TPE sur l'évolution du rôle de l'école

TPE

Delaval Camille

Nicolas Plahiers

François Théo

Raphael Loffer

Elisa Willerval

L’évolution du rôle de l’école :

Depuis l’apparition de l’école au Moyen âge (entre le Vème et le XVème siècle), celle-ci n’a fait que s’améliorer. Lors de toutes ces années, les enfants s’investissent dans le travail scolaire pour peut-être avoir une chance de réussir et d’avoir un métier qui leur conviennent. Mais la réussite des parents influencent-elles sur la réussite des enfants du XIXème siècle à nos jours? Dans un premier temps, nous verrons depuis quand l’école existe, l’influence de la famille, l’argent et le revenu  puis le milieu social d’appartenance de chaque individus. Dans un second temps nous distinguerons la réussite scolaire de la réussite professionnelle.

1) L’apparition de l’école :

L’école apparait au Moyen âge c'est-à-dire du V eme siècle jusqu’au XV eme siècle sous un régime appelé régime féodal (= système politique ayant notamment existé en Europe entre le X siècle et le XII, dans lequel l’autorité centrale s’associe avec les seigneurs locaux et ceux-ci avec leur population selon un système complet d’obligations et de service). Elle est aussi ancienne que l'écriture. Les Grecs et les Romains enseignaient à leurs élèves la grammaire, la rhétorique (= ensemble de procédés constituant l’art du bien-dire, de l’éloquence), la culture... Mais on dit souvent que l'école telle que nous la connaissons a été inventée par Charlemagne. En 789, des lois sont mises en place pour rendre l'instruction possible pour tous, les plus pauvres comme les plus riches. De 1870 à 1940, la III république s’installe, durant celle-ci la loi Ferry apparaît entre 1881 et 1882 qui consiste à rendre l’école gratuite et obligatoire. L’enseignement public et laïque à partir de 6 ans. A l’origine, la scolarisation est obligatoire jusqu'à l’âge de 13ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 aout 1936. Depuis l’ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959, elle a été prolongée jusqu’à l’âge de 16ans.

Grâce à la loi du 16 juin 1881, l’école est gratuite et obligatoire de 6 à 13 ans. Ces 2 lois sont liées car tout le monde auparavant ne pouvait pas se payer le luxe d’aller à l’école (lois Ferry).

Lorsque la loi du 28 mars 1882 fut déclarée l’école est devenue  laïque.

2) Les capacités intellectuelles et la réussite scolaire sont d’origine sociale et génétique !

Les enfants d’une même fratrie d’origine ouvrière auront des QI, capacités intellectuelles et résultats scolaires correspondant exactement au milieu social dans lequel ils sont élevés. Elevé par des cadres, l’enfant d’origine ouvrière développera les mêmes capacités que celles attendues de sa classe sociale d’éducation.

L’école du 19e siècle à aujourd’hui:

Pendant des siècles, la plupart des enfants ont travaillé dès leur plus jeune âge. A la campagne, ils étaient employés aux travaux des champs. A la ville, ils aidaient leurs parents artisans. Le travail se faisait en famille et ils devenaient souvent ce qu'était leurs père : paysan, maçon, ouvrier...

Ainsi, très jeunes, ils apprenaient le métier.

Certains enfants, issus de familles nombreuses, étaient placés comme ouvriers dans des fermes ou chez des patrons.

Seules les familles aisées pouvaient envoyer leurs enfants à l'école privée.

Pendant des siècles, la plupart des enfants de famille modeste ont toujours travaillé dès leur plus jeune âge. La loi du 28 mars 1882 (loi Jules Ferry) rend l'école obligatoire, laïque c'est-à-dire que l’on sépare l’église et l’état et publique pour les enfants de 6 à 13 ans. Cette loi permet à chacun d'avoir un minimum d'instruction et de pouvoir lire, écrire et compter afin de mieux se débrouiller plus tard dans sa vie d'adulte.

Le progrès de la scolarisation se développe d’abord avec la loi Guizot(1833), puis avec la loi Duruy.

François Guizot, alors ministre de l’instruction publique, va déposer une loi organisant l'enseignement primaire autour de deux principes : la liberté de l'instruction primaire qui sera privée ou publique et l'organisation d'un enseignement primaire public.

La réussite peut être perçue différemment d’une personne à l’autre. Elle est généralement définie par une issue favorable, soit une action, une œuvre, connaissant le succès. Pour certaines personnes, la réussite se matérialise par l’argent, pour d’autres par les diplômes, la famille, le groupe de pairs.

a réussite est-elle directement liée à l’argent ? C’est ce que nous allons essayer de comprendre et d’analyser durant ce TPE.

De nos jours, comme nous le verrons ensuite, on retrouve fréquemment l’argent comme indissociable de la réussite.

I)Le milieu social d’appartenance influence t’il la réussite scolaire ?

A) La réussite scolaire progresse.  

Ils étaient 540 000, tous âgés de 15 ans, répartis aux quatre coins de la planète (72 pays), à plancher sur les mêmes exercices : l’enquête Pisa, publiée tous les trois ans par l’OCDE (= Organisation de Coopération et de Développement Économiques).

Pisa évalue les élèves non pas sur des exercices scolaires mais plutôt des mises en situation, proches de la vie réelle, pour évaluer si à l’approche du terme de leur scolarité obligatoire, «les élèves possèdent certaines compétences essentielles pour participer à nos sociétés modernes» (dixit l’étude). En France, un échantillon de 6 000 élèves ont passé les tests en 2015, avec un seul dénominateur commun : tous étaient âgés de 15 ans. Du coup, certains étaient encore au collège, d’autres au lycée (général, professionnel ou techno).

La France, toujours dans la moyenne…

Si l’on regarde le tableau général, la France reste dans la moyenne des pays de l’OCDE. En sciences, nos élèves sont dans le peloton du milieu, aux côtés de l’Autriche, des Etats-Unis et de la Suède. La France obtient le même score en sciences qu’en 2006, «les performances sont donc stables depuis dix ans», indique l’étude. Nous sommes également dans la moyenne en maths, le niveau général n’a pas bougé depuis 2012 après une baisse significative entre 2003 et 2012. Et petite réjouissance : en compréhension de l’écrit, la France progresse un petit peu, dépassant de cinq points la moyenne de l’OCDE. Raisons avancées par les analystes de l’OCDE : les garçons ont progressé entre 2009 et 2015, ainsi que le nombre «d’élèves très performants» (l’élite).

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