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Par   •  11 Janvier 2015  •  Étude de cas  •  2 182 Mots (9 Pages)  •  960 Vues

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Introduction :

Notre travail rentre dans le cadre de la préparation d’un mémoire de magistère option didactique et qui a pour titre motivation et apprentissage du FLE en classe de première année secondaire.

L’ouverture des frontières et la mondialisation des échanges font de la connaissance d’une langue étrangère un enjeu essentiel, professionnel et culturel pour le citoyen de demain et c’est pour cette raison que les autorités responsables poursuivent leurs efforts pour accroître à la fois l’efficacité de l’apprentissage des langues en cours de généralisation à l’école primaire et la diversification de l’offre de langues dans leurs ensembles du système éducatif.

La motivation est au cours de la connaissance et de l’apprentissage d’une langue. Nombreux sont ceux qui sont convaincus et motivés en raison de multiples avantages personnels et professionnels acquis avec des compétences linguistiques. Il est cependant important de comprendre pourquoi les apprenants n’éprouvent aucune motivation vis-à-vis de l’apprentissage du français. Certains considèrent que la connaissance du français est non essentielle à leurs vies, d’autres trouvent que les méthodes trop académiques, trop longues ou ils ont été traumatisés par des expériences scolaires.

Quelle que soit la raison, nous essayerons de proposer des solutions qui seront nécessaires pour surmonter ces hésitations et craintes d’apprendre.

Selon Marisa Cavalli IRRE-Val d’Aoste : « Les apprenants sont avant tout des individus à considérer comme des personnes et des acteurs sociaux » En ce sens, l’acteur social englobe le locuteur mais dans une respective plus large, ceci dit que le statut social d’un apprenant doit être pris en considération pour qu’il soit motivé. Il est à signaler qu’au-delà de l’orientation interactionnelle, la dimension appelée humaniste de cette conception de l’apprenant avant tout individu et personne. Si l’apprenant sera pris entant qu’acteur social, la classe de en cours de français devient une communauté.

Dans le cadre de la réforme du système éducatif proposé par le ministère de l’éducation, un grand nombre de praticiens ainsi que des spécialistes en FLE se sont mis d’accord de changer les méthodes d’enseignement, nous passerons alors de l’approche communicative à l’approche par compétence fixée dans le nouveau programme de la première année secondaire. Nous essayerons de prouver dans ce travail que le FLE peut être enseigné sous diverses perspectives et pour que l’enseignant soit libre et aura la possibilité de changer de ces méthodes dans son cours. Il pourra par exemple s’inspirer de l’approche interculturelle pour se trouver une nouvelle approche à son cours et toujours dans le but de motiver l’apprenant.

Concernant l’interculturalité, Antonella Cambria nous dit : « L’interculturalité est reconnue comme une composante de la didactique des langues. L’expansion de l’interculturel touche à toutes les notions normalement considérées en didactique des langues. Il est formulé au titre de compétences communicatives langagières. Il est mentionné dans :

 Les savoirs : comme prise de conscience interculturelle : la connaissance ; la conscience et la compréhension des différences distinctes entre le monde d’où l’on vient et le monde de la communauté cible sont à l’origine de la prise de conscience interculturelle.

 Les savoir-faire : comme savoir faire interculturels : la capacité d’établir une relation entre la culture d’origine et la culture étrangère ; la capacité de reconnaître et d’utiliser des stratégies variées pour établir le contact avec des étrangers, la capacité à jouer le rôle d’intermédiaire culturel entre sa propre culture et la culture étrangère et à gérer efficacement les situations de malentendus et de conflits culturels.

 Les savoir-être : comme les attitudes : d’ouvertures et d’intérêts envers les nouvelles expériences, les autres idées, d’autres peuples , d’autres civilisations, de volonté de relativiser son point de vue et son système de valeurs culturelles, de volonté et de capacité à prendre ses distances relatives aux différentes cultures » (1)

Nous allons alors nous emprunter de cette approche quelques principes en vue de concevoir une nouvelle manière d’enseigner, peut-être cette dernière motiverait nos apprenants qui éprouvent une indifférence absurde à apprendre n’importe quelle langue étrangère à savoir le français. L’apprenant pourrait acquérir ainsi la langue en assimilant la culture de cette langue et en finira par faire des comparaisons avec sa propre culture.

Il est encore à signaler que nous n’allons pas appliquer cette approche à la lettre car nous devons respecter l’approche par compétence et ses objectifs proposés par le ministère de l’éducation.

2°)- Le choix du sujet :

Il est évident que le choix de ce sujet n’a pas été une sinécure, d’autant plus que le français, entant que langue enseignée depuis l’indépendance n’a pas vu son statut pleinement clarifié, berçant toujours dans une situations quelque peu floue.

Bien qu’il occupe depuis toujours une place fondamentale, pour ne pas dire privilégiée dans notre société, et ce dans plusieurs secteurs : social, économique, éducatif… grâce notamment au foisonnement des paraboles, des médias ( essor de la presse francophone), à l’enseignement supérieur où quantité de filières sont enseignées en français, il n’en demeure pas moins, et cela peut paraître paradoxal, que le niveau de nos élèves en pâtit, bien en dessous de la moyenne, de moins pour les élèves de 1ere AS, sujet de nos propos

On peut placidement, recenser quelques causes, c’est ainsi en ce qui concerne les élèves ayant suivi leur cursus scolaire dans l’enseignement fondamental, se basant sur les unités didactiques mais surtout en adoptant l’approche communicative, se retrouvent confrontés, dès leur entrée dans le cycle secondaire, à des difficultés majeures par l’entame de nouveau programme s’articulant sur l’apprentissage par projet et séquences pédagogiques avec une approche appelée par compétence et ignorant en plus des pré requis en 4eme année moyenne qu’ils n’ont effectivement jamais accomplie ( cette observation s’applique pour les 1ere AS de l’année scolaire 2005/2006).

Une autre facteur, non moins négligeable, contribue à entretenir cet état de fait négatif,c’est l’hostilité, voir même du mépris affichés

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