Recherche Chlamydia Trachomatis

Nom scientifique du microorganisme (1 pt)

Chlamydia trachomatis

Caractéristiques morphologiques et particularités du microorganisme (5 pts)

Type de microorganisme, grosseur, Gram, structures cellulaires particulières, type de spores (mycète), type d’acide nucléique (virus), toxines, mode de reproduction, etc.

Chlamydia trachomatis est un bacille à Gram négatif, parasite intracellulaire obligatoire. Son réservoir est strictement humain possédant un tropisme tout particulier pour les muqueuses génitales et oculaires. Un tropisme étant une réaction d’orientation. Sa survie dans les vacuoles cytoplasmiques, compartiments délimités par une membrane, de la cellule parasitée est possible par sa capacité à inhiber le complexe de fusion phagosome-lysosome. La Chlamydia ne peut survivre sans les humains car elle a besoin d’ATP pour se reproduire. Cette bactérie agit comme un virus car elle est infectieuse, mais inactive, elle dépend des molécules de son organisme hôte pour se reproduire. Il s’agit d’une bactérie dimorphisme, dont le mâle et la femelle sont différents, avec un cycle de vie en deux phases. Il existe un corps élémentaire et un corps réticulé. Le corps élémentaire se fixe et pénètre dans la cellule hôte, tandis que le corps réticulaire favorise l’activité métabolique et la reproduction par fission binaire. La fission binaire est la forme de reproduction et de division cellulaire la plus commune des procaryotes. Une cellule, après avoir répliqué son matériel génétique, se divise en deux, chaque partie contient une copie du matériel génétique et deux nouvelles cellules parfaitement individualisées sont finalement créées. Des scientifiques ont récemment mis en évidence une toxine chez Chlamydia trachomatis qui permet d’expliquer pourquoi certaines souches conduisent à des infections chroniques. Un gène comparable à celui de la toxine B de Clostridium difficile a été identifié. Cette toxine permet notamment à Clostridium difficile de franchir les muqueuses.

Signes et symptômes de la maladie (3 pts)

Avec les définitions

Les personnes atteintes de la chlamydia ne présentent pas toujours de signes et symptômes. 75 % des femmes et plus de 50 % des hommes ne présentent aucun signe d'infection. Si des symptômes apparaissent, ils se manifesteront une à trois semaines après l'exposition à l'agent infectieux. Chez l’homme, la chlamydia débute généralement dans l’urètre. Les symptômes sont souvent intermittents ou ne peuvent être décelés que lors de la première urine de la journée. Il s’agit d’écoulements blanchâtres ou jaunâtres provenant du pénis, rougeur, gonflement, démangeaisons, sensation de brûlure autour de l’ouverture du pénis et d’une sensation douloureuse de brûlure au moment d’uriner. Chez la femme, l’infection débute généralement dans le col de l’utérus. Bien que les symptômes soient plus rares chez la femme, ils comprennent une douleur au bas de l’abdomen, des douleurs durant les rapports sexuels, des écoulements jaunâtres pouvant avoir une mauvaise odeur, des saignements entre les menstruations et après les rapports sexuels et une sensation douloureuse de brûlure au moment d’uriner. Tant chez la femme que chez l’homme, la chlamydia peut infecter le rectum et provoquer des démangeaisons et hémorragies rectales, une douleur au moment de déféquer et des écoulements semblables à du mucus. Si les yeux sont infectés par la chlamydia, on parle de gonflement des paupières, d’une rougeur, de démangeaisons et d’écoulements des yeux. Des infections oculaires surviennent chez environ 30 % à 50 % des bébés nés de mères infectées et l'infection se produit généralement dans les deux semaines suivant l'accouchement.

Complications possibles

(3

...