Sportif BRS

1. Tout dépend de ce que l’on entend aujourd’hui par le terme de « héros ». S’agit-il de quelqu’un qui incarne réellement un idéal et des valeurs, ou simplement de quelqu’un qui occupe le devant de la scène médiatique ? Cela dépend également du public : il accorde à tel ou tel son admiration, qui n’est peut-être pas partagée par tous : le temps, l’espace et les différences culturelles peuvent faire varier l’image de tel ou tel sportif : grande relativité de ce « culte ».

2. L’organisation actuelle de nos sociétés entraîne une médiatisation des sportifs de haut niveau (culte de la performance, valorisation du corps, culte du sport, etc…). Image positive de l’effort et de la réussite (sportive mais aussi sociale et financière). Nécessité d’avoir des icônes qui renvoient une image positive de l’humanité.

3. Néanmoins, on assiste à une altération des modèles : dopage et triche, rôle de l’argent et de la publicité (sponsorisation par des marques), salaires astronomiques difficiles à comprendre en temps de crise. Le sport n’a plus rien de naturel, et reflète beaucoup d’aspects négatifs de nos sociétés actuelles. Caractère dérisoire du sport dans l’histoire d’une nation ou d’une civilisation, malgré l’exploitation « nationaliste » qui peut en être faite parfois.

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