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Eval 4.2 S2

Dissertation : Eval 4.2 S2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2018  •  Dissertation  •  1 611 Mots (7 Pages)  •  507 Vues

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Étudiante infirmière en première année, j’effectue mon stage du semestre 2 de 10 semaines en psychiatrie dans un UHP (Unité d’Hospitalisation Psychiatrique). L’unité dispose de 20 lits dont 3 en isolement, 5 en secteur fermé et 12 secteur ouvert.

La situation en lien avec les soins relationnels de l’unité d’enseignement 4.2 S2 « Communication et soins relationnels » que je vais présenter évoque l’obstacle des hallucinations auditives lors de prise en charge d’un patient. J’aborderais différentes solutions pour réussir à établir un contact avec le patient.

Dès les premiers jours, je me suis occupé de Mme H (étant donné que c’était la seule patiente qui était partiellement autonome, les autres étant totalement autonome). Mme H est une patiente atteinte de la chorée de Huntington diagnostiqué en 2015. La chorée de Huntington est une maladie héréditaire et orpheline, qui se traduit par une dégénérescence neurologique provoquant d’importants troubles moteurs, cognitifs ainsi que psychiatriques, et, dans les formes les plus graves, la perte de l’autonomie et la mort.

Dans le cas de Mme H, on peut constater des troubles moteurs (perte de l’équilibre, trouble de la déglutition) et psychiatrique (hallucinations auditive avec automatisme mentale).

Mme H porte une sorte de grenouillère bleu avec un fermeture éclair dans le dos (pour éviter la coprophagie) et un casque de rugby (car elle se tape la tête contre les murs et le sol).

Lors de mon stage j’ai pu observer une dégradation de l’état de Mme H avec une recrudescence des hallucinations qui l’empêche de d’accomplir partiellement ses auto-soins (se laver, s’alimenter, éliminer).

Il est 11h30, nous sommes dans ma dernière semaine de stage. J’accompagne Mme H au réfectoire pour prendre son déjeuner. Elle prend son déjeuner seul avant tous les patients car Mme H a des troubles du comportement. Mme H semble calme, je l’installe a sa place habituelle dans un fauteuil avec accoudoir pour éviter qu’elle tombe sur le côté lorsqu’elle s’assoit. Je lui mets son plateau devant elle, et lui sert son entrée. Mme H prend sa cuillère puis commence à manger. Je lui demande si elle trouve bon les tomates que je viens de lui donner, elle me répond oui de façon succincte. Je m’absente pour aller dans la cuisine et préparer son plat, tout en gardant un œil sur elle en cas de fausse route (en lien avec sa pathologie). Mme H commence par insulte et postillonner à sa droite. Je prépare son plat en vitesse en manquant de me brûler tout en haussant le ton pour l’interpeller et lui dire de manger. Je lui répète qu’il faut manger. Elle commence à s’agiter et reculer de façon brutale de la table et se lève, elle commence à devenir agressive verbalement et physiquement sur le meuble près de sa table. Je reviens donc rapidement vers elle, l’interpelle toujours en haussant le ton (pour lui dire de se rassoir) puis j’arrive près d’elle pour la rassoir sur sa chaise. Je me sens impuissante face à cette situation. Je me place à sa droite, je mets mon genou derrière la chaise pour la caler et je pose ma main sur son épaule gauche de façon, il me semble, rassurante. Mme H se calme, je lui propose donc de prendre sa cuillère pour continuer à manger son entrée. Je lui demande pourquoi elle s’est levée. Elle me répond que Gilbert lui disait des choses obscènes, qu’elle allait mourir et que son mari était mort. Gilbert est l’une des voix qu’elle entend. Je lui demande alors pourquoi elle s’est levée, elle ne me répond pas et recommence à insulter. J’essaye, tant bien que mal, à quelle continue à manger en reprennent les mêmes actions que j’ai pu avoir précédemment, c’est-à-dire, de lui toucher l’épaule, d’hausser le ton et de bloquer sa chaise. Son entrée finie, elle me demande si je peux la faire manger. Je lui explique mon refus car pour moi elle doit continuer à manger seule pour garder son autonomie. Elle me regarde alors et prend sa cuillère pour manger mais de nouveau elle se lève violement et insulte. Je viens donc la rasoir et face à la difficulté de concentration de Mme H j’accède à sa demande et je commence à lui donner son repas. Dans la suite du repas Mme H à seulement injurier quelque fois.

Les infirmières arrivent dans le réfectoire quand j’eu fini, je ramène Mme H dans sa chambre et explique la situation à l’une des infirmières. Elle m’explique alors qu’il n’y a pas de façon type de réagir, que les solutions que j’ai apportées aujourd’hui peuvent fonctionner et que demain il faut que je trouve une autre technique

Je lui demande aussi sur le fait qu’elle met demander de la faire manger, elle me dit que à certain moment nous sommes obligés de la faire manger car elle a des difficultés de concentration et que sinon elle ne se nourrirait pas.

Durant tout le week end Mme H avait eu des troubles du comportement de cette façon à table. Lors de cette situation je me suis senti démunie.

Dans tous les soins, la communication est primordiale, cela se rapporte à l’unité d’enseignement 4.2 S2 : « Communication et soins relationnels » en lien avec la compétence 6 « Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins ».

Pour les personnes avec lesquelles existe une barrière, quelle qu’elle soit, il faut adapter son langage et ses gestes. Je vais essayer de ramener la patiente dans la réalité en parlant fort pour essayer de parler plus fort que les voie qu’elle entend, de rassurer la en la touchant. Voilà pourquoi, j’ai décidé d’hausser le ton et de toucher l’épaule de Mme H.

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