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Méditation littéraire Bukowski

Dissertation : Méditation littéraire Bukowski. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Décembre 2018  •  Dissertation  •  686 Mots (3 Pages)  •  398 Vues

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J’ai eu un père qui vivait au jour le jour dans la vie, pour lui, les inconnus n’étaient que des inconnus, il ne portait aucune attention au jugement que les autres pouvaient porter sur lui, c’est ce qui me fascinait. En lisant le livre, j’ai pu ressentir mon père à travers plusieurs lignes, c’est ce qui m’a passionné. C’est comme de le lire par moments. Je me dis également que mon père se serait bien entendu avec lui, son genre d’ami. Un homme humoristique naturellement, par ses propos crus : « Qu’est-ce que ça peut te foutre? Toi et moi c’est fini. Les marchandises d’occasion ne m’intéressent pas… »[1] Ce n’est pas drôle se le faire dire, mais je dois tout de même avouer que c’est avec un brin de folie qu’il faut le lire. Ce qui m’a le plus épaté de Bukowski, c’est tous les matins qui se soit levé pour aller travailler, malgré l’ambiance néfaste, et sa rage envers la place : « Pendant ce temps-là, dans les instants de cet enfer, je menais mon petit combat qui ne conduisait nulle part […] »[2] Il y allait pour gagner sa paye, sans écouter les autres autour de lui le juger. Cet homme se concentrait qu’à gagner sa vie malgré toutes les intempéries. Beaucoup ont du mal à faire de la sorte, et deviennent chaotique pour leurs collègues, ce n’est pas lui. Il pouvait bien faire un fou de lui au bar, et ne pas s’en faire avec ça le lendemain, car il y a pire que ça dans la vie après tout! Cet auteur a vécu des scènes traumatisantes durant son enfance, mais il n’a jamais douté de ses capacités, il ne recherchait pas les « félicitations! » de ses proches : « T’es à deux centimètres du record de l’école! Ah, bon? Je peux aller prendre une douche? »[3] Ici, on parle de la fois où il a eu un excellent résultat en éducation physique, mais lui s’en moque totalement. J’ai pu comprendre que c’était un homme honnête, et conscient de qui il est, qu’on l’aime ou pas, ça ne changera rien ni à vie, ni à sa journée : « Encore un lecteur de perdu. J’en perds 2 ou 3 chaque semaine. Très bien. Qu’ils retournent à Kafka. »[4] La beauté dans tout ça, c’est qu’il ne se dénigre pas. Ce que j’apprécie le plus des gens, c’est qu’ils affirment leur côté étant hors du commun, et cet écrivain en est un parmi eux. Cet homme fini par goûter au succès, malgré tous les refus qu’il a eu de la part des maisons d’édition, et ne voulait pas pour autant qu’on le remarque dans les endroits publics. J’ai l’impression que tout ce travail qui s’est donné tant de mal à faire, était en fait pour lui, pour sa satisfaction. J’apprécie énormément quelqu’un qui met en œuvre ses capacités, afin d’arriver à son objectif personnel. Les pages de ce livre éveillent en moi un côté nonchalant à moi aussi face aux autres. Je réalise que les petits problèmes de la vie sont passagers, et qu’il faut vivre la vie comme bon nous semble, car personne ne le fera à notre place. Je me dois de garder des objectifs dans mon esprits, mais sans parsemer mon trajet par des distractions inutiles. Le jugement des autres, la gêne de faire une action, la peur, l’anxiété ne devraient pas faire partie de mes obstacles. Cet homme est un bel exemple de franchise, au détriment des réactions bonnes ou mauvaises autour de lui. C’est une très belle qualité, puisque personnellement, j’aime mieux être détestée pour ce que je suis, qu’aimée pour ce que je ne suis pas, et j’ai vivement l’impression que c’est pareil pour lui. Malgré ses propos provocateurs, cet homme est une personne sensible au cœur ouvert pour ses proches.

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