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Présentation SNI

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Par   •  18 Juillet 2013  •  618 Mots (3 Pages)  •  642 Vues

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Serait-ce exagéré de considérer SNI comme le chevalier blanc de l’économie marocaine ? L’annonce de la cession, lundi, de 27,5 % du capital de la Cosumar, notre producteur de sucre préféré, au groupe asiatique Wilmar international, l’une des plus grosses pointures de la Bourse de Singapour, leader mondial de l’agroalimentaire et de l’agro business conforte largement cette hypothèse.

En effet, en réalisant cette opération dans la conjoncture actuelle, soit-elle interne ou régionale, marquée donc par les effets d’une crise qui frappe durement l’Europe voisine et impacte négativement notre appareil productif et nos finances publiques, SNI atteint plusieurs objectifs à la fois.

Certes, comme tout le monde l’a dit ou écrit, le holding où la Famille Royale détient des participations conséquentes, poursuit la route, tracée en janvier-février 2010 par son PDG Hassan Bouhemou, vers une structure financière uniquement dédiée aux participations.

« Pacta sunt servanda », dit l’adage latin et SNI respecte ainsi pleinement ses engagements avec la cession, entre autres, de Lesieur, Centrale laitière, Bimo, Cosumar et prochainement sans nul doute, l’ouverture du capital d’Attijariwafa bank.

Ces cessions, d’ailleurs, sont réalisées au profit d’opérateurs internationaux majeurs, expérimentés, mais sans jamais obérer l’appartenance de l’outil productif à l’économie nationale.

SNI agit bel et bien dans le cadre de la préservation de la capacité industrielle locale. Ici donc, pas de délocalisation au détriment du Maroc !

La dernière preuve en est justement l’opération Cosumar où l’actionnaire Wilmar sera solidement entouré, dans une seconde étape, d’institutionnels marocains afin que le noyau dur de notre raffineur sucrier, (54 % du capital entre ces derniers et Wilmar), reste empreint des réalités et nécessités nationales et que les décisions stratégiques soient prises au Maroc même.

Par ailleurs, ce qui est largement positif et surtout très attractif pour les milieux d’affaires internationaux, c’est que l’économie marocaine, à travers les participations que SNI cède au coup par coup et progressivement, continue de susciter l’intérêt d’investisseurs internationaux de haute volée, puissants et globalisés.

Hier Danone, Mondelez international et Sofiprotélol, aujourd’hui Wilmar, ce qui, excusez du peu, accroit en outre la visibilité du Royaume à partir des lointains rivages de l’Asie émergente, dynamique et riche, celle de Singapour et de son marché financier leader.

Enfin, et ce n’est pas peu de le reconnaître, SNI agit comme un auxiliaire extrêmement efficace, objectivement parlant, dans la préservation ou plutôt l’amélioration du solde de notre balance extérieure, en permettant au Royaume d’engranger, à intervalles très réguliers, des montants très importants en devises, fruits des cessions opérées par le holding royal.

Qui trouvera à redire au fait que Wilmar apporte à nos réserves de change, qui ne dépassent guère trois mois et quatre jours d’importations, la coquette somme de 270 millions de dollars américains?

Alors que nos finances publiques sont en piteux état, que nos

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