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Orages D'acier Ernst JÜNGER, 1920

Fiche de lecture : Orages D'acier Ernst JÜNGER, 1920. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2022  •  Fiche de lecture  •  902 Mots (4 Pages)  •  571 Vues

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Orages d’Acier, Ernst JÜNGER, 1920

Résume :

Août 1914, un jeune soldat de 19ans, nommé Ernst Jünger vient de s’engager volontairement dans l’armée allemande. Tout au long de sa formation, de longues nuits de veillée, des déplacements, et ce, jusqu’à la fin de la guerre, il tiendra au total 16 carnets.

Ces 16 carnets à la fin de la guerre, il les épluchera, les relira, pour composer l’œuvre majeure de sa carrière, un roman autobiographique au titre évocateur : orages d’acier.

Ce roman retrace la guerre d’un soldat sgngh,e disant courageux, ayant grimpé les échelons pour devenir lieutenant et obtenir la décoration « pour le mérite », Ernst Jünger. Cette épopée, c’est principalement de longs moments d’attente, la routine du soldat de la Première Guerre mondiale : garde, repos, attente, fatigue, permissions. Mais aussi les combats, pour lesquels l’auteur éprouve une certaine fascination.

Ernst Jünger nous partage aussi sa vision plus personnelle de cette épopée : des réflexions, son apprentissage, ses blessures et l’évolution de sa personnalité en même temps et en fonction de la guerre, des gens qui l’entourent…

Guerre :

Tout au long de la guerre, l’auteur éprouve une ardeur au combat, il est brûlant d’envie de prouver ses capacités. On a l’impression qu’il se sent là où il doit être, qu’il aime ça. De sorte que ce qu’il cache derrière les termes courage et patriotisme, nous l’appellerions plutôt folie meurtrière.

Ces phases de fascination contrastent avec ses moments plutôt paisibles de lecture, d’écriture, de réflexion, où il sentirait presque chez lui. S'il n’y avait pas cette peur constante.

Il éprouve peu d’empathie devant la douleur ou la mort des autres. Il les décrit de façon purement clinique, rationnelle et impersonnelle. Ce modèle d’écriture froid peut susciter plusieurs réactions chez le lecteur :

  • un dégoût pour Ernst Jünger qui n’est décidément pas humain ?
  • Une sorte de déni imposé par l’auteur. On ressent donc l’horreur de la guerre dans les phases de combat ou l’auteur éprouve lui-même de l’émotion.

Il a une vision héroïque des combats, il idolâtre le patriotisme.

Dans ce livre qui est une autobiographie, l’auteur omet de parler du contexte dans lequel la guerre a commencé ni de sa fin peu avantageuse pour les Allemands. On a l’impression qu’il cherche à s’embellir lui et sa nation.

Pour approfondir le sujet et marquer encore plus le contraste entre ces deux principales phases, il utilise des champs lexicaux bien distincts :

  • le champ lexical de l’horreur : atroce, sanglant…
  • Le champ lexical de l’immobilité : silencieux, calme…

Cependant, un autre champ lexical prend parfois le dessus en rompant l’immobilité ou en s’imposant face à celui de l’horreur :

  • le champ lexical du combat et des armes : obus, mines, explosion, sifflements des balles, barbelés…

Il utilise également des personnifications.

Ex : « La machine », qu’il dit « de plus en plus puissante, sur le champ de bataille » (p. 345)

Nous observons également au fil des pages de ce livre, l’évolution technique de l’arsenal de combat.

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