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Relation Banque Entreprise

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Par   •  18 Août 2012  •  7 299 Mots (30 Pages)  •  5 202 Vues

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Introduction

La relation banque - entreprise a plus évolué lors des quinze dernières années du siècle que durant toute la période qui les a précédé. Cette évolution profonde s’est opérée sur trois axes majeurs qu’il convient de distinguer : les clients, l’actionnaire et les processus.

La relation banque - entreprise se caractérise par une certaine subtilité : l'entreprise veut concilier deux types de besoins essentiels, que sont l’accès à des compétences financières ainsi qu'à des services et à des sources de financement – toutes choses qui peuvent découler d'un rapport étroit avec une banque –, et conserver par ailleurs une grande latitude dans son fonctionnement. Les entreprises exploitent de plus en plus les possibilités apportées par la globalisation de l'économie, et le fait d'entretenir des rapports étroits avec une banque capable de fournir des services et des conseils à l'échelle mondiale, leur confère un avantage concurrentiel considérable. Le choix du banquier partenaire, pouvant assurer une relation profitable pour l'entreprise, n'est plus exclusif. L'époque où l'entreprise entretenait avec son banquier une relation « particulière » – voir exclusive – est révolue. Les entreprises ont des relations avec plusieurs banques, choisies en fonction des produits et des services où elles sont compétitives, ainsi que selon différents autres critères.

Conformément au métier d’un intermédiaire financier, les banques sont exposées, dans le cadre de leur activité, à des risques divers dont le risque de crédit ou risque de défaut de remboursement des prêts est le plus ancien et, encore aujourd’hui, le plus important. En effet, avec la montée du risque, le renforcement de la réglementation bancaire est devenu un impératif. Cette dernière a pour mission de promouvoir la stabilité et la sécurité du système financier en édictant des normes prudentielles s’appliquant aux banques et par des actions de supervision préventives destinées à éviter les crises.

Les réglementations nationales poursuivent traditionnellement trois types d’objectifs : la protection des déposants contre le risque de faillite, la sécurité des systèmes de paiement et la prévention du risque systémique, c'est-à-dire le risque qu’une défaillance bancaire ne se propage aux autres acteurs et ne bloque le système.

A cet égard, la question qui nous interpelle est la suivante :

Axe 1 : Les types de crédit accordés aux entreprises

Dans un monde globalisé, où la concurrence est devenue très rude entre les entreprises, où les crédits clients sont nécessaires pour s'accaparer de nouvelles parts de marché, et où le développement des marchés financiers est extraordinaire, l'entreprise doit trouver des sources de financement pour son cycle d'exploitation et chercher à optimiser les coûts liés à ces financements. L'insuffisance des capitaux propres se manifeste lors de la réalisation des événements importants dans la vie de l’entreprise tels que des projets d'investissements ou restructurations diverses. Le financement de ces opérations nécessite couramment un apport important de capitaux propres car d'une part les ressources d'autofinancement, si elles existent, ne leur permettent pas de faire face à leurs besoins financiers et d'autre part les associés sont incapables d'apporter les fonds nécessaires. L'appel à l'extérieur, tel que le secteur bancaire, pour une augmentation des fonds propres apparaît comme une fatalité à l'égard de l'insuffisance des sources internes de financement.

Pour atténuer les effets du phénomène de l'insuffisance chronique des capitaux propres sur les équilibres financiers des entreprises, le système bancaire a été conduit depuis de nombreuses années à intervenir de plus en plus largement dans le financement des entreprises, que ce soit sous forme de crédit à court terme ou de crédit à long ou moyen terme.

1- les techniques de financement à court terme

On désigne sous le terme des crédits à court terme l'ensemble des techniques de financement spécialisées relatives aux opérations du cycle d'exploitation et d'autre part des moyens de financement dont la durée est extrêmement courte, de quelques jours à quelques mois. Pour préciser cette définition, il faut examiner la nature des opérations auxquelles le crédit est attaché. Ainsi, suivant la durée du cycle de production ou de commercialisation, le crédit à court terme peut être relativement long et atteindre une période de l'ordre d'un an, on désigne alors ces crédits sous le nom de court terme prolongé, et on les distingue des opérations plus courtes qui portent sur une période de trois à six mois.

En raison de l'absence de garantie hypothécaire et de leur caractère court terme, ces crédits sont particulièrement risqués pour les banques. Ils sont donc octroyés après une étude approfondie des besoins à satisfaire et de la structure financière de l'entreprise.

1-1 La facilité de caisse

La facilité de caisse est essentiellement destinée à donner à la trésorerie une élasticité de fonctionnement .Elle est consentie aux entreprises pour leur permettre de faire face aux décalages de très courte durée qui peuvent affecter leur trésorerie à certaines périodes, notamment lors des échéances fournisseurs, de payé du personnel ou du règlement de la TVA.

1-2 Le découvert

La notion de découvert est fort imprécise. Les entreprises utilisent généralement ce mot en pensant à une aide bancaire par caisse, plus ou moins longue, sans faire distinction ni dans le temps ni dans l'objet entre la facilité et le découvert. Les banquiers ont coutume de dire qu'un compte en position débitrice est « à découvert ».

Le découvert, appelé également « crédit blanc», ne porte pas en lui-même son dénouement (créance commerciale en garantie).Sa bonne fin résulte de la qualité de la gestion du client et peut être contrariée par des phénomènes internes ou externes à l'entreprise : hausse salariales, recherches infructueuses, mévente passagère, perte de marchés, faillite de clients, etc.

1-3 L'escompte commercial

La mobilisation auprès de l'appareil bancaire à travers l'escompte des créances commerciales que les entreprises

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