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Musique Et Handicap

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Par   •  7 Avril 2013  •  2 041 Mots (9 Pages)  •  890 Vues

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I) La notion de handicap

Le handicap d’après la définition du dictionnaire Larousse, est une « infirmité ou déficience, congénitale ou acquise » ou un « désavantage souvent naturel, infériorité qu'on doit supporter ».

Cependant cette définition reste très abstraite et ne permet pas de comprendre ce qu’est réellement le handicap.

En effet l’utilisation du mot handicap est une notion récente, avant on parlé « d’aliéné, de boiteux, de bossu, de fou, de difformes, d’idiots, d’incurables, de tarés » et d’autres qualificatifs encore. Autant de mots qui nous renvoi à une stigmatisation et à une image négative de la perception du handicap.

Le handicap est donc une notion que l’on a du mal à définir et sur lequel il est difficile de mettre tout le monde d’accord.

C’est en 1980 que l’épidémiologiste Philippe Wood afin de clarifier ce concept de handicap constitue le fondement de la Classification Internationale des Handicaps (CIH) élaborée à l’initiative de l’Organisme Mondial de la Santé (OMS) et utilisé comme référence en 1988 en France .

Philippe WOOD décline le concept de handicap selon trois dimensions :

• Celle « de la déficience qui désigne les atteintes de l'organisme, c'est à dire toute perte ou altération d'une structure ou fonction physiologique, psychologique ou anatomique ;

• Celle « de l'incapacité, conséquence de la déficience, qui indique la réduction ou la perte de certaines grandes fonctions corporelles et mentales ;

• Celle du désavantage qui évalue les conséquences globales, pour la personne dans sa vie personnelle et sociale, de sa déficience et de ses incapacités.»

Après avoir tenté de définir le handicap dans sa globalité je vais me pencher plus particulièrement sur la déficience intellectuelle au vu des pathologies du public accueilli sur le CMpro.

II) La déficience intellectuelle

La déficience intellectuelle peut se définir comme étant une réduction des capacités de compréhension et d’apprentissage, un fonctionnement intellectuel inferieur a la moyenne autrement dit des troubles de l’intelligence.

« Un déficient intellectuel présente des difficultés d'apprentissage, en lien avec des capacités intellectuelles réduites (le QI donne une idée de cette réduction), ce qui lui pose problème pour accéder à une autonomie satisfaisante (pour lui, pour les autres) dans une société donnée ».

La notion d’intelligence est étroitement liée à l’apprentissage scolaire. Le repérage de la déficience se fait généralement lors de la scolarité de l’enfant ou l’on repère des difficultés dans les apprentissages. Ainsi afin de définir s’il y a ou pas déficience avéré c’est par l’utilisation du test de QI (Quotient Intellectuel) que l’on va pouvoir s’en rendre compte.

En effet le degré de déficience est déterminé par le quotient intellectuel qui est donné par le résultat d'un test qui propose des questions établies autour de critère évaluatifs de l’intelligence, afin de se rendre compte s’il y a déficience ou non.

Une moyenne est alors établie en fonction du nombre moyen des personnes d'un âge donné capables d'y répondre. Sont alors considérés déficients ceux dont le quotient est inférieur à 75. La déficience légère s'établit entre 50 et 75, la déficience moyenne entre 35 et 50, la déficience sévère entre 20 et 35, et la déficience profonde en dessous de 20.

Le niveau de déficience intellectuelle légère ce décèle généralement au cours de la scolarité quand l’enfant ne parvient pas à intégrer les apprentissages au même rythme que les autres.

En général les déficiences intellectuelles n’ont pas d’origines génétiques ou organiques, mais il semblerait que l’impact des facteurs environnement psychosociaux et affectifs soit déterminant.

La déficience intellectuelle moyenne n’empêche pas l’accès à des apprentissages mais les limités généralement à l’écriture et la lecture et ce malgré tout difficilement. ;

De plus leur autonomie reste limitée et leurs besoins d’accompagnement réels.

Ces enfants pourront alors être instables, auront des difficultés à accepter la frustration, seront turbulents ou au contraire ils pourront être inhibées, passifs et se laisser porter par l'adulte.

Ces pourquoi le travail de l’institution est important. Il permet pour beaucoup d’entre eux de se retrouver dans un cadre stimulant et rassurant. Ainsi le travail des apprentissages scolaire est adapté à leurs possibilités de manière à ce qu’il puisse avoir accès au apprentissage fondamentaux tel que la lecture et l’écriture qui leur permettra une facilité de socialisation au quotidien. Mais également l’acquisition de l’autonomie qui est rendu possible par un suivi adapté à chacun.

Je prends en exemple la situation de Yolan , c’est un jeune âgé de 15 ans qui est scolarisé en milieu ordinaire jusqu'à ses 8 ans, c’est seulement au cours primaire que ses difficultés ont étaient réellement décelées et ainsi qu’une décision d’orientation vers une CLIS a été effectué et aujourd’hui au CMpro depuis maintenant 2 ans. Aujourd’hui il sait lire et écrire car l’apprentissage de ces deux notions a été adapté à son niveau qui lui a permis de pouvoir acquérir ces connaissances.

III) L’estime de soi

« L’estime de soi est une composante évaluative du soi. Elle renvoie a l’acceptation générale de la personne c'est-à-dire au degré avec lequel une personne pense avoir de la valeur en tant qu’individu.

Dans la mesure ou la personne s’accepte, se respecte et s’évalue positivement, alors nous pouvons dire que son estime de soi est haute ou positive. Au contraire, si elle se rejette, se déprécie et s’évalue négativement, on peut dire que son estime de soi est basse ou négative. »

La comparaison de l’individu a l’autre et un facteur important de l’estime de soi notamment chez l’adolescent et de plus en plus présent dans notre société ou les normes sont très marqué ainsi il est difficile d’être repéré comme quelqu’un de différent.

« L’affect sur soi-même, la chute de l’estime de soi n’est perceptible, n’existe pour le sujet que par le regard des autres, leur regard supposé ou réel » . En effet, l’estime de soi dépend non seulement

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