PSY3005 TN #2

PSYCHOLOGIE SOCIALE

TRAVAIL NOTÉ #2

APPLICATION

Scénario 3

Dans ce scénario, Étienne et Kim illustrent bien le concept de révélation de soi; celui-ci renvoie à l’action de partager, à une autre personne, des informations intimes et importantes à propos de soi-même dans le but de créer une intimité plus profonde (Vallerand, 2006, p. 345).

Dans le scénario, Étienne confie à Kim que depuis l’âge de 4 ans, à la suite de la séparation de ses parents, il vivait en alternance entre la maison de sa mère et celle de son père. Tout récemment, considérant qu’il était suffisamment autonome, les parents d’Étienne lui ont offert la possibilité de vivre seul en appartement. Ceci étant une information importante au sujet de la vie d’Étienne, Kim eut l’envie de lui révéler que pour sa part, elle avait toujours vécu avec ses parents ainsi que sa jeune sœur et qu’elle n’envisageait pas quitter le nid familial avant la fin de ses études et probablement pas avant son mariage. Elle dévoile être très proche de ses parents, et mentionne ne pas se rappeler avoir passé une journée sans avoir vu ses parents au moins quelques minutes. À l’opposé, Étienne voit ses parents, aux deux semaines puisqu'ils sont de grands voyageurs, mais il souligne avoir de très bons contacts avec chacun de ses parents.

Les informations intimes et importantes que se sont partagées mutuellement Étienne et Kim dans le scénario aideront à la naissance d’une intimité plus profonde entre eux.

Scénario 6

Dans le scénario, le maitre du chien illustre bien le concept du blâme personnel comportemental (Vallerand, 2006, p. 228). Celui-ci renvoie à l’action de blâmer le comportement qu’une personne a adopté, et non sa personnalité. Janoff-Bulman (1979) a démontré que les personnes qui s’adaptaient le mieux psychologiquement suite à un événement négatif étaient celles qui effectuaient des attributions de blâme personnel comportemental.

Suite au constat que la portière du réservoir d’essence de sa voiture avait été ouverte et que le capuchon était par terre, le maitre du chien a été en mesure de comprendre et d’expliquer pourquoi son chien jappait dans la nuit. Il a donc été en mesure d’émettre une attribution de blâme comportemental, soit d’avoir semoncé son chien pour le faire taire et être responsable de s’être fait voler.Une phrase du scénario résume bien le fait que le propriétaire du chien s’était attribué le blâme comportemental suite au vol d’essence fait sur sa voiture, soit « Comme je suis cave. J’ai un chien pour garder la maison et […] Quel imbécile je suis! »  Cette phrase exprime bien le fait que le propriétaire du chien blâme son propre comportement et non sa personnalité. Comme il n’avait pas porté attention aux avertissements que son chien essayait de lui communiquer, il a été victime d’un vol. On voit dans le scénario que l’événement n’est pas dû à la personnalité du propriétaire du chien, mais plutôt à un comportement susceptible d’être modifié ultérieurement.

Scénario 9

Dans le scénario, l’employé illustre bien le phénomène des préjugés (Vallerand, 2006, p.544). Celui-ci renvoie à l’action de porter un jugement préconçu en l’absence d’informations suffisantes, sur quelqu’un ou sur quelque chose, qu’il soit favorable ou défavorable. Par exemple, dans le scénario, un employé d’un certain âge se sent incapable et refuse de travailler avec un jeune homme parce que celui-ci affiche quelques anneaux dans le nez, aux oreilles puis à la lèvre supérieure.                                                                                                           Malgré les commentaires positifs du patron à l’égard du jeune homme, l’homme continue d’adopter cette attitude négative en l’exprimant par un sentiment d’hostilité. Il manifeste également par son comportement verbal, l’antipathie qu’il éprouve face au jeune homme en affirmant qu’à l’habitude, il est toujours prêt à donner leur chance aux jeunes mais que c’est trop lui demander d’adopter la même attitude lorsqu’il s’agit de barbares qui se trouent la peau. Considérant le jeune homme comme un barbare, l’attitude négative de l’employé repose sur une généralisation erronée et rigide (Allport, 1954).

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