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Audiovisuel

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Par   •  10 Janvier 2020  •  Cours  •  9 604 Mots (39 Pages)  •  423 Vues

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Chapitre 1 : Spécificité du secteur du cinéma.

Chapitre 2 : Marché du cinéma

Chapitre 3 : Public et les salles

Chapitre 4 : Distribution et promotion

Chapitre 5 : Production et financement

Chapitre 6 : Audiovisuel, cinéma et concurrence

Chapitre 1 : Spécificité du secteur du cinéma et de l’audiovisuel.

  1. Une économie de prototype risqué

  1. L’importance des coûts fixes.

        Un film ou un programme audiovisuel sont liées à la création d’une oeuvre/prototype, puis des copies sont faites afin de vendre les droits de diffusion aux éditeurs de chaînes de télévision.

        La production de prototype se fait à une échelle limitée notamment les productions en salle, en petite série. En revanche la diffusion de cette oeuvre sur les médias tv va correspondre à un avantage plus industriel.

        Le coût variable lié à la duplication des copies modérés, et réduit par l’arrivée du numérique.

        Les coûts de promotion s’apparente à des coûts fixes, il ne dépend pas du nombre de spectateurs, et sont supportés par les distributeurs essentiellement.

        Les coûts d’exploitation d’une salle va être des coûts essentiellement fixes (coût d’achat des copies, coût d’infrastructure…).

        On aura alors un phénomène de rendement croissant (=diminution du coût unitaire de production avec la quantité de bien produite/vendue) et d’économie d’échelle.

        On a dans ce secteur, une tendance à la concentration : difficulté en terme de diversité culturelle/politique culturelle et une difficulté en terme de concurrence (monopole).

        b) Une activité risquée.

        Le coût initial, peut être élevé notamment pour la production d’un film ou la construction d’une salle de cinéma. Risque : la rentabilité/le retour financier ne sont pas garantis/non prévisible.

        Autre risque qui est l’imitation, de copies car difficulté à s’approprier sa propriété intellectuel qui joue un rôle important. Ce risque est supporté différemment selon les acteurs, n’est donc pas uniforme, certains producteurs peuvent être financer dès le début du tournage.

        Les distributeurs n’ont pas toujours choisis la diversification.

        Les exploitants choisissent de se diversifier et d’autres exploitants qui ne sont pas diversifiées et doivent faire face à un échec de la production du film.

        Apparition du multiplex permet de diversifier le terme de risque d’un film qui sont associés à  de nouveaux forfait tarifaire (politique tarifaire) qui encourage la consommation. Notamment avec les systèmes d’abonnement.

        On a une spécificité dans ce secteur qui est l’interdépendance des acteurs. Le nombre d’entrée de cinéma va déterminer les bénéfices des exploitants mais aussi par le jeu de la remontée des recettes : ce nombre d’entrée va aussi détermine le bénéfice réalisé par les distributeurs et les producteurs.

        c) Un secteur régulé 

        Au niveau de l’investissement,

        Au niveau des aides directs ou indirect ou sous d’exonérations fiscale, permet de déconnecter dans une certaine mesure les coûts, les recettes (succès du film) et le revenu des agents.

        Et au niveau des droits qui vont limiter la liberté d’actions des acteurs du secteur

        d) Conséquence sur le modèle économique et gestion du secteur.

        On peut avoir un risque d’uniformisation de la production, pour faire jouer des économies d’échelle, risque de standardisation des programmes et des films qui peut nuire à la diversité des politique culturelle et à la création.

        Il y a également un risque de concentration des acteurs, distributeur, producteurs et des salles avec l’exigence d’une rentabilisation de l’espace de l’investissement.

        Mais il y a aussi une incitation à la différenciation, qui sont aussi des stratégies, pour se prémunir de la concurrence et réduire les risques liés à cette activité. On se retrouve dans ce secteur dans une dialectique de la différenciation car on a intérêt à obtenir un succès.

        Films -> cibler des spectateurs qui sont sur des niches moins concurrentielles.

        Maintient de petits exploitants indépendants qui vont offrir une programmation différente de celle d’autres exploitants ou des services spécifiques : coexistence, une pluralité des équipements et des programmations, car l’objectif : garantir un équilibre entre ces différents acteurs.

B. Le modèle de Baumol.

        a) Les conclusions pessimiste du modèle Baumol.

        Il va montrer dans ce secteur, qui met en avant une faible altitude à générer un gain de productivité. Associer à un déficit chronique (modèle Baumol) et qui survit à des aides privées ou publiques (exonérations fiscales).

        Pour Baumol, la production artistique et culturelle a pour caractéristique l’importance de la création du travail, on a alors une prédominance du facteur travail qui ne peut pas être remplacée par des machine, nécessite beaucoup de main d’oeuvre comme le cinéma (scénario, production, équipe technique) qui est au coeur du processus de la création de valeur.

        Or le coût du travail va augmenter, il est très difficile de comprimer ce coût. Ce coût augmente car l’augmentation du salaire va suivre les gains de productivité des secteurs les plus productifs. On peut avoir des coûts de production élevé liés aux décors (sauf séries où on peut réutiliser le même décor).

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