Se former en ligne sur le continent africain
Dissertation : Se former en ligne sur le continent africain. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar g6k.chris • 27 Novembre 2018 • Dissertation • 1 747 Mots (7 Pages) • 399 Vues
Se former en ligne en Afrique :
Comment peut-on développer des systèmes de formation en ligne adaptés [pic 1][pic 2][pic 3]
aux réalités du continent africain ?
Un système de formation en ligne
Le système des Écoles en ligne, est un concept des pays Francophones de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Il est orienté vers l’utilisation des technologies et de la communication (TIC) pour tous les usagers des établissements [pic 4]
scolaires, des universités et des centres de formations professionnelles. Ce portail numérique a l’objectif principal de donner une visibilité sur Internet des services éducatifs africains à l'échelle nationale et internationale.
Au Burkina Faso, lors d’une conférence de presse
Balguissa sawadogo / Ecodufaso.com le 24 juillet 2015, ce concept a été qualifié positivement comme “une nouvelle trouvaille », « fruit d’un partenariat” ou encore “un produit innovant” présenté par “M.Sawadogo du ministère de l’Enseignement Secondaire et Supérieur”. Il soutient le promoteur du projet M.Agbenou qui se veut rassurant du succès de cette implantation numérique dans les pays voisins : Bénin, Togo et Cote d’ivoire. Cependant, la réalité quotidienne africaine est que tout le continent est touché par des problèmes d’électricité qui perturbe les connexions Internet, indiqués sur les cartes ci-dessous :
Raccordement et fonctionnalité Le secteur énergétique [pic 5] |
Au Burkina Faso, 14 millions d’habitant n’ont pas d’électricité pour une population de 18.6 millions d’habitants en 2016 soit 75%. Cela se justifie par le “taux faible de 14% de raccordement au réseau électrique » malgré tout de « bonne qualité 70%» qui fonctionne quotidiennement.
A l’opposé au Nigéria, pays le plus peuplé en Afrique avec une population de 185.9 millions d’habitant en 2016, 93 millions d’habitant n’ont pas d'électricité soit 51 % malgré un taux élevé de raccordement de 96%, il y a que ” seulement 18% de cette installation qui fonctionne dans le quotidien.
Ces perturbations électriques paralysent forcément l'accès à internet et donc aux espaces de formations numériques en Afrique.
Le réel calvaire des étudiants sénégalais en 2014 |
[pic 6]
LeMonde.fr explique dans l’article du 23 juillet 2015 L e calvaire des étudiants de l’université virtuelle du Sénégal : A Mbour, les 400 apprenants de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) ont vécu un épisode catastrophique. Ils se sentent utilisés et pensent que leur avenir est menacé ayant été forcés à intégrer une branche universitaire qui n’est pas leur propre choix et sont entassés dans une petite salle. En effet, les premières villes équipées par le gouvernement se situent sur les côtes sénégalaises pour accéder à la fibre optique Zone accès internet .
L’Etat doit réellement réagir face à l’arrivée massive d’apprenants mais pas se précipiter à installer plusieurs infrastructures non appropriées au condition climatique (chaleur) pour l’éducation virtuelle lancée en 2013.
MOOC, pourquoi pas mais à quel prix ?
Les gouvernements africains s’orientent vers l’Enseignement numérique massif selon LeMonde.fr du 8 mai 2015 “Les universités africaines voient l’avenir en MOOC. [pic 7]
Très mitigé, certains acteurs comptent sur le MOOC qui peut fournir un savoir de haute qualité venu d’ailleurs et rêvé ouvert gratuitement à tous : Faouza
Messaoudi:“ la majorité des MOOCs émanent d'établissements privées ou grandes universités publiques étrangères”. D’autres plus réticents, militent pour la création des MOOCs avec l’Identité Africaine: Souleymane Bachir Diagne :” l’ Afrique doit montrer ce qu’elle sait faire”.
La difficulté est présente avec l’arrivée massive des Bacheliers, l’enseignement supérieur reconnu comme « parent pauvre » du système éducatif en crise par
l’insuffisance d’enseignants qualifiés au TIC, le manque
d’infrastructures, des défauts de financements qui s’ajoutent aux coupures d’électricité et de réseau : “Au Mali et en Cote d’ivoire , les universités ne parviennent à satisfaire que 10% de leur besoin en internet”selon Seydou Sissouma.
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