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L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale

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Par   •  10 Novembre 2020  •  Résumé  •  1 106 Mots (5 Pages)  •  391 Vues

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L’HISTORIEN ET LES MÉMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Travail de l’historien : expliquer le passé grâce à des sources, vise l’objectivité (aucun avis, pas de jugement). « L’historien est la reconstruction toujours problématique et incomplète de ce qui n’est plus ».

Mémoires : repose sur le souvenir vécu d’une période ou d’un événement, forte charge émotionnelle, rapport affectif au passé. 
Mémoire —> sélective : déforme les faits, vision par définition subjective du passé.

Phases d’oubli, d’amnésie.

L’histoire des mémoires de la 2GM permet de comprendre comment le passé peut constituer un enjeu actuel. Les mémoires de ce conflit sont aussi divers que les acteurs qui y ont participé et créent des polémiques qui ne sont pas terminées.

Comment les mémoires de la 2GM en France ont-elles évoluées depuis 1945 ?

I - L’historien face aux mémoires immédiates (45 - 60)

A - Le mythe d’une France majoritairement résistante

Le résistancialisme : notion émise par Henri Rousso et auteur du livre « Vichy, un passé qui ne passe pas » (1994). C’est un mythe ou une idée fausse (qui apparaît après 45, est née après la guerre), selon laquelle toute la population française a lutté contre l’occupation en entrant en Résistance. Portée par les gaullistes et les communistes.

mémoire gaulliste :

Les fr sont traumatisés et profondément choqués —> épuration. Action spontanée puis légale dans le but de punir ceux ayant collaboré avec les allemands.

Pétain condamné à mort puis gracié par DG.

Vote des lois d’amnistie (47; 51 et 53) car DG veut mettre en place une politique mémorielle qui va glorifier la résistance et effacer le reste.

Le gouvernement encourage la glorification avec le cinéma. Pour construire le mythe de la résistance, un héros doit le représenter : transfert des cendres Jean Moulin au Panthéon en 64. André Malraux a prononcé le discours de la cérémonie de JM.

1 héros 1 lieu

Lieu pour célébrer la résistance : le Mont Valérien (à côté de Paris), qui était une prison (bcp d’exécution).

C’est aussi un mémorial de la résistance.

La mémoire gaulliste est fondée sur une double négation : l’oubli total du rôle des alliés dans la libération du territoire ainsi que le refus de reconnaître la légitimité du gvt de Vichy.

DG considère que c’est une parenthèse de l’histoire de France et donc qu’il faut l’oublier.

mémoire communiste :

Le PCF —> engagement dans la résistance, insiste sur la clandestinité.

Obéis aux ordres de Staline, pas d’engagement dans la résistance.

22 juin 1941 : invasion de l’URSS

Héros des résistants communistes : Guy Môquet.

B - Des mémoires oubliées : les vaincus et les vainqueurs

les soldats de 1939-50 —> 1,8 Ma de prisonniers.

déportés juifs : pas de différences entre les déportés politiques et les déportés raciaux. EICHMANN commencera à parler à partir de 61 de la déportation juive.

II - Le réveil des mémoires (60-80)

A - La mémoire juive

Procès Eichmann en Israël en 61 : émergence d’une mémoire des déportés et enfants de déportés, met un terme au grand silence. L’impact est considérable et ouvre la porte à d’autre procès.

1978 : interview dans l’Express d’un membre du gvt de Vichy : Louis Darquier dit « de Pellepoix ».

« À Auschwitz on n’a gazé

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