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Perspectives pour une France sans turbulences?

Étude de cas : Perspectives pour une France sans turbulences?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2017  •  Étude de cas  •  2 499 Mots (10 Pages)  •  535 Vues

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Perspectives pour une France sans turbulences ?

La France possède le statut de grande nation depuis maintenant plusieurs siècles grâce à ses rois puis à sa puissance économique en passant par son rôle important dans les deux guerres mondiales. Lors de chaque turbulence, qu’elle soit interne comme la révolution de 1789  ou externe comme la seconde guerre mondiale, la France a toujours su s’adapter et se relever comme après la crises des subprimes en 2008 ou comme les attentats de 2015 ; elle a su être soudée et repartir de l’avant.

        Ces évènements et ces actes sont le résultat d’un phénomène apparu il y a plus d’un siècle, la mondialisation. Cette dernière est de plus en plus présente dans la tête des chefs d’Etat ; chaque acte en rapport avec la mondialisation renvoie à de plus grandes conséquences. Chaque pays voit dans la mondialisation l’intégration planétaire des phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels.

        Mais doit-on voir en la mondialisation un renouveau ou un danger dans la gouvernance à la fois politique et économique. Surtout, comment la France agit-elle pour rester une grande nation malgré cette redistribution des cartes.

La France est un modèle comme nation sur plusieurs points, mais surtout sur sa politique. Pilier de l’Europe, l’une des premières d’Europe à avoir adopté la démocratie, la France est donc logiquement sujet à être prise pour cible lors d’attaque politique. Évidemment, les attaques sont de moins en moins violentes avec le développement de la diplomatie entre les pays et le passé qui rappelle la violence des deux guerres mondiales ont un impact sur la conscience cependant ces attaques sont de plus en plus présentes en France.

        En s’alliant avec les États-Unis après la seconde guerre mondiale, résultat d’une incapacité de l’ONU à maintenir la paix : exemple la guerre de 1938-1942. La France signe le traité de Bruxelles, rassemblant avec elle neuf autres pays du côté Européen. De l’autre côté de l’Atlantique, les pays qui ont signé le traité sont, bien évidemment les États-Unis et le Canada.

L’OTAN a donc pour but de maintenir la paix, rôle important pour les États-Unis pendant la Guerre Froide, c’est à partir de 2003 et une réponse contre les attentats du 11 septembre 2001, que la France et l’OTAN prennent une première décision importante.

        En effet, dès 2003, l’OTAN se positionne en Irak et en Afghanistan. La France a pour rôle de sécuriser les zones placées sous sa responsabilité afin de permettre à l’État Afghan de se reconstruire, de permettre des opérations de développement et de permettre un déploiement des services de l’État Afghan, et, en second lieu, permettre une montée en puissance de l’armée nationale afghane en l’entraînant. Les forces de l'armée française interviennent dans la guerre d'Afghanistan à travers la force internationale d'assistance et de sécurité (FIAS) sous commandement de l'OTAN. La participation militaire française à cette opération, qui porte le nom de Pamir. Pendant cinq ans, la France n’engage pas de nouvelles forces militaires, cependant, en mars et avril 2008, devant les demandes de ses alliés le président de la République Nicolas Sarkozy a promis à l'OTAN que des renforts militaires allaient être déployés. La France prend, quatre ans plus tard, et dans le sillage des États-Unis de retirer ses forces armées.

Plus récemment, ce ne sont pas les États-Unis mais la France qui a été visée lors d’attentats, notamment le 13 novembre 2015, attentats revendiqués par l’État Islamique, cette guerre entre ce dernier et la France est le résultat de l’intervention de la France lors du printemps arabe.

        C’est en 2010 et par la Tunisie, que le Printemps Arabe a commencé. Ce dernier est un ensemble de contestations populaires, d'ampleur et d'intensité très variables, qui se produisent dans de nombreux pays du monde arabe. La France, qui est le pays de la démocratie, décide de supporter cette révolution dès janvier 2011 via la ministre des affaires étrangères Michelle Alliot-Marie. Le 27 février 2011, c’est autour du président de la République Nicolas Sarkozy de soutenir ces révolutions,  synonymes d’immenses bouleversements et d’une formidable espérance qui l'amènent à renforcer la diplomatie et la sécurité de la France. Un mois plus tard, la France à travers l’organisation de l’OTAN décide d’intervenir en Lybie.

Après que cette dernière ait déclaré que les attaques contre des civils en Libye peuvent être considérées comme des crimes contre l'humanité et que la communauté internationale et l'ONU ne pourront rester passives si elles se poursuivent. Le 27 mars, l'OTAN accepte d'assumer l'intégralité du commandement des opérations militaires en Libye. Cependant et en réaction, le vice-ministre des affaires étrangères du gouvernement de Tripoli, annonce que son pays suspend ses relations diplomatiques avec la France. Fin mars, un fils de Kadhafi affirme que le régime libyen a versé de l'argent à Nicolas Sarkozy pour financer sa campagne électorale de 2007. La France contribue à l'adoption de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU imposant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Depuis, la plus grande partie du territoire libyen est administré par le Conseil national de transition (CNT).

        Nonobstant, la France n’en n’est pas à son premier échec lors de ses interventions. En 2013, elle intervient dans une révolution, celle des pays de l’Est de l’Europe contre l’envie d’égémonie de la Russie.

La révolution des pays de l’Europe de l’Est est la seule depuis la fin de la Guerre Froide, elle se décompose en quatre parties et concerne trois pays. Tout d’abord  la Géorgie en 2003, l’Ukraine en 2004 et le Kirghizistan en 2005, avant un retour de la révolution en février 2014 en Ukraine. Ces révolutions ont eu lieu à la suite d’élections présidentielles ou parlementaires. En premier lieu, celle en Géorgie : la « Révolution des Roses » qui conduit à la chute d'Edouard Chevardnadze et son remplacement par Mikheil Saakachvili après de nouvelles élections législatives en mars 2004. La révolution des roses était soutenue par le mouvement de résistance civique Kmara, dont les fonds étaient distribués par l’OTAN. A ce moment, la France n’avait pas pris une position franche dans la révolution, les fonds venants des États-Unis. En deuxième lieu, la révolution Orange, qui s’est déroulé en Ukraine un an après, cette dernière a démarré après le second tour des élections présidentielles provoquant l'annulation du résultat et à un second vote. Le leader de l'opposition Viktor Iouchtchenko fut déclaré président, battant Viktor Ianoukovytch. La Révolution orange était, là aussi via des fonds d’ONG Américaines, soutenue par Pora. En dernier lieu, de cette révolution des couleurs, la révolution des Tulipes au Kirghizistan. Celle-ci fut la plus violente, et suivit les élections kirghizes parlementaires contestées de 2005. Cette révolution était soutenue par un mouvement de résistance, les jeunes Kelkel, tout comme les autres soutenues par l’OTAN. Pourtant, avec le retour au pouvoir de Vladimir Poutine, une nouvelle révolution eut lieu en Ukraine, soutenue à nouveau par l’OTAN et par les ONG Américaines, mais cette fois, avec François Hollande comme président, la France se positionne très clairement et appelle à trouver un accord entre l’Europe, l’Ukraine et la Russie avant de mettre en garde contre les risques de « chaos et de violences » dans le cas contraire.

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