Mohamed Ali, un monde de violence au premier abord

Mohamed Ali

UN MONDE DE VIOLENCE AU PREMIER ABORD

 Selon les règles marquées par kingsburing, un combat de boxe est une rencontre lors duquel deux adversaires s’échangent des coups avec correction de manière à rester debout. Les fondements de ce sport existent toujours, rester debout, ne pas aller au tapis, ne pas fuir, rester sur le ring contre le monde entier. Voilà l’esprit de la boxe. Ce sport vieux comme le monde, primitif et complexe a la fois. La boxe a toujours compté des protagonistes extraordinairement divers en passant par des artistes, prisonniers, personnes issues de cabaret, milieu précaire mais presque toujours des génies audacieux et aventurier. Un talent étalé au-delà des poings. Certains sont devenus peintre, politiciens, chanteur ou encore danseur. L’histoires des boxeurs n’est jamais banales et est éternelle.

C’est le cas de Cassius Marcellus Clay Junior, plus connu sous le nom de Mohamed Ali. Ce sport est très souvent directement associé au monde de la violence. 

        Mohamed Ali le boxer médailler olympique et premier boxeur à remporter le titre de champion du monde poids lourd à 3 reprises. Il a toujours été bien plus qu’un boxer, athlète phénoménal, bien plus qu’un athlète hors du commun. Il a su utiliser ses atouts pour rendre le monde meilleur. Son ambition et sont talent l’a mené à une accession vers un succès de la boxe hors du commun. Né Aux Etats-Unis 1942 dans un contexte d’une Amérique divisé par la ségrégation raciale et les lois Jim Crow, ses parents Cassius Marcellus Clay et Odessa Grady Clay le baptise Cassius Marcellus Clay Junior. La famille habitait dans une maison en bois au 3302 Grand Avenue à Louiseville. C'est un quartier de classe moyenne, on y trouve des avocats ou des médecins. Mais c'est surtout un quartier noir. C’est un quartier ou y règne encore fortement les inégalités raciales. Dès son jeune âge Cassius Clay a été imprégner d’une motivation pour le monde de la boxe hors du commun. Son voisin de l’époque Lawrence Mongomery affirme « qu’à l’époque déjà le jeune garçon n’était pas comme les autres, tous les matins il me demandait de lever les mains pour qu’il puisse enchainer les coups puis il partait à l’école en courant et courrait à côté du bus au lieu de monter dedans. Il me disait qu’un jour qu’il serait champion du monde poids lourd et l’histoire lui a donné raison. ». Il raconte s’être mit à la boxe  au cas ou il retrouverait celui qui lui a volé son vélo

Témoignage de Mohamed Ali :« On m’avait volé mon vélo et mon cousin qui faisait de la boxe à l’époque même s’il n’a jamais vraiment eu trop de succès, m’a conseillé de m’entrainer aussi comme ça si un jour j’attrapais celui qui avait fait ça, qui avait volé mon vélo et bien je pourrais me battre, je pourrais me défendre bref il m’a emmené à la salle quelque temps plus tard, il a arrêté mais moi j’ai continué » Mohamad Ali

Durant que les six ans que dure sa carrière amateure il totalise 100 victoires pour 5 défaites, il participe au célèbre Golden Gloves, c’est un tournois de boxe amateur qui se déroule aux Etats-Unis lors duquel les champions régionaux s’affrontent pour un titre régional. Son style est naissant. Il ne danse pas encore dans l’arène, il n’est pas encore « le plus grand », mais il est déjà le plus fort, balayant ses quatre adversaires avec une facilité insolente. A l’époque il remporte 5 fois les golden Gloves Kentucky mais c’est bien c’est l’or olympique lors des jeux olympiques de Rome en 1960 qui lui ouvre les portes vers une carrière professionnelle et le fait connaître. C’est le 29 Octobre 1960 que Cassius Clay à Louiseville dans sa ville natale va connaitre son premier combat de boxe professionnel et va remporter sa première victoire pro contre un certain Tunney Hunsaker. Lors de sa victoire Cassius Clay va se démarquer avec son style particulier qu’il décrit légers comme un papillon mais piquant comme une abeille. En Avril 1961 il bat un athlète qui avait gagné ses 40 combats précédents par k.o, Il va enchainer les victoires et ses combats seront les plus attendu du pays. Il va rapidement être incontestable qu’il fait parti des plus grands dans le domaine de la boxe. Mais c’est bien le combat du 30 octobre 1974 qui oppose Mohamed Ali à George Forman, deux champions du monde que l’on retient, un véritable symbole, bien plus qu’un simple combat, on le surnomme « le combat du siècle » ce combat a une connotation politique et culturelle.

En effet Mohamed Ali est une personne charismatique qui n’hésite pas à faire part de ses convictions politiques et religieuses. A ses débuts on le surnomme Louiseville lips, la grande gueule de Louiseville en français, pour sa manière de prédire publiquement et correctement le round de son adversaire. Il avait un côté provocateur dont il est si friand, il maitrise le show et auto promotion, il s'était proclamé après les succès sur Liston «the greatest». Le plus grand. En période de l’âge d’or de la télévision, son attitude devient emblématique autant que ses coups et son jeu de jambes. Il reprogrammait l’esprit des adversaires avec ses discours et avec ses rimes. Il les affaiblissait avant de mettre le pied sur le ring. Avant son combat contre Sonny il s’affichait comme une personne très confiante et arrogante, il déclare devant les médias « Si je croise cet ours dans la rue, je le mange tout cru. Une raclée les fesses à l’air, comme si j’étais son père. Il est bien trop laid pour gagner. Un champion doit être beau, et c’est mon cas. Si vous voulez perdre votre argent, pariez sur Sonny, parce que je ne peux finir perdant. C’est impossible, je n’ai jamais perdu de ma vie. Je vais trop vite, je suis le roi, né pour imposer ma loi. » Ce trait de personnalité arrogante est très caractéristique de Mohamed Ali ainsi que sa façon de prédire les matchs qui s’avère être vrai : « Je prédis qu’il tiendra jusqu’à la huitième reprise, pour prouver que je le maîtrise ; s’il veut aller au paradis, à la septième se sera fini. Si ça peut lui rendre service, je lui règle son compte en six. S’il veut faire le malin, dès la cinquième ce sera la fin. S’il ose se débattre, il rejoindra Archie Moore en quatre. » Mohamed Ali. Il fait un véritable show devant les médias ce qui va attirer beaucoup de publique. Mohamed Ali n’hésite pas a faire imposer ses idées notamment lors de sa conversion a l’islam il va changer son nom de baptême Cassius Clay par Mohamed Ali après sa victoire en 1965 et va intégrer les black muslims, ce qui va beaucoup faire parler de lui a l’époque surtout dans un contexte d’une Amérique raciste. Il va perdre sa ceinture et ses titres quand on apprend qu’il est devenu membre de la nation of islam.

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