Tourisme durable, responsable et écotourisme

Le développement durable et les préoccupations environnementales sont de plus en plus actuelles. Ce sont des phénomènes plutôt omniprésents et nous en entendons parler à travers les médias à tous les jours. En tant que futur gestionnaire en loisir, il est de notre devoir de planifier nos services en fonction de cette nouvelle réalité. Il est donc pertinent d’observer un peu à travers le Québec quels types d’organisation s’adaptent à cette réalité justement. Le présent travail a pour but d’évaluer un milieu touristique, afin de déterminer son degré d’implication en faveur de l’environnement et du développement durable. Nous désirons faire l’état de la situation, de l’offre de service, comprendre leurs valeurs, puis interroger une personne de ce milieu pour s’informer de ses modes de gestion de l’organisation. Aussi, nous désirons en savoir plus sur ses programmes et finalement, constater si l’offre de services semble causer des impacts plutôt majeurs ou bien mineurs sur l’environnement. D’ailleurs, nous avons choisi un milieu qui dessert les jeunes, car nous trouvons que ce sont eux les prochains qui pourront agir et prendre nos places pour effectuer de la sensibilisation à la protection et la conservation de l’environnement. Nous ferons finalement certaines recommandations, s’il y a lieu

Tourisme durable, responsable et écotourisme

Le tourisme durable s’est développé selon un grand mouvement environnemental et par une prise de conscience des individus et organismes vivant et oeuvrant sur cette planète. Il découle directement de la notion de développement durable. Le tourisme durable apparaît dans les années 1970. C’est en 1972, lors de La Conférence des Nations Unies sur le développement humain, qui a eu lieu à Stockholm, que le tourisme durable prend son envol. À cette conférence, les participants ont accepté une déclaration de 26 principes et un plan d’action pour lutter contre la pollution. Suite à cette rencontre, en 1987 le Rapport Brundtland voit le jour. Cela a eu pour effet d’introduire la notion de développement durable à l’échelle mondiale et par le fait même de définir ce concept. La définition de ce concept est : « Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, auxquels il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des « limitations » provient du fait que l’état, nos techniques de production, notre consommation et de notre organisation sociale fait pression sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir » (UICN). Par la suite, le concept est repris par l’ONU qui invite les gouvernements a travailler en tenant compte de l’importance de l’environnement. L’objectif de ce concept est de continuer a développer mais en conciliant trois aspects, soit l’économie, le social et l’environnement. Suite au Rapport Brundtland, en 1992, il y a Le Sommet de la Terre à Rio de Janiero. La Déclaration de Rio qui a été adoptée est un compromis entre pays industrialisés et pays en voie de développement en matière de gestion de l’environnement dans un souci de le conserver et qu’il soit durable pour les générations futures. Avec les 27 principes adoptés, les gouvernements ont une obligation morale de devenir acteur du développement durable. Le plan d’action qui a pris suite à ce sommet est nommé l’agenda 21. Elle a pour but d’orienter la mise en œuvre du développement durable. C’est surtout au niveau des communautés locales et régionales que ses principes sont plus appliqués, car cet agenda mise sur une gouvernance participative.

En 1993 un guide est publié pour les communautés locales par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Le guide souligne que «l’environnement est la base des ressources naturelles et culturelles qui attirent les touristes. Par conséquent, la protection de l’environnement est essentielle pour un succès à long terme du tourisme» (Sustainable Tourism Development : A Guide for local Planners). C’est à partir de ce moment que la notion de tourisme durable voit le jour. En 1995, la Conférence mondiale sur le tourisme durable à Lanzarote définit ce principe comme étant un développement positif au point de vue économique tout en supportant l’environnement, et les communautés locales dans une perspective d’équité. En 1997, la déclaration de Berlin est faite cela pour reconnaître l’importance économique du tourisme et

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