Stage en service de gynécologie

Etudiante en deuxième année de soins infirmiers, j’ai effectué un stage de dix semaines en service de gynécologie. Nous somme à la sixième semaine de stage.

Ce jour, comme tout les autres matin je commence le tour avec l’infirmière nous arrivons alors dans la chambre de madame A, 45 ans hospitalisé pour une fausse couche tardive. Lors du Tour Madame A est souriante lorsqu’on lui demande si la nuit c’est bien déroulé, elle nous répond alors souriante que tout vas bien.

Nous finissons le tour de la matinée quand vers 9h30 madame A sonne pour nous demandé de l’aide lors de sa toilette.

Je vais donc dans la chambre pour éteindre la sonnette et expliquer a madame A que je vais chercher les affaires de toilettes et que je reviens de suite.

A mon retour alors que j’installe les affaires dans la salle de bain, je retourne pour l’aider a se mobiliser quand tout à coup madame M se met à pleurer à chaudes larmes.

Je lui demande alors «qu’est-ce qui ne va pas ? » elle ne me répond pas tout de suite et reste dans un silence. Je tente alors une autre approche en m’asseyant sur son lit avant de lui demander « vous avais mal ou vous êtes triste ? », après un cours instant de silence elle me répond ensuite « je suis fatigué et je suis triste oui. »

Madame A, à comme antécédant 3 fausses couches tardives et 1 enfant. Après avoir affirmé que je comprenais son ressenti, j’ai alors utilisé toutes mes capacités relationnelles.

J’ai pris sa main entre les miennes, gardé une vois la plus douce et apaisante possible, en tentant d’utiliser les mots les plus juste possible.

Après plusieurs minutes de réassurance je vois enfin son visage se détendre et un léger sourire lors d’une petite blague.

Je sens alors la patiente se détendre et sécher ses larmes. Après lui avoir demandé si elle voulait aller se laver, je l’accompagne jusqu’à la salle de bain et la laisser faire sa toilette.

Une question ici me semble importante et me soulève : Comment et en quoi le soignant peut-il aider à la prise en charge de la douleurs émotionnelles ?

Comment va-t-il pouvoir créer un liens avec le patient pour développer une confiance soignant soigné qui le poussera à se confier ?

Les difficultés que j’ai eu dans un premier temps a été de savoir si l’état de la patiente été du à de la douleur, de la peur, de l’angoisse ou de la tristesse.

Après avoir réussie a établir qu’elle était en souffrance émotionnel, le plus dur à été de savoir interpréter cette souffrance c’est-à-dire de savoir la cause, est-ce parce qu’elle ne pouvais pas être avec son fils et son mari où bien le fait de risqué de perdre son enfant encore un fois.

Je n’avais jamais eu affaire à une situation semblable auparavant, d’où la difficulté supplémentaire.

L’UE 4.2 étudié au semestre précédant m’à beaucoup aidé dans cette démarche, elle m’a guidé dans la façon de m’exprimer, de mener la discussion pour que la patiente trouve par elle-même mais avec mon aide une solution à son état émotionnelle.

Dans ce cas précis je pense que la communication tant verbale que non verbale fut

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