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L'école de pensée

Fiche : L'école de pensée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2013  •  Fiche  •  9 186 Mots (37 Pages)  •  614 Vues

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Sommaire :

Introduction :

Chapitre 1 : l’école classique

 Principe de l’école

 Les auteurs

Chapitre 2 : l’école de relations humaines

 Présentation de l’école

 Les grands auteurs de l’ecole des relations humaines

Chapitre 3 : l’école mathématique :

Chapitre 4 : l’école sociotechnique :

Chapitre 5 : l’école néo classique :

 Présentation de l’ecole

 Les auteurs de l’ecole

 Les limites

Chapitre 6 : l’école systémique et la prise de décision

 La théorie des systèmes

 La théorie de la prise de décision

Chapitre 7 : l’école de la pensée japonaise

Etude de cas : 1. Laboratoire Gaillard

2. conjoncture : l’entreprise marocaine

Conclusion :

Bibliographie :

Webographie :

Introduction :

Les formes de direction et de gestion sont restées très stables au cours des siècles dans les domaines économiques, politiques et religieux jusqu’au début de la révolution industrielle en Angleterre. Les anciennes civilisations témoignent des bons principes de gestion appliqués à la construction de routes, d’ensembles immobiliers. L’entreprise commerciale est perçue comme une menace de l’ordre social et politique ; c’est à une bonne économie limitée dans ses profits, ses quantités, respectueuses d’un ordre social ; il est considéré comme une énergie dangereuse pour la nation. L’organisation de la société préindustrielle est moyenâgeuse : il y a ceux qui remplissent la fonction de prière, celle de défense, celle de commerce, celle de la production artisanale et celle du travail du sol. Chacun doit recevoir selon son état un juste prix.

Les premières recherches scientifiques dans le domaine de la gestion sont effectuées par Charle Babbage, parfois présenté comme le patron de la recherche opérationnelle s’intéresse aux méthodes permettant d’améliorer la productivité du travail : mesure du travail, détermination des coûts, partage des profits… Taylor va formaliser l’étude de la gestion conçue comme une discipline semblable à la physique. Au XIXème siècle, l’entreprise est perçue comme le siège de gains et de productivité essentiels au fonctionnement du dispositif politique moderne, obtenu grâce à la science d’ingénieurs, et comme un lieu d’assujettissement des travailleurs d’où ce mélange de fascination et d’horreur exprimés par les acteurs économiques à propos de l’entreprise.

Depuis Taylor, de nombreuses écoles de pensée ont vu le jour.

Les premiers auteurs considèrent l’organisation comme un système entièrement rationnel ; l’entreprise a des objectifs nets et simples à définir. Dans les années 20, Elton Mayo découvrira l’importance du facteur humain dans l’entreprise qui sera alors considérée comme agent social. Après la deuxième guerre mondiale, les problèmes de reconstruction surgissent ; recherche opérationnelle et théorie des systèmes ouverts et rationnels. Les représentants de l’école sociale et de l’école politique affirment par la suite que l’entreprise est d’abord un agent social. En fin des chercheurs considèrent la firme comme un système ouvert, social et rationnel.

Toutes ces théories de l’organisation ont pour but de rassembler les connaissances acquises sur le fonctionnement des organisations, sur la manière dont il convient de les diriger.

Chapitre 1 : l’école classique

1. Présentation de l’école :

Elle concerne les 1ers auteurs qui, au début du siècle, ont posé les bases de la science des organisations. Ceci correspond en fait aux exigences nouvelles engendrées par l'émergence de la société industrielle. En effet la gestion d'une entreprise de production requiert une qualification très différente de la conduite d'un simple atelier. Les seules organisations véritablement hiérarchisées étaient, au XIXème siècle, l'armée et l'église. Bien qu'inspirée de ces modèles, la conduite des organisations productives doit trouver une voie qui lui soit propre et adaptée aux exigences d'une entreprise dans un contexte tout à fait nouveau:

 Succession des innovations et de leur application industrielle qui induit une mécanisation de plus en plus grande du travail.

 Augmentation de la taille des entreprises, donc des capitaux, des équipements et des effectifs à gérer.

 Urbanisation de plus en plus répandue de la société è Demande de produits standardisés de première nécessité. L'exode rural pousse vers les villes une main-d'œuvre peu ou pas qualifiée mais qui est prête à accepter des conditions de travail difficiles en échange d'un salaire de subsistance et de l'espoir de grimper à l'échelle sociale.

 le contexte intellectuel est favorable au développement des sciences exactes (elles vont sauver le monde) et à la croyance dans l'efficacité absolue des modèles rationalistes et du progrès technique.

Les fondements de la pensée classique sont basés sur 3 notions :

 Une approche empirique et normative

 Des hypothèses implicites

 Des principes d'organisation

L'approche empirique est issue de pratiques professionnelles et d'expériences de Direction. Ces pratiques sont présentées sous forme de règles à suivre : recommandations, principes, commandements ... (ex : Les 14 principes de Fayol)

Les hypothèses implicites sont les suivantes: Postulat mécaniste: l'entreprise est une gigantesque machine composée de milliers

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