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L’inconscient ou le déterminisme de la conscience

Cours : L’inconscient ou le déterminisme de la conscience. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2020  •  Cours  •  1 073 Mots (5 Pages)  •  422 Vues

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III. L’inconscient ou le déterminisme de la conscience

  1. Position du problème

Si tous les phénomènes psychiques (pensées : idées, jugements, images, émotions, désirs, volontés…)ne sont pas conscients, alors il existe un inconscient. Cependant, ce n’est qu’une hypothèse car nous n’en faisons pas l’expérience directement puisqu’il n’est pas conscient. Conséquences : --la connaissance de soi est illusoire, je crois me connaître mais j’ignore une partie de moi, je me trompe sur moi-même, comment est-ce possible puisqu’il s’agit de moi, est-ce une illusion ? –la conscience est déterminée par l’inconscient, ce qui nous retire la liberté de penser et la compréhension de cet inconscient va expliquer des faits conscients incompréhensibles (actes manqués, rêves, symptômes névrotiques) et nous libérer du déterminisme (contingence et non fatalité ou nécessité) –cet inconscient est de nature affective (ensemble de pulsions, désirs, souvenirs, affects…) et il détermine nos pensées les plus rationnelles ou volontaires : y a-t-il différence entre désir et volonté ? –enfin, c‘est une pensée qui a ses propres règles de fonctionnement, il ne suit pas la logique ni la linéarité du temps, ni le principe de non contradiction, le problème va être de le comprendre à partir de la conscience, il faudra l’interpréter et utiliser association d’idées et symbolisme. « Le moi est un autre », il existe une altérité en moi que je ne connais pas, ce qui montre que « le moi n’est pas le maître dans sa propre maison ».

  1. Les 2 topiques freudiennes ou les 2 représentations du moi

Conscience-préconscient-censure-inconscient : la conscience, c’est ce qui est connu, volontaire, présent…Il existe des faits psychiques que je réussis à me rappeler facilement, des images, des souvenirs, des idées, des émotions mais que j’ai oubliés sous la pression de l’attention, car plus je suis attentif, plus le champ de ma conscience est réduit, c’est le préconscient qui se présente à moi dans la rêverie. Il existe des faits psychiques importants ou proches dans le temps que je ne réussis pas à me rappeler car une force s’y oppose : c’est la censure qui juge, refoule ce qui lui est désagréable, immoral, illogique…ce serait une partie de l’inconscient.

Moi-surmoi-ça : le moi englobe la conscience et le préconscient, et le moi et le surmoi qui utilise le même mot signifie que la censure participe de la conscience morale ou sociale, càd que la conscience est jugement, plus collective ou axiologique que singulière et réaliste. Je me connais (le moi) à travers les jugements du surmoi. Quant au ça ou inconscient, il est neutre car exprime l’animalité et l’affectivité  commune à tous les êtres vivants sauf que nos instincts ou pulsions (ego, libido, thanatos) sont transformés en désirs(sublimation) ou en pathologie (frustration totale). L’inconscient, c’est de l’instinctif, de l’affectif, du refoulé et des images (à voir)

  1. La moralité comme maîtrise des instincts vitaux de l’inconscient

--la sublimation

--le complexe d’Œdipe : partir de la tragédie de Sophocle Œdipe-roi, à relire ou regarder un résumé : analyse des symboles –peste s’abat sur Thèbes représente le désordre social après avoir transgressé les deux tabous, l’inceste et le parricide –le roi et la reine représente les valeurs et l’autorité qu’Œdipe combat au lieu de se soumettre pour sublimer –l’oracle de Delphes et le devin Tirésias représente le destin, la fatalité ou le déterminisme contingent, Œdipe aurait-il pu ne pas tuer son père ni épouser sa mère ?  --inceste et parricide représente les pulsions sexuelle ou libido et de mort ou thanatos jumelée à l’idéal du moi, d’où la notion de complexe, l’embuscade représente le rapport de force de l’enfant avec l’autorité, le sphinx et l’énigme représentent le savoir de la conscience qui empêche la connaissance de soi ou de son inconscient d’où l’acte final : Œdipe se crève les yeux pour mieux voir, ne pas être aveuglé par les jugements de la conscience, l’intellectuel marche en aveugle et l’aveugle Térésias connaît la vérité.

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