The Change I Want To Make

The Change I Want To Make

Le changement est une nécessité, le changement est une bénédiction, le changement est le début de tout début. Le changement nous fait peur, sans doute parce qu’il attire d’énormes frayeurs enfouies au fin fond de nous. Le changement est tout simplement une menace au doux foyer qu’on protège si férocement. Cet équilibre soi-disant qui nous rassure alors qu’on n’y tient pas vraiment est le seul obstacle crée par notre propre perception du concept « changement ». Forcé à accepter cette réalité, cette commodité se voyant en danger, nous fais ressentir également ce déséquilibre et on se retrouve piégé derrière des barreaux qu’on a nous même montés, des dogmes qui sont l’œuvre de nos frayeurs les plus profondes et les plus intimes. L’ironie du sort fait que toute cette pièce montée ne fut l’œuvre de personne d’autre mis à part nous-mêmes. Mais pourquoi ignorer le changement ? Pourquoi rechigner de nouvelles perspectives qui se présentent sur notre chemin ? De quoi avons-nous réellement peur ?

Le changement que je veux faire, c’est en fait d’accepter le changement. Certes, la vie nécessite plusieurs domaines où le changement demeure parfaitement indispensable et des plus alarmants. Or, avant de réaliser un acte ou de mettre en œuvre une manœuvre ou exploiter une idée, la raison veut que l’on soit d’abord maitre de ses propres convictions et premier applicateur des ses objectifs. Si la vie, dans tous ses aspects sociaux, économiques et politiques, veut jouir de l’épanouissement et de la prospérité tant désirés, le changement doit d’abord émaner de soi-même pour étendre la sphère du renouveau, symbole à part entier d’audace et de bonne volonté. La persévérance et le courage de suivre des pas inconnus, un chemin tout autant invraisemblable qu’inimaginable sont en réalité la vraie définition du changement. Cette peur que l’on ressent fasse à l’inconnu, l’angoisse devant la constatation de l’absence de garantie ou de n’importe quel soutient quelconque marquent l’authentique bravoure qui couronne tout sentier de changement, armé d’une foi révolue à laquelle on s’attache avec certitude et une croyance aveugle, essayant de nous persuader chaque instant d’avantage de notre choix, sans jamais relâcher prise.

Le changement est-il synonyme de réussite ? Est-il toujours porteur de richesse ? Je dirai plutôt que le changement marque une preuve en une croyance dont on s’attache avec fermeté et ténacité. Le résultat n’est pas vraiment équivalent de l’output final mais plutôt de la consistance de ses principes. Le changement incarne une maturité chez son propriétaire, un sens de responsabilité irréfutable et par-dessus tout, une valeur ajoutée capitale. Notre monde se voit à la lisière d’une ère ou tout le monde se voit préoccupée par l’évolution anoblie des divers engagements politiques, sociaux et économiques. Or, un cheminement vers un avenir meilleur, exige un piédestal crucial de la personnalité de tout individu.

Sans croyance en soi, on ne peut défendre son opinion, on ne peut protéger ses principes ni ses projets, on ne peut envisager aucune perspective future puisqu’on se condamne à demeurer dans un présent de plus en plus dépassé. Le changement est l’élément vital de toute ascension notable. Gravir le chemin du succès s’avère être, non un résultat fort escompté, mais plutôt la voix même du changement. Le changement que je veux réaliser, en tant qu’individu est de permettre aux gens de se connaitre dans la transparence cristalline de leurs âmes, d’accepter leurs peines comme leurs joies, leurs passés douloureux comme leurs avenirs incertains, de faire face au présent stressant et d’accepter les mutations qui se succèderont sur son chemin. Le changement saura éclore aux yeux et dans l’esprit de ses vrais partisans, de ceux en qui sauront ouïr l’écho de ce changement, de toutes les conséquences qui s’en suivront.

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