Echec scolaire

INTRODUCTION

Notre pays à travers les ministères en charge de l’éducation recherche à atteindre l’Education pour Tous d’ici 2015. Aussi l’inscription massive de s enfants à l’école est demandée aux populations.

Beaucoup de parents font alors beaucoup d’efforts pour scolariser leurs enfants dans l’espoir de les voir un jour décrocher des diplômes afin d’occuper un poste dans la fonction publique et pourquoi pas dans les sphères de décision du pays. Mais beaucoup d’espoirs sont déçus car nombreux sont les enfants qui ne termineront pas leur parcours scolaire ou qui ne vont pas acquérir les compétences de base avant de quitter l’école. C’est ainsi que le problème de l’échec scolaire se pose à tout le monde; élèves, parents d’élèves, enseignants, encadreurs pédagogiques, autorités du monde éducatifs et autorités politiques...

Nous tenterons ensemble de mieux comprendre ce phénomène qui du reste n’a pas été une préoccupation des chercheurs et des pédagogues depuis la naissance de l’école en Grèce mais seulement après la seconde guerre mondiale.

Que faut-il comprendre par échec scolaire ?

Quel est l’état des lieux des échecs scolaires dans notre pays ?

Quels sont les facteurs à l’origine des échecs scolaires ?

Quelles sont les conséquences de l’échec scolaire ?

Est-il possible de réduire, voire d’éliminer ses causes et Comment ?

Notre objectif ici est de provoquer les discussions sur le thème combien important pour nous éducateurs et non de faire un exposé qui apportera des réponses toutes faites aux interrogations et à votre soif de savoir sur la question.

DEFINITIONS:

ECHEC : Selon le dictionnaire Larousse, l’échec est synonyme d’insuccès, de manque de réussite. On parle donc d’échec lorsque l’objectif visé n’a pas été atteint, lorsqu’on n’a pas pu réaliser l’œuvre voulue.

Scolaire : Du latin «schola», école, est ce qui a un rapport à l’école, à l’enseignement. On parle d’échec scolaire lorsque l’école n’arrive pas former convenablement les apprenants dont elle a la charge. Quand l’école n’arrive pas à atteindre sa finalité, ses buts ou ses objectifs (développer en l’individu toutes les potentialités, les facultés, les compétences à même de faire de lui un citoyen, un acteur de développement, qui s’insère harmonieusement dans la société et aussi qui parvient à se prendre en charge et à s’épanouir).

Il y a échec scolaire lorsqu’un enfant n’arrive pas à apprendre les connaissances de son âge quand il rencontre des difficultés d’apprentissage dans son cursus scolaire.

L'échec scolaire est donc le phénomène des élèves quittant les systèmes scolaires modernes sans qualification ou diplôme et plus largement ayant des difficultés d'apprentissage.

Les Echecs scolaires peuvent être synonyme de déperditions scolaires : l’ensemble des situations qui empêchent l’élève de suivre le cycle normal de ses études : (redoublements, abandon, renvois). Ils impliquent alors des difficultés à s’adapter à l’école et à son fonctionnement, à assimiler les bases de l’apprentissage et ont souvent pour conséquence la non-obtention de diplômes. Par échec scolaire on peut aussi entendre le fait qu’un élève ne réussisse pas pleinement son parcours scolaire. Il peut être le fait de n’avoir pas atteint le niveau d’enseignement le plus élevé ou le fait de n’avoir pas eu toutes les compétences fondamentales.

Il faut noter que la définition de l’échec scolaire change selon le point de vue d’où on se situe:

Ainsi au plan politique l'échec scolaire, peut être relié au niveau de culture réellement atteint après une scolarisation. Il y a échec scolaire quand l’école n’arrive pas à former l’homme tel que voulu par le politique selon son projet de société.

Socialement, un élève en échec scolaire est un enfant qui n’a pas acquis les moyens intellectuels, les compétences qui lui permettront d’occuper une certaine place sociale et d’évoluer d’un niveau social, d’une classe sociale jugée inférieure à une autre jugée supérieure. De ce fait, l'échec peut apparaitre lié à une notion de déterminisme social (ascenseur social) qui n'a aucun fondement sociologique valable. Ainsi, l'échec scolaire, d'un point de vue sociétal, est lié à l'évolution en termes de catégorie socioprofessionnelle d'une génération à une autre.

L’échec scolaire, d'un point de vue économique, est à relier au pourcentage de s moyens financiers (PIB) investis dans le système et à l'effet de ce système dans la dynamique de croissance économique (du PIB) tant au niveau de la création de salaires que de la consommation de services (matériels, culturels, etc.).

D'un point de vue humain et dans le cadre familial, l'échec scolaire est souvent un échec personnel pour l'élève ou collectivement partagé par les proches. Et la perception et la définition de l’échec scolaire est fonction du niveau intellectuel d’instruction d’ensemble des parents et de la fratrie de l’enfant d’une part. Ainsi, pour un enfant qui sort de l’école avec un CEP ou un BEPC, cela sera considéré comme échec scolaire ou non selon que dans la famille, les parents ou les autres frères ont obtenu des diplômes plus ou moins égaux ou supérieurs à celui de l’élève. D’autre part il est le fait de n’avoir pas atteint l’ambition de la famille : l'échec scolaire est lié à la distance entre l'ambition et la réalisation.

Ainsi, la notion d'échec scolaire est complexe car elle est au croisement de plusieurs disciplines (sociologie, psychologie, pédagogie, etc.) et pôles d'intérêt (politique, économique, etc). L'échec scolaire peut se lire de plusieurs façons surtout lorsque se pose la question de savoir qui a échoué. Ainsi on le définit en fonction de l'échec de l'élève (l'échec personnel) ; de l'échec de l'enseignant ; l'échec de l'école ; l'échec de la famille ; l'échec de la politique d'éducation.

Causes de l’échec scolaire :

Au niveau politique et structurel :

- Contraste entre finalités, programmes, objectifs et moyens mis en œuvre pour les atteindre ;

- La pression des bailleurs de fonds qui téléguident l’aide pas forcement en faveur des aspirations du peuple : (- de 20% des budgets des Etats alloués aux ministères chargés des enseignements.).

- Le niveau actuel de recrutement des enseignants et l’insuffisance de la durée de la formation

initiale ;

- Le déploiement tardif ou le manque d’enseignants ;

- La mauvaise orientation des enfants (pas seulement filières : débauchant ou non à de bons emplois ; mais aussi dans établissements : de qualité ou de mauvaise qualité) ;

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