Rêve Te Société De Consommation

A travers les trois romans et la publicité, le corpus s’intéresse aux rapports entre la société de consommation et le rêve. M. Jouve, F. Beigbeder, G. Perec et la publicité Mentos montrent comment la société de consommation fait rêver et son impact sur l’homme.

Pour les auteurs, la société de consommation fait rêver.

F. Beigbeder dans 99 francs en 2000 explique, en tant que publicitaire, qu’il est là pour faire rêver. M. Jouve dans Communication en 2000 le confirme en disant que la publicité donne du rêve et s’en inspire. La publicité Mentos illustre cette idée en positionnant l’homme dans plusieurs situations différentes en même temps.

Dans les quatre documents, la société de consommation permet de rêver d’espace et d’idéal. F. Beigbeder le confirme avec un monde parfait et idéal. G. Perec dans Les Choses en 1965, décrit bien cette idée avec le rêve d’espace du couple qui imagine l’agrandissement de leur appartement. La publicité Mentos complète cette idée avec la profondeur de l’image et aux situations qui sont toutes en extérieur.

Les trois auteurs montrent également que le rêve d’avoir permet d’exister. Pour F. Beigbeder, consommer permet d’exister et pour M. Jouve, le rêve est indispensable pour survivre. En décrivant le rêve d’avoir du couple, G. Perec montre que ce couple souhaite appartenir à la classe supérieure.

De par le fait que la société de consommation fasse rêver, elle engendre des impacts sur l’homme.

Les documents mettent en avant l’envie de toujours en vouloir plus et la souffrance qu’elle apporte à l’homme.

F. Beigbeder montre que la publicité incite à la surconsommation avec des nouveautés régulières et des besoins créés. M. Jouve le rejoint en expliquant que la publicité est éphémère comme le rêve qui dure qu’un court instant.

Les auteurs associent le rêve d’avoir à la souffrance car il est inaccessible et que l’homme revient toujours à la réalité. F. Beigbeder explique que pour consommer, l’homme doit être malheureux et en souffrance. Il profite de leur malheur pour créer de nouveaux besoins. G. Perec appuie cette idée en expliquant que le rêve du couple est inaccessible par manque de moyen et qu’ils sont paralysés par la grandeur de leur désir, cela montre leur souffrance. Cette idée est renforcée par la publicité Mentos qui par la profondeur et le paysage lointain, montre le côté inaccessible.

Pour conclure, les quatre documents montrent que la société de consommation fait rêver tout en apportant de la souffrance et de la frustration à l’homme.

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