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Une Entreprise Doit-elle Privilégier L'autofinancement Ou Le Recours à L'endettement Bancaire ?

Compte Rendu : Une Entreprise Doit-elle Privilégier L'autofinancement Ou Le Recours à L'endettement Bancaire ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Janvier 2014  •  1 278 Mots (6 Pages)  •  1 812 Vues

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Une entreprise à vocation à prendre part à la croissance et à la compétitivité de l’économie. Pour se développer et rester compétitives (par exemple machines obsolètes, recherche dans un logiciel…), les entreprises recherchent des sources de financement pour leurs investissements à long terme. Pour l’assurer, une entreprise peut recourir à deux types de procédés, soit faire appel à des capitaux extérieurs, c'est-à-dire à l'épargne ou au crédit bancaire, soit utiliser le surplus de ressources engendré par sa propre activité (bénéfice des années passées), il s'agit alors d'autofinancement. A noter qu’il représente en France plus de 50% du total des investissements réalisés.

1- Avantages et Limites de l’autofinancement.

- Les Avantages de l’autofinancement.

· Indépendance financière.

L’autofinancement ne crée pas d’obligations par rapport à un créancier ce qui n’est pas le cas lorsque l’entreprise a recours à un emprunt ou à une augmentation de capital. L’autofinancement présente donc la caractéristique de maintenir l’autonomie des dirigeants de l’entreprise. Dans le même sens, la capacité d’endettement de l’entreprise n’est pas diminuée, ce qui permet de garder une solvabilité future et d’envisager d’autres investissements qui pourraient être financés.

En plus l’autofinancement est une ressource à laquelle on peut recourir, lorsqu’en certaines périodes, le recours aux prêteurs s’avère difficile en raison d’une conjoncture défavorable.

* Régularité et rapidité.

L’autofinancement est une ressource secrétée périodiquement par l’entreprise à la différence des autres moyens de financement.

De plus, il permet d’être plus réactif, face à une opportunité immédiate d’investissement, les fonds sont libres de tout usage. La réactivité de l’entreprise est plus grande, puisqu’il n’y a pas à convaincre des partenaires financiers.

* Une apparente gratuité.

L’autofinancement ne se traduit pas par l’apparition de charges financières puisqu’il s’agit de ressources produites par l’entreprise elle-même. Ce qui a pour conséquence de ne pas réduire le résultat futur de l’entreprise d’un montant égal au cout du remboursement de l’emprunt et ce pour une durée égale à l’échéance de l’emprunt.

- Les Limites de l’autofinancement.

* Montant et délai.

Les entreprises qui privilégient excessivement l’autofinancement dans leurs ressources financières risquent de se développer trop lentement, faute de moyens suffisants et donc de ne plus être compétitive face à leurs concurrents. En effet, il faut quelquefois attendre plusieurs années avant générer un montant suffisamment élève pour financer l’investissement projeté.

* Mécontentement des actionnaires.

La priorité donnée à l’autofinancement peut se traduire par une politique de distribution de dividende peu importante ce qui risque de déplaire aux actionnaires et de ne pas favoriser la hausse du titre de l’action si celle-ci est cotée en bourse. Les actionnaires attendent un retour sur investissement important des fonds placés dans l’entreprise y compris lorsque ce financement est issu de l’entreprise elle-même. Les actionnaires comparent le capital investi avec les dividendes versés pour obtenir le rendement du capital investi. Si ce dernier est plus faible qu’un placement par exemple, les actionnaires pourraient se détourner de l’entreprise, ce qui rendrait plus difficile les augmentations de capital par la suite.

* Un gaspillage de ressources

Le caractère apparemment gratuit de cette ressource peut conduire à des gaspillages de capital investissement somptuaires ou peu rentables. En d'autres termes, il faut calculer le coût d'opportunité des fonds propres, ce qui revient à dire qu'il faut confronter le taux de rentabilité des fonds investis avec la rentabilité que peut offrir le marché dans d'autres secteurs d'activité.

* Une fiscalité désavantageuse.

La fiscalité lui est défavorable. Contrairement à l'emprunt, qui coûte des intérêts, fiscalement déductibles, le coût des fonds propres (dividendes payés aux actionnaires), représente réellement un coût du fait qu'ils sont taxés à l'impôt des sociétés, car non-déductibles.

* Impact économique inflationniste

L’autofinancement tend à engendrer ou accélérer l’inflation, les entreprises étant portées à augmenter leurs prix pour obtenir davantage d’autofinancement.

2-Un endettement bancaire peut-il être rentable

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