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L’échange sur les marchés cas

Cours : L’échange sur les marchés cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2015  •  Cours  •  1 751 Mots (8 Pages)  •  793 Vues

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        Chapitre 1 : L’échange sur les marchés

La recherche du bien-être maximum de chacun, le souci d’économiser les ressources nécessaires et les efforts à consentir conduisent les agents à se spécialiser dans les activités pour lesquelles ils sont relativement les plus productifs.

Cette spécialisation conduit à une division du travail avec une répartition des activités économiques entre les différents agents.

Pour satisfaire les divers besoins qu’ils ressentent, les agents économiques doivent alors procéder à des échanges.

• En quoi le marché est-il le lieu privilégié de l’échange économique ?

• Comment les prix assurent-ils l’équilibre des marchés ?

I. L’échange sur les marchés

1 La notion de marché

Un marché est le lieu, plus ou moins concret, de la confrontation et de la conciliation de l’offre et de la demande d’un bien, où se déterminent les quantités échangées et le prix de cession.

Il y a donc autant de marchés qu’il y a de biens économiques susceptibles de faire l’objet d’échanges. On peut distinguer :

– les marchés de biens et services ;

– le marché du travail ;

– le marché des capitaux.

On peut également mentionner le marché de l’assurance, qui s’explique par le souci qu’ont les agents de réduire l’incertitude, par le fait que les individus ont des attitudes différentes par rapport au risque et par la possibilité de mutualiser les risques des uns et des autres.

On peut distinguer également les marchés selon leur portée géographique, du marché local au marché mondial. En somme, l’économie de marché est avant tout une économie de marchés.

Les marchés sont plus ou moins matérialisés selon le type de bien : pour beaucoup de biens, les quantités et les prix sont déterminés en la présence physique des coéchangistes et de la marchandise, mais pour d’autres biens, quantités et prix sont déterminés au moyen de réseaux d’information et de communication à distance plus ou moins sophistiqués.

La théorie définit le marché d’un bien donné par la rencontre de la demande collective exprimée pour ce bien par l’ensemble des consommateurs et de l’offre collective provenant de l’ensemble des producteurs de ce bien.

La demande collective correspond à l’agrégation des demandes individuelles : chaque consommateur exprime pour chaque bien une demande qui lui assure globalement la maximisation de sa satisfaction compte tenu de ses goûts et de la contrainte budgétaire qu’il doit respecter, cette contrainte provenant elle-même du niveau des prix des biens et du niveau du revenu du consommateur. L’offre collective correspond quant à elle à l’agrégation des offres individuelles de tous les producteurs qui produisent ce bien : chaque producteur exprime l’offre qui, compte tenu du prix affiché par le marché et de l’état de ses coûts de production, lui permet de maximiser son superprofit.

La réalité révèle des situations de marché beaucoup plus diverses.

La théorie privilégie le modèle de la concurrence pure et parfaite qui repose sur plusieurs hypothèses qui sont très rarement vérifiées dans la réalité. Parmi ces hypothèses figurent en particulier celles de l’atomicité de l’offre et de la demande, les libres entrée et sortie du marché, l’homogénéité des produits. En effet, la plupart du temps, on a des marchés où les entreprises sont peu nombreuses, de tailles très différentes, avec des barrières à l’entrée parce que les entreprises cherchent à se protéger de l’entrée de concurrents supplémentaires et où les producteurs développent des stratégies de différenciation de leurs produits pour limiter le degré de « concurrentialité » du marché en réduisant la substituabilité de leurs produits par rapport à ceux des concurrents. La réalité des marchés est par conséquent celle d’une concurrence imparfaite. De nombreux économistes se sont attachés à analyser les situations de concurrence imparfaite. Cela a donné naissance à plusieurs modèles, en particulier ceux de la concurrence monopolistique et de la concurrence oligopolistique.

Depuis longtemps, s’intercalent souvent entre les producteurs et les consommateurs des intermédiaires plus ou moins nombreux selon la longueur du canal de distribution, selon qu’interviennent entre le producteur et les consommateurs un grossiste, une centrale d’achats, un détaillant.

Plus récemment, avec le développement des réseaux informatiques, et plus spécialement d’Internet, et donc du e-commerce, progressent de nouvelles formes d’échanges et donc de marchés :

– le B2C : « business to consumer » pour les échanges directs entre les entreprises et leurs clients ;

– le B2B : « business to business » pour les échanges entre entreprises ;

– le C2B : « consumer to business » quand les consommateurs participent d’une manière ou d’une  autre aux prestations fournies par les entreprises ;

– le C2C : « consumer to consumer » pour les échanges entre consommateurs, comme c’est le cas sur les sites de ventes aux enchères.

2 Le marché et ses institutions

Le bon fonctionnement d’un marché, quel qu’il soit, dépend de la confiance qu’ont tous les participants dans la fiabilité, la loyauté et la sécurité des transactions qu’ils y réalisent, et par conséquent du respect de règles du jeu que des institutions doivent définir et garantir.

Parmi ces institutions indispensables à l’économie de marché, il y a d’abord les institutions juridiques mises en place par les pouvoirs publics, avec les différentes branches du droit économique, privé et public (droit de propriété, droit des contrats, droit des affaires, droit social, droit de la concurrence, régulation des marchés financiers…), et avec les différentes juridictions pour régler les litiges et sanctionner les comportements répréhensibles.

Il y a également les institutions financières pour fournir les moyens de paiement et les ressources de financement, et la Sécurité sociale pour mutualiser certains risques que supportent les individus.

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