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Rôles et responsabilités intraveineux dans la méthode Six Sigma

Étude de cas : Rôles et responsabilités intraveineux dans la méthode Six Sigma. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2014  •  Étude de cas  •  3 050 Mots (13 Pages)  •  782 Vues

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Le plan:

I. Introduction

II. La définition du six sigma

1. L’origine de l’appellation

2. Historique

3. Le concept

4. Un exemple

III. la démarche du six sigma

1. Définir

2. Mesurer

3. Analyser

4. Améliorer

5. Contrôler

IV. Les rôles et les responsabilités dans la méthode de six sigma

V. les avantages du six sigma

VI. les inconvénients du six sigma

VII. l’utilité du six sigma

VIII. GE et six sigma

IX. Conclusion

X. Bibliographie et site internet

Introduction :

Tous les échanges économiques s'articulent autour d'un acteur principal et essentiel : le client. Qu'il soit interne ou externe, il est au centre de tous les intérêts pour une raison simple : le produit ou le service lui est destiné.

Aujourd'hui, le client demande de plus en plus de choses à ses fournisseurs, ils doivent côtoyer l'excellence ou au moins tout faire pour tendre vers la perfection. Ainsi, afin de conserver leurs clients, les entreprises sont axées sur leur satisfaction.

La solution pour réussir à satisfaire le client : c'est la méthodologie Qualité.

Initialement créée pour l'industrie, la méthode d'optimisation Six Sigma peut être utilisée pour gérer tous les projets, et donc les projets informatiques.

La définition du six sigma :

1. L’origine de l’appellation :

La lettre grecque σ (« sigma »), symbolise la variabilité statistique, encore appelé écart-type, permettant de mesurer la dispersion (répartition) des produits autour de la moyenne à l’aide d’une échelle de mesure (de 0 à 6). Plus le sigma est grand, plus la production est homogène, avec des valeurs proches de la moyenne.

Le tableau ci-dessous fait référence à l’échelle des sigmas ainsi qu’aux taux de qualité et défaut associés :

Sigma

% Qualité

% Défaut

1 30,9% 69,1%

2 69,1% 30,9%

3 93,3% 6,7%

4 99,38% 0,62%

5 99,977% 0,023%

6 99,9997% 0,00034%

Le « sigma 6 » représente donc l’objectif « idéalisé » d’un taux de défauts de 3,4 DPMO (Défauts Par Millions d’Opportunités), soit 3,4 produits défectueux sur un échantillon d’1 million, ce qui correspond à un taux de qualité de 99,9997%. Il faut cependant garder à l’esprit que l’objectif final de la méthode Six Sigma n’est pas d’atteindre la perfection, mais un niveau de qualité acceptable par les clients.

2. Historique :

• En 1931 Walter SHEWHART ingénieur des Bell Labs publie une première approche de l'utilisation de la statistique en milieu industriel, il est entouré de deux " stagiaires "Joseph JURAN et Edward DEMING qui deviennent ses disciples.

• En 1945 un jeune ingénieur démarre sa carrière chez Général Electric il se nomme Armand FEIGENBAUM, il devient en 1958 directeur mondial des opérations de fabrication et de contrôle qualité et le reste jusqu'en 1968.Il définit les principes de base de la Qualité Totale

• En 1981 Bob GALVIN Président de MOTOROLA lance une démarche de maîtrise de la dispersion de la production afin d'accroître les performances financières.

• En 1985 un ingénieur de MOTOROLA Bill SMITH, pose les bases de la démarche 6 par extension de l'usage des statistiques.

• Le déploiement ultérieur:

1993/1994: ABB

1994/1996: Allied Signal, General Electric

1996/1997: Bombardier, Nokia

1997/1999: Loockeed Martin, Sony, Polaroid, Dow, DuPont,

AMEX, Toshiba, Ford Motors

3. Le concept :

Le Six Sigma est un concept simple : c'est l’élimination de la variation et des défauts, et des chances de variation et de défauts dans les processus. On peut l'utiliser dans tous les domaines : gérer les affaires, compléter les tâches ou résoudre les problèmes.

Le Six Sigma peut être aussi vu comme un concept complexe :

- C'est une Vision, une philosophie qui doit apporter aux clients la certitude de livraison du produit ou du service sans défaut.

- C'est un indicateur (une mesure Standard) : le Sigma est en fait l'écart type de la courbe de Gauss (voir IV).

- C'est une comparaison avec les meilleurs (benchmarking) : ne pas hésiter à voir ce que font les meilleurs sur le marché, s'en inspirer et faire au moins aussi mieux.

- C’est une Méthode (le DMAIC) avec des outils (voir partie Implantation) pour se concentrer sur le client, pour s’améliorer fortement et en continu en impliquant les gens

4. Un exemple :

Prenons le cas d'une pièce

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