TPE Photoreporters de Guerre

TPE

Photo-reporter de guerre

Thème commun : éthique et responsabilité

Piste de travail : éthique et médias

Problématique : Comment les photos-reporters de guerre gardent-ils une éthique dans des événements immoraux ?

Photographes : James Nachtwey (étude de cas)

                 Jean Hatzfeld

                 Robert Capa

                 Marc Riboud

 Kevin Carter (accroche)

Le photo-reporter de guerre transmet aux différents médias les clichés qui viendront compléter les articles d'actualité en rapport avec les multiples conflits présents dans le monde. Plus que de simples illustrations, ces photos sont des informations inédites. Elles racontent un moment de l'histoire, suscitent une émotion, à travers l'intention de celui qui les prend.

-Analyse du photo-reporter de guerre

-Choix du départ et entrée en terre hostile

-Déroulement du reportage sur le terrain

Plan :

        INTRODUCTION : Accroche Kevin Carter avec transition sur James Nachtwey

I – FAIRE FACE A LA SITUATION EN TEMPS REEL

1) La vie de photo-reporter de guerre (Mat)

2) Informer et faire réagir (Em)

3) Diverses réactions face au danger (HBD)

II – S’IMPOSER UNE MORALE ET UNE ETHIQUE

1) Humain et photographe (Proximité) (HBD)

2) Gérer les émotions ressenties (Em)

3) Des choix en conséquences (Mat)

SOMMAIRE

Introduction……………………………………………………………………3

I – FAIRE FACE A LA SITUATION EN TEMPS REEL…………...……….5

II – S’IMPOSER UNE MORALE ET UNE ETHIQUE………………….….10

Conclusion……………………………………………………………………...?

Annexes :

        Sources………………………………………………………………

        Bibliographie…………………………………………………………

INTRODUCTION

Récompensé du Prix Pulitzer, en 1993, pour sa célèbre photographie d’un vautour attendant de dévorer un enfant souffrant de la famine, le photo-reporter de guerre sud-africain Kevin Carter, aurait subi les conséquences du choix de ce métier et aurait donc fini par se suicider à force d’être rongé par ses souvenirs. Ce cliché prit au Soudan pendant la Guerre Civile soudanaise lui valut de ce fait de nombreuses critiques préjudiciables qui le feront entrer dans une profonde dépression. Avant de se donner la mort, il laisse ce mot : « Je suis déprimé… […] Je suis hanté par les vifs souvenirs de tueries et de cadavres et de colère et de douleur… d'enfants mourant de faim ou blessés, de fous de la gâchette, souvent des policiers, de bourreaux…».

Le rôle du photo-reporter de guerre est d’informer et de faire réagir les populations à travers des photographies, cependant, ils se doivent d’essayer de garder une certaine éthique et morale. L'éthique est une science philosophique qui s’interroge sur les valeurs de l'existence, la conduite d’un individu, la notion de "bien" et sur des questions de mœurs ou de morale. De plus, l’éthique peut être caractérisée comme une réflexion sur les comportements à suivre pour humaniser le monde. La morale, elle, se base sur un ensemble de principes et de valeurs qui permettent de différencier le bien du mal, qu’il faudrait respecter.

D’après Reporters Sans Frontières, en 2016, 59 journalistes dont 11 photo-reporter de guerre sont morts dans différents pays (Syrie, Yémen, Kenya, Irak, Afghanistan) en exerçant leur fonction d’informateur. Ceci dénonce la dangerosité de cette profession. Les photo-reporters de guerre sont sur le terrain lors de conflits très dangereux et malgré les nombreuses victimes, ils continuent de s’y rendre pour exercer leur passion.

Nous allons nous intéresser au métier et au rôle du photo-reporter de guerre puis nous demander comment gardent-ils une éthique dans de tels évènements immoraux ?

Dans un premier temps nous verrons comment ils font face à la situation en temps réel, ensuite de quelle manière ils s’imposent une morale et une éthique.

[pic 1]

I – FAIRE FACE A LA SITUATION EN TEMPS REEL

1. La vie de photo-reporter de guerre

Un photographe, ou photo-reporter de guerre, est un photographe professionnel, spécialisé dans la photographie de conflits armés. Son rôle consiste à rapporter un témoignage illustré des différentes luttes armées (ou pas) de l’Histoire.

Les photo-reporters de guerre sont généralement associés à une agence de presse, qui leur achète leurs clichés pour ensuite les publier dans leurs journaux. Ils sont donc rémunérés par leur agence et envoyé sur le terrain uniquement à leur demande, mais sont aussi protégés par des Conventions Internationales et par les armées présentes sur le lieu du conflit. Le premier photo-reporter de guerre associé à une agence de presse, aussi archétype de ce métier, fut Robert Capa, mondialement connu, pour avoir le 6 juin 1944, sous la direction du magazine « Life », été le seul photographe du Débarquement de Normandie, et avoir prit aux côtés des soldats, sous les obus et entre les balles, cent dix neuf photos.

[pic 2]

D’autres photographes de guerre choisissent de ne pas travailler pour une agence de presse, et d’être indépendant. Ils désignent donc eux-mêmes leurs destinations, ont souvent plus de liberté mais économiquement, ils ne vivent que de la vente de leurs photos ou d’expositions de ces dernières.

La première chose pour un photographe de guerre est d’avoir un bon matériel. Dans ce genre de mission, il faut voyager extrêmement léger et le choix est donc très difficile car le photographe doit se parer à toutes éventualités (panne de boîtier, choix d’objectifs…). Bien sûr, la sécurité est primordiale, donc le gilet pare-balles et le casque se trouvent en tête de liste, placés dans un premier sac. Dans le second se trouve tout l’équipement photographique, comprenant 3 appareils photos la plupart du temps, de multiples boîtiers d’appareils photos et d’objectifs, mais aussi tout le matériel permettant de traiter et stocker les photos. Vient ensuite le matériel de transmission, composé de deux téléphones, un ou deux ordinateurs portables, une grosse multiprise et enfin des chargeurs de batterie, emmenés en double pour pallier à tout problème. Enfin, une valise avec des vêtements adaptés au lieu de destination fait partie du voyage.

...