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Écriture D'invention

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Par   •  28 Mai 2012  •  822 Mots (4 Pages)  •  1 118 Vues

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INTER ME ATQUE TE. I

Parvenir à se remémorer un souvenir est simple. Mais ce qui est contrariant c’est de se rendre compte a quel point la vie est faite de souvenir. Qu’il soit plaisant, accablant, embarrassant, énervant tragique ou merveilleux ; Ces souvenirs sont là, ancrés dans nos têtes, inscrits dans nos vie. Les souvenirs de ma petite enfance restent les seules encore à demeurer confus. Je n’en possède que des sensations, des odeurs, des bruits, accablés plus encore par le regard de l’enfant que j’étais Mais j’ai le sentiment d’avoir appréciée cette époque, a chaque fois ou je l’évoque une certaine émotion me traverse. Ecrire pour ne pas oublier me paraissait une bonne solution pour ne pas voir disparaitre ce bonheur enfantin, et plus particulièrement cet épisode de ma vie auquel je tiens une grande importance.

J’avais environ six ans la première fois que je me suis rendue a Amorgos, petite ile des Cyclades en Grèce où mes arrières grand parents avaient trouvés refuges Presque tous les étés nous allions le rendre visite, mes sœurs mes parents et moi. Apres avoir pris la voiture jusqu’en Italie nous prenions le ferry directions Athènes puis de son port nous prenions un bateau pour les iles. A la suite de ce périple qui durait généralement deux ou trois jours, la fatigue disparaissait comme par enchantement quand nous apercevions le port d’Amorgos. Son port était calme , paisible baignant dans les montagnes , le soleil levant faisait luire mer méditerranée. Je me souviens de cette arrivée magique où nous étions accueillies chaleureusement par Pappoùs et Giagià mes arrières grand parents. Le sourire aux lèvres c’était toujours avec la même émotion qu’ils nous seraient dans les bras. Giagià était une arrière grand mère aimante et adorable. Son parfum, sentait la camomille, je me rappelle distinctement le son de sa voix douce et reposante. Pappoùs connaissait tout le monde dans le village il se baladait fièrement a nos cotés en criant a tout va, pour que tout le monde vienne voir sa merveilleuse famille .Amorgos n’est pas une ile très touristique, même s’il n’était pas rare de croiser des français a la recherche de paysages aperçues dans « le grand bleu ».En journée la ville était calme,, la chaleur étouffante empêchait toute activité. Souvent nous nous abandonnions aux randonnées dans les montagnes, au frais ou a la mer, tranquille. Je me souviens de cette sensation de

Bien être, après avoir marché longtemps, satisfait d’avoir vue des paysages éblouissants. Les courses se faisaient dans une petite superette, lorsque j’avais bien marchée j’avais l’autorisation d’acheter un bonbon de mon choix a conditions, aller le chercher. Chaque fois c’était le même chose, je descendais la rue fièrement, entrais dans le magasin, et laissais sortir du coin de ma bouche un petit « *kalimera » timide, prenais mon bonbons, payais et balbutiais un discret « *Efcharisto ». A chaque fois le vieux de la caisse rigolait.il faut dire que dans ce village tout le monde connaissaient les petites Arketà. J’aimais sortir avec ma mère er l’entendre parler cette étrange langue qui restait pour moi du langage sibyllin. J’étais souvent impressionnée par n’importe quoi, j’observais tout avec mes grands yeux noisettes, écarquillés ils ne loupaient pas un paysage

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