Introduction a la gestion globale des risques

12/10/2015

INTRODUCTION A LA GESTION GLOBALE DES RISQUES

Le risque est partout, omniprésent dans les entreprises et il y a des risques qui évoluent en fonction du temps, en fonction des outils qu’on va utiliser, en fonction des secteurs d’activités, en fonction de l’organisation et de la toile de l’entreprise. Son étude n’est pas statique.

Les scandales financier (2001 : Enron – 2002 : Worlcom – 2003 : Marionnaud – 2008 : Kerviel) ont bouleversé la gestion des risques.  

Un risque, par nature, n’est jamais certain, il engendre une perte et la couverture ou garantie associé en cas de survenance de cette perte sera non gratuite.

La première démarche de gestion des risques d’entreprise : l’identification, pour après limiter et maitriser les risques. On va rechercher des moyens pour limiter les risques et pour pouvoir assurer sa pérennité.

D’apres le COSO 2, le management des risques est un processus mis en œuvre par le Conseil d’administration, la Direction Générale, le management et l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise. Il est pris en compte dans l4elaboration de la stratégie ainsi que dans toutes les activités de l’organisation. Il est conçu pour identifier les évènements potentiels susceptibles d’affecter de l’organisation et pour gérer les risques dans les limites de son appétence pour le risque.

Il vise à fournir une assurance raisonnable quand a l’atteinte des objectifs de l’organisation.

Le management des risques doit dans un 1er temps identifier les risques et dans un 2nd temps les gérer.

1. REFERENTIEL EN MATIERE DE GESTION DES RISQUES

Les lois importantes :

• Loi Sarbanes Oxley (03/07/2002) visant à encadrer le risque.

3 grands principes :

• Exactitude et accessibilité de l’information
• Responsabilité des gestionnaires
• Indépendance des organismes vérificateurs.

Contenu de la loi :

• Certification des comptes
• Contenu des rapports transmis a la SEC
• Contenu de la SEC des sociétés cotées, contrôle qui doit intervenir tous les 3 ans.
• Le comité d’audit qui doit être constitue dans certaines entreprises, qui est censé être indépendant, responsable du choix, de la supervision, des auditeurs.
• La rotation des auditeurs externes.
• La création d’un organisme de contrôle. Le PCAOB (Public Company Accounting Oversight Board
• Renforcement des sanctions.

• Loi de sécurité financière : LSF (2003)

• Modernisation des autorités de contrôle : création de l’AMF, qui veille a la protection de l’épargne investie dans les instruments financiers et les autres placements commercialisés. L’AMF dispose de pouvoir de sanction.
• Encadrement du démarchage bancaire et financier.
• Contrôle des comptes et transparence des entreprises : création du H3C

4 référentiels formalisent le management des risques :

• Gestion des risques de l’AMRAE – Association pour le Management des Risques et des Assurances de l’Entreprise (2002) : va nous aider a identifier les de bases de l’évaluation et du traitement des risques. Va nous parler des risques aux aléas négatifs et positifs. Les aléas négatifs, sont les risques qui vont générer des pertes pour l’entreprise et les aléas positifs représentent les opportunités pour l’entreprise. Nous amène a identifier les risques par une double identification (typologie et origine : interne ou externe)

Exemple de classification :

Risques financiers :

        Externe : variation du taux d’intérêt/risque du taux de change/risque de crédit.

        Interne : risque de liquidité (entreprise pas capable de sortir du cash flow/CAF)

Risques stratégiques :

Externe : compétition/changement des clients/changement clients du a l’activité

        Interne : R&D / capital intellectuelle

Risques opérationnels :

        Externe : règlementation

        Interne : système d’information/système contrôle des comptes

Risques PERI :

        Externe : évènement naturel/environnement/fournisseurs

        Interne : risque porté par les employés/biens et services

Processus de gestion des risques

1 → Chercher a connaître l’objectif stratégique de l’organisation : en fonction des objectifs il n’y aura pas forcement les mêmes risques

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