adam Smith est d’abord un philosophe. Cette réhabilitation qu’il propose n’est pas sèche. Elle possède un long parcours. Comme tous les philosophes, il cherche à répondre à une question principale dans « La théorie des sentiments moraux » : Quelles sont les règles de justice qui fondent une société ? Qui peuvent permettre aux hommes de vivre paisiblement entre eux ?

Dans cet ouvrage, il dit que le problème est qu’on peut distinguer le vrai du faux, mais Adam Smith dit qu’on ne peut cependant pas s’accorder sur ce qui est juste ou injuste. Dans son ouvrage « La richesse des nations », il dit que ce qui permet de cimenter les sociétés c’est le libéralisme économique car grâce à ce dernier, la concurrence qu’il impose va obliger chacun à se spécialiser là où il excelle, la progression s’exerce sur tous donc la production globale va augmenter, ce qui va bénéficier à tous.

Les sociétés peuvent ce faisant s’inscrire dans une perspective de progrès. D’emblée, Adam Smith fournit le principal argument en faveur du libéralisme économique jusqu’à aujourd’hui : sous la pression de la concurrence, chacun est obligé de se spécialiser où il excelle, donc cela augmente la production globale et cela bénéficie donc finalement à tous.

2 critiques possibles :

-Le chômage : si tout le monde n’a pas de boulot, il n’y a pas d’efficacité alors qu’il y a des besoins à satisfaire.

- La question des inégalités : Cela bénéficie vraiment à tous ?

S I : Richesse, valeur et répartition

A. Richesse et travail productif

Jusqu’à la fin du 19ème, les économistes retiennent une vision étroite de la richesse. Pour l’essentiel, ce sont des biens : les biens agricoles et industriels.

Adam Smith exclue de la richesse la production de services, un policier, un enseignant… est nécessaire mais ne crée pas de la richesse. Ils réduisent la richesse aux biens.

Au 20ème siècle, on abandonne cette conception restrictive. Il faut aussi inclure les services.

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