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Thème 1 : Le Jeu

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Par   •  24 Mars 2013  •  Cours  •  1 646 Mots (7 Pages)  •  18 394 Vues

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Thème 1 : Le jeu

I. Quelques définitions du jeu

A) Première définition :

Jeux collectifs, individuels : tennis, foot, …

Jeux plus cérébral : échec, jeux de stratégies, la bataille.

Fonction principale qui semble être celle du jeu, c’est-à-dire le plaisir. On a la une définition partielle, car activités physiques ou mentales ne relèvent pas forcément du jeu.

Joueur de poker professionnel ne joue pas, il travaille.

B) Deuxième définition

Huizinga, Homo Ludens, 1938

« dénuée de tout intérêt matériel »  exclus les jeux d’argent, ils n’ont aucune place. La multiplicité des jeux d’argent, parfois le plaisir, ou le joueur pathologique (se ruine régulièrement aux jeux). Les personnes qui s’y adonnent disent qu’ils jouent, les puissances publiques gagnent de l’argent car il y a des impôts sur les jeux d’argent. Statistiquement les classes économiques les moins favorisées, s’y adonnent le plus.

Le jeu et l’activité économique, le jeu improductif car il n’y a pas de création de richesse. Le jeu crée de l’activité  ceux qui organisent.

Le jeu est nécessairement libre, pas de jeu sans envie de jouer. Si l’on est dans la contrainte, ce n’est plus du jeu.

Le jeu à toujours un espace délimité, quand on sort de la limite spatiale il y a des règles pour rentrer dans le jeu. Espace-temps, réservé, spécifique.

Les règles du jeu doivent être respectées,

Jeu sans règles  jouer avec un bout de bois, seules limites sont celles de l’imagination. La fiction remplace les règles.

Jeu fonction identitaire, construction, compréhension des identités sociales.

Le jeu activité crucial pour l’avenir des individus, le respect de l’espace où quelqu’un peut jouer est quelque chose de tout à fait important.

C’est une activité fictive, mais néanmoins réelle  un enfant de 4 ans qui voit une personne jouer aux échecs. L’enfant va faire semblant de jouer aux échecs.

II. La classification des jeux

Roger Caillois  quelle est l’attitude fondamentale du joueur, face au jeu ?

Oppose 4 grandes catégories de jeu :

- Le joueur s’inscrit dans le jeu avec le désir de compétition  agôn (grec). Jeux d’intérieur, extérieur, plus cérébraux,…

- Les jeux de hasard  les aléas. Loto, roulette, ce que l’on gratte ...

- Les jeux de simulacre  mimicry. Les jeux où on joue à des rôles, princesse, …

- Jeux avec une recherche de sensations, de vertiges  les jeux ilinx.

Pour chaque catégorie de jeux, on peut les regrouper en deux pôles :

- Un pôle de la fantaisie, de l’improvisation  paidia

- Un pôle du ludus, qui répond à des besoins d’introduire des règles, très strictes.

1. Les jeux de compétition, l’agôn

On postule au départ pour l’égalité des chances, elle n’est pas toujours réalisée. Si elle ne l’est pas, le jeu peut parfois perdre de son intérêt.

On peut rétablir l’inégalité, en introduisant des aléas.

L’agôn c’est la forme pure du mérite personnel, il y a des formes structurées de la compétition.

2. Les jeux de hasard

Le joueur est passif, il s’en remet au destin. L’aléa nie le mérite personnel, il le ridiculise même quelque part. Le joueur ne compte pas sur lui, mais sur tout c’est-à-dire qu’il va essayer de voir s’il n’y a pas des indices (par exemple : « aujourd’hui c’est mon jours de chance »). Le joueur va essayer de maitriser son destin, à travers la façon de lancer le dé par exemple.

Chez les animaux, les jeux de compétition existent, les jeux de simulacres aussi. La recherche de vertiges elle est connue également, chez les animaux. Le seul jeu que les animaux ne pratiquent pas, sont les jeux de hasard.

Les enfants jouent moins aux jeux de hasard que les adultes, pour eux jouer c’est agir or les jeux de hasard placent les individus dans une position passive.

Point commun entre jeu de hasard et de compétition  création d’une égalité entre les joueurs.

3. Les jeux de simulacre

Jeu qui suppose l’acceptation d’une illusion, c’est-à-dire entrer dans un univers particulier celui du jeu. On joue à être un autre, on endosse une autre peau.

Derrière ces jeux il y a toute la question de l’imitation, qui est une des bases de la construction de l’identité.

Il y a une tentative d’incorporer les qualités du héros que l’on imite, et qui ont des fonctions à la fois sociologique et psychologique essentielles.

Le jeu dans un grand nombre de situation thérapeutique, est un outil parmi les plus importants qui soient.

Les bébés de quelques semaines :

- Soumis à son physique : digestion, sommeil, besoins, …

- En interaction avec l’autre, le mouvement des pieds des bébés étaient en rythme.

- Le temps où on laisse le bébé tranquille avec lui-même, tranquille du côté de son corps, pas sollicité dans un moment d’échange mais présence de quelqu’un qui est occupé à son activité.

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