Étude sur les banques

Question n° 1 :

QRU

Les banques présentent un certain nombre de particularités parmi les entreprises. Laquelle de ces propositions s’applique plus spécialement à l’industrie bancaire ?

a) Les banques gèrent des produits peu banalisés et très spécifiques. b) Les banques ont une activité moins réglementée que beaucoup d’autres. c) Les banques ont plus d’interdépendance entre elles que les entreprises de beaucoup d’autres secteurs. d) Les banques s’attachent à vendre des produits sans chercher à entretenir des relations clients. e) ARNC.

Commentaires :

a) Non, l’offre bancaire est relativement banalisée et les innovations ne sont pas brevetables. b) Non, l’activité bancaire

est très réglementée (agrément, régulation, supervision,…). c) Oui, les banques, par exemple, partagent certains services (traitement des moyens de paiement) et surtout sont liées entre elles au plan du risque (d’où le concept de risque systémique, sans guère d’équivalent dans d’autres secteurs). d) Non, l’action commerciale des banques nécessite l’entretien des relations clients. e) il y a une bonne réponse : la c).

Question n° 2 :

QRM2

Concernant les compétences et les motivations du personnel bancaire, quelles propositions sont correctes ?

a) La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences vise essentiellement à identifier les sureffectifs. b) La politique de recrutement doit résolument privilégier l’appel au marché du travail, apporteur de sang neuf, au détriment de la promotion interne. c) L’efficacité des formations dépend surtout du degré d’implication personnelle des participants. d) Le rôle de l’encadrement dans la formation tend à diminuer avec la décentralisation de celle-ci. e) La compétence est plus large que la qualification, puisqu’elle est la mise en œuvre de connaissances et de savoir-faire en situation.

Commentaires :

a) Non, elle vise surtout à identifier les compétences qui vont être requises dans l’avenir, et à adapter les politiques de promotion interne et de recrutement. b) Non, la politique de recrutement doit veiller au maintien de l’équilibre entre promotion interne et appel au marché de l’emploi. c) Oui, les formations sont d’autant plus

efficaces que les participants sont motivés et impliqués. d) Non, c’est l’inverse, avec la décentralisation de la formation, l’implication de l’encadrement devient plus déterminante que jamais. e) Oui, la compétence inclut la mise en œuvre de connaissances et de savoir-faire en situation.

INT-02-02-80C-QCM Examen Corrigé.doc

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09206112801bf150 [112] 09206112802485fa V3.15

NEMAXE MCQ EUQNAB ESIRPERTNE’L

© CFPB

Question n° 3 :

QRM3 a) b) c) d) e)

La banque de détail est considérée comme une activité industrielle. À quels titres l’est-elle plus particulièrement ?

Sa forte informatisation. Son offre produits internationalement standardisée. Une externalisation développée. Ses outils de traitement à une échelle internationale. Son recours aux automates pour les services à la clientèle.

Commentaires :

a) Oui, la banque est l’une des activités les plus informatisées. b) Non, il y a des obstacles réglementaires et fiscaux à une internationalisation de l’offre de détail. c) Oui, les banques ont largement recours aux prestataires externes, notamment dans le domaine des moyens de paiement. d) Non, il est encore rare en banque de détail que les outils de traitement soient pensés à une échelle véritablement internationale. e) Oui, le secteur bancaire est l’industrie, qui, avec les transports en commun, a le plus recours aux automates pour l’offre de services à la clientèle.

Question n° 4 :

QRU a) b) c) d) e)

Quelles banques se caractérisent par un développement en

banque de détail à l’international sur plusieurs zones géographiques sans avoir une forte activité de banque d’investissement ?

Les banques anglaises. Les banques espagnoles. Les banques françaises. Les banques suisses. ARNC.

Commentaires :

a) Non, les principales banques anglaises sont relativement engagées en banque d’investissement (HSBC, Barclays, RBS) et assez peu en banque de détail à l’étranger (hormis HSBC). b) Oui, les grandes banques espagnoles (Santander, BBVA) correspondent à ce modèle avec un développement de leurs activités de détail en Europe, en Amérique Latine et en Amérique du Nord. c) Non, les principales banques françaises ont certes beaucoup développé la banque de détail à l’étranger, mais elles sont aussi fortement impliquées en banque d’investissement. d) Non, les deux principales banques suisses (UBS, Crédit Suisse) sont largement des banques d’investissement. e) Il y a une bonne réponse : la b).

Question n° 5 :

QRM3 a) b) c) d)

L’activité de banque de détail a connu de sensibles évolutions depuis quelques années. Lesquelles ?

La simplification de la fiscalité. L’enrichissement du poste de travail du chargé de clientèle. L’allègement de l’offre produits. La complexité croissante des réglementations touchant les différentes catégories de clientèle. e) L’attention croissante aux risques financiers pris par les clients.

Commentaires :

a) Non, au contraire il y a eu un ajout de nouvelles règles, sans suppression équivalente de règles anciennes. b)

Oui, avec le développement de la démarche GRC (Gestion de la Relation Clients) et l’intégration de plus en plus d’informations sur les clients dans les bases de travail. c) Non, les gammes produits et de crédits se sont beaucoup enrichies ces dernières années. d) Oui, la réglementation s’est

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