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Qu’est ce que l’histoire ?

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Par   •  2 Mars 2012  •  10 194 Mots (41 Pages)  •  1 288 Vues

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I) Histoire

Qu’est ce que l’histoire ?

a) Temps et Histoire

1) la notion de temps

Quand on parle d’histoire on parle forcément du problème du temps. Mais il ne faut pas confondre temps et histoire.

Ouvrage André Lalande Vocabulaire technique et critique de la philosophie. et

Définition du temps : « Le temps c’est la période qui va d’un évènement antérieur à un évènement postérieur. »

Le temps c’est un période, quelque chose de délimité. Le temps renvoie à une certaine représentation du monde qui est structurée autour d’une distinction entre l’avant et l’après.

Quelque part on a une intuition du temps mais après tout c’est difficile de savoir en quoi il consiste réellement.

Sur cette base on va développer des interprétations du temps et l’histoire c’est précisément l’interprétation du temps.

Traité du sablier Ernst Jünger 1895 1998: différente façon de visualiser le temps : quand on regarde une montre de façon circulaire par les aiguilles, ou linéaire comme le sable dans le sablier. Ouvrage le plus connu de cet auteur est orage d’acier qui relate son expérience de la guerre. Le traité du rebelle.

2) La distinction entre le temps et l’histoire

On peut partir de l’expérience de temps. En philosophie qui s’occupe des expériences de la conscience qui est la phénoménologie.

Le phénomène c’est l’apparence des choses.

La phénoménologie c’est l’étude des expériences de la conscience.

On peut faire une phénoménologie du temps c à d étudier notre expérience du temps.

On peut dire que si on scrute notre expérience du temps on peut rencontrer le sentiment de la fugacité. Inversement, on peut avoir le sentiment que le temps s’écoule lentement c’est comme l’expérience d’un écoulement.

Mais si on analyse notre expérience du temps finalement notre conscience du temps est réduite à un instant. On est enfermé dans un instant.

Nicolas de Kues est un théologien né à Trèves en 1401 1464

Sur la question du temps il a écrit un livre qui s’intitule De visione Dei en 1453 (la vision de Dieu)

Dans le livre il distingue :

- la vision de l’homme sur le monde

- et le regard de Dieu sur le monde.

→ Il constate que le regard de l’homme sur le monde est toujours limité. C’est toujours un point de vue qui est limité à un lieu et à un instant.

Il parle de la vue de l’intellect (oculus mentis) La vue de l’intellect pour l’homme « est réduit à un temps et à des lieux précis du monde, à des objets particuliers et à d’autres conditions semblable. »

Il ajoute d’autres considérations sur ce sujet « notre vue suit les passions du corps et de l’âme »

Il va résumer en quelque mot la vie de l’homme « ainsi on voit d’abord avec amour et joie, puis avec douleur et colère, d’abord comme un enfant, puis comme un homme, et enfin avec sérieux comme un vieillard »

Notre vision du monde est conditionnée par nos situations dans le temps et dans l’espace mais aussi par nos passions.

Il se pose la question de savoir quel est le regard que Dieu peut porter sur le monde

Bien évidemment, il constate que s’il on doit analyser la notion de Dieu il faut admettre que Dieu n’est pas soumis aux limites des hommes. Son regard n’est limité ni par le temps ni par l’espace. Dieu voit en même temps tous les instants successifs, tous les lieux.

Le point de départ de sa réflexion est l’image d’un personnage qui regard et chaque spectateur à l’impression d’être regardé par ce visage même si l’on bouge dans l’espace. C’est la métaphore qu’il donne pour le regard de Dieu sur le monde.

Nicolas de Kues définit la vision de Dieu comme une vue absolue c à d un regard réunissant simultanément tous les lieux et tous les instants en une seule vue. C’est donc le regard divin sur le monde.

Le temps est une expérience fugitive. L’histoire c’est l’ambition de reconstituer la succession de tous les instants.

Par exemple il y a ce que l’on appelle l’histoire universelle qui décrit l’histoire de l’humanité voire même l’histoire de la Terre.

L’histoire est une construction sociale c à d qu’on va se représenter l’histoire d’une certaine façon dans une société donnée. On a aussi cette volonté de reconstruire une histoire des idées, de la pensée.

L’histoire c’est une discipline scientifique qui a pour objectif la conception d’une représentation du temps.

b) Mémoire et histoire

1) La définition de la mémoire

Il va de soit qu’il y a un lien entre l’histoire et la mémoire.

La mémoire selon le dictionnaire de Lalande est une fonction psychique. Ici la mémoire renvoie aux souvenirs. C’est une faculté psychique qui consiste donc à conserver le souvenir. Ceci est le volet individuel de la mémoire.

On peut distinguer un autre aspect de la mémoire qui est la mémoire sociale qui ne figure pas dans ce dictionnaire.

Les sociétés aussi se souviennent. L’histoire renvoie à la mémorisation par une société d’un ensemble d’évènement ;

Depuis une 50aine d’années est apparue la mémoire informatique. On peut définir en cybernétique la mémoire comme un mécanisme de stockage et de conservation d’informations en vue d’une utilisation ultérieure. On ne mémorise pas les informations de façon gratuite, la mémoire a une fonction dans la vie d’un individu, cela lui permet de fonctionner.

La mémoire va stocker une quantité limitée d’information.

2) La

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