Réforme Baccalauréat

Dans la lignée de la réforme du lycée, les épreuves de la session 2013 du baccalauréat vont changer. Une modification de taille, avec la mise en place d’une évaluation des compétences orales des candidats en langues vivantes.

En 2013, il ne sera plus possible d’avoir le bac en étant évalué seulement sur ses compétences écrites en langue vivante 1 et en LV2 (langue vivante 2) aux bacs S et L. Dans ces séries, l’écrit demeure dans les épreuves terminales pour les deux langues. Ce qui change, c’est l’introduction d’une épreuve écrite en LV2 pour les candidats au bac ES et l’évaluation des compétences orales pour tous les candidats au bac général en 2013.

En série L, les bacheliers passeront un oral de 30 minutes en LV1 et en LV2, au cours des épreuves terminales. Un coefficient 4 sera attribué à la note globale.

Pour les séries ES et S, le texte paru le 25 août 2011 et modifiant l’arrêté relatif aux épreuves du baccalauréat général prévoit qu’ « une évaluation orale [soit] effectuée en cours d’année » et qu’elle ait lieu « dans le cadre habituel de formation de l’élève ».

Evaluation critériée d'une compréhension orale

Balseros en busca de la esperanza

Témoignage d’une cubaine

Vivait dans le centre de la Havane

Contexte économique et politique?: crise et répression

Sentiments de la narratrice?: désespérée, épuisée, faim et désillusion

On avait informé les cubains que certains voulaient partir, les côtes n’étaient pas surveillées

Les gens ont commencé à construire des balsas dans les sous-sols de leurs maisons

Dans la rue, des gens passaient avec des tables?, des vieux caoutchouc et tout matériel pouvant flotter pour construire «?la balsa du salut?», «?la balsa de la liberté?»

La narratrice a été témoin?: elle a vu un groupe de jeunes charger une balsa et elle l’a suivi jusqu’à ce qu’ils mettent la balsa à l’eau. Elle pouvait contenir 13 personnes

RESUME

L’enregistrement est le témoignage d’une cubaine nous racontant la situation de Cuba lorsqu’elle vivait dans le centre de la Havane, en pleine crise des «?balseros?» en 1994, dans un pays fragilisé par la crise économique et la répression. Elle-même partageait le désespoir l’épuisement et la désillusion de nombreux cubains. Ainsi, certains se sont mis à rêver d’un meilleur endroit pour vivre, quand on leur a annoncé que les côtes n’étaient pas surveillées. Alors, la vie s’organisait autour de la construction de balsas, faites pour pouvoir traverser la mer. Les cubains rassemblaient tout matériau pouvant flotter?: chambre à air, planches, caoutchouc, polystyrène… pour construire «?la balsa du salut?», «?la balsa de la liberté?», comme si ces embarcations fabriquées avec tout et n’importe quoi pouvaient leur ouvrir la

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