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Analyse des signes

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Par   •  8 Avril 2020  •  Cours  •  1 014 Mots (5 Pages)  •  466 Vues

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L’analyse des signes et des codes

I - Introduction

En 1963, le linguiste Roman Jacobson définit les fonctions du langage, c’est-à-dire les raisons pour lesquelles l’homme recourt au langage. Complété dans les années 1970 par les théories des actes de langage, le cadre ainsi défini peut s’appliquer à l’ensemble de la communication. Les sciences de l’information et de la communication entretiennent avec la sémiologie et la sémiotique des relations étroites si l’on considère que communiquer c’est mettre en circulation du sens par l’intermédiaire des signes.

II – Les signes (sémiologie, pragmatique et traitement de l’information, usage des signes)

PARTIE DE FLORINE

  • Le signe établit une correspondance entre un signifié (monde des objets et des idées) et un signifiant (monde du langage).

Il existe 3 sortes de signes :

  • L’indice est un site attaché à l’objet, élément essentiel de la communication non verbale. (ex : fièvre : indice d’une infection)

  • L’icône est un signe détaché de l’objet mais qui le représente de manière figurée. (ex : panneaux routiers)
  • Le symbole est un signe détaché de l’objet qui ne partage avec lui aucun point commun (ex : feu rouge : signe arbitraire pour indiquer l’arrêt).

Un signe peut avoir plusieurs signifiés : on parle de polysémie. C’est uniquement grâce au contexte qu’on comprendra le sens de la phrase. (ex : le mot souris)

  • La pragmatique est la science qui vise à interpréter les messages en fonction de leur contexte et qui interprète le sens des énoncés en tenant compte de leur situation d’énonciation.

La dénotation désigne le lien qui unit le signifiant et le signifié.

  • Le bon usage des signes

  • Principe de coopération : Selon H.P. Grice, tout être raisonnable se conforme, pour produire ou interpréter un message à un principe général de coopération avec les autres, valable pour toute situation de communication et qui se décline en plusieurs règles.
  • Principe de politesse : Cela consiste à adoucir les actes du langage.
  • Rôle des règles dans l’interprétation : Le récepteur présuppose, pour interpréter le message, que celui-ci est conforme aux règles de la communication.

III – Les signes comportementaux (les signes non verbaux, la kinésique, la proxémique, le code vestimentaire, présentation de soi)

PARTIE DE FLORINE

L’étude du comportement s’inspire de la kinésique (Birdwhistell 1960) et de la proxémique (Hall 1970).

Selon A. Mehrabian, la communication entre 2 personnes passent à 55% par des éléments non verbaux et seulement à 7% par les mots. Les éléments non verbaux influent sur le contenu plus ou moins intime ou familier de la conversation, apportent des indices sur la distance prise par l’émetteur par rapport à son message. (ex : un sourire ou air grave peut signifier si la personne plaisante ou non)

  • La kinésique représente la science des gestes au quotidien et se concentre sur l’étude des gestes des mains, des pieds et de la tête. Les expressions du visage, les poses, les mouvements et les manières du corps relèvent aussi de la kinésique.

Gestes indépendants de la communication verbale : Les différentes postures ou mimiques peuvent traduire l’intérêt, la curiosité, l’ouverture ou la timidité, la frustration, la peur. La plupart de ces gestes sont universels, leur reconnaissance est innée ou acquise dès le plus jeune âge.

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