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Anthropologie

Étude de cas : Anthropologie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2018  •  Étude de cas  •  1 479 Mots (6 Pages)  •  547 Vues

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Question #1:

Quelles sont les raisons qui expliquent pourquoi les femmes autochtones sont plus violentees que les femmes non-autochtones

Widia Larivière, Anishnabekwe et cofondatrice de la branche québécoise du mouvement Idle No More, défend et lutte pour les droits des femmes autochtones. Parmi les premières lignes écrites par cette militante féministe des causes autochtones, on retrouve un fait historique où l’on apprend que le corps de Tina Fontaine, une jeune Ojibwé de 15 ans est portée disparue et retrouvé par la suite dans un sac jeté dans les eaux de la rivière Rouge à Winnipeg. La mort de Tina Fontaine vient relancer le sujet sur la nécessité d’une commission d’enquête publique et indépendante et un plan d’action nationale contre la violence. On réalise à travers les lignes de cette préface, que ce sont des familles et surtout des communautés entières qui sont affectées par ces violences atroces des femmes autochtones à travers le Canada. Ceci est une tragédie nationale puisqu’on parlerait d’une féminicide. On comprend donc que ces crimes causés aux femmes autochtones ne s’agissent pas d’autant plus des meurtres, mais des crimes par l’indifférence. Widia Larivière nous explique qu’Emmanuelle Walter va expliquer ces tragédies en allant plus profondément que les statistiques. En utilisant les histoires de Maisy Odjick et Shannon Alexander, deux femmes Anishnabés, elle présentera des analyses du phénomène de la violence des femmes autochtones.  Au tout début du chapitre 7, Emmanuelle Walter nous justifie son point de vue concernant ce que le gouvernement du Canada ne faisait pas durant la période de Stephen Harper. Elle questionne alors Michèle Audette, présidente de l’AFAC, sur les plans d’action qu’elle ferait si elle était première ministre du Canada. Elle nous donne trois réponses spécifiques qui aideraient naturellement les atrocités faites aux femmes aux femmes autochtones au Canada. Premièrement, une enquête publique indépendante sur tous les meurtres et les disparitions, mais beaucoup plus profonde et non seulement sur la couche première des crimes. Deuxièmement, établir beaucoup plus des centres d’hébergement et des lieux de réinsertion sociale et économique créés pour les femmes autochtones. Et finalement, selon Mme. Audette, c’est de guérir nos hommes de leur violence. Emmanuelle Walter insiste surtout par ce momentum parlé par Michèle Audette. Ce momentum est, selon moi, une façon de décrire que le moment d’un plan d’action arrive à grand pas. On voit de plus en plus des femmes qui se battent pour un minimum d’attention concernant les problèmes et les violences causés aux femmes autochtones au Canada. Par exemple, des femmes micmaques au Nouveau-Brunswick et des femmes innues au Québec bloquer des routes pour protester contre l’exploitation des ressources naturelles à proximité de leurs communautés en jupes traditionnelles et des tambours. On réalise de plus en plus que la raison qu’on ne voit pas assez d’efforts pour rompre ce phénomène de la violence des femmes autochtones est à cause de la présence minime du gouvernement conservateur pendant cette période en particulier.  On remarque une différence entre le parti conservateur du Canada et libéral puisqu’à la suite de la mort de la jeune Loretta, trois semaines plus tard, un rapport parlementaire fut sortie, Femmes invisibles : un appel à l’action. Et donc, les députés libéraux avaient un comité spécial sur les violences des femmes autochtones et rend naissance à des organismes non gouvernementales et autochtones et plusieurs autres façons de venir en aide à ce phénomène tragique.

  • Épisode de l’émission Enquête sur les agressions sexuelles de policiers sur des femmes autochtones de Val-d’Or.

Dans l’épisode de l’émission Enquête sur les agressions sexuelles de policiers sur des femmes autochtones de Val-d’Or, on se poserait comme question pourquoi les femmes autochtones sont victimes de violence plus que les femmes non-autochtones. Les raisons qui nous causent à se poser ces questions est reliés au racisme, et bien sûr l’indifférence. On parlerait ici d’un féminicide comme dans l’extrait du livre « Sœur volées » d’Emmanuelle Walter. On remarque aussi qu’une autre de causes reliées aux racismes est dû à l’indifférence des médias. Les femmes sont évidemment complètement négligées et de plus, elles font face à un manque de confiance par les autorités eux-mêmes. Autant les autorités policières que les autorités politiques, ils sont grandement la cause de cette discrimination qui continue en ce moment même au Canada. Dans cette émission, on comprend que les femmes autochtones n’osent principalement pas souvent dénoncer leurs agresseurs par peur de succomber à des conséquences encore plus grave qu’elles le sont déjà. Elles se demandent principalement, si elles dénoncent leurs agresseurs à la Cour, qui va les protéger à la suite de leurs dénonciations? Ces femmes autochtones se sont fait négliger constamment et puis, quand le jour viendra pour elle de prendre les choses en main et de dénoncer et de demander de l’aide, elles font face à un doute envers les autorités. On a besoin des solutions extrêmes qui aideront énormément les violences faites aux femmes autochtones. Par exemple, on réalise que la majorité des femmes portées disparus se retrouve des kilomètres de loin de leurs villages. Un aspect qu’on devrait prendre en compte beaucoup est celui d’avoir plus de travailleurs sociaux et en ce qui concerne le service de policier au Québec, il faudrait faire des échanges entre les réserves. Plus précisément, les policiers à Val-d’Or ne serait pas nécessairement en charge des réserves dans leurs sections pour diminuer les risques de de racismes et de l’indifférence.  

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