Manipulation de masse

Bien que l’idée générale du monde soit que l’on est dans un espace de libre circulation de l’information, nous vivons réellement dans ce que les chercheurs appellent le « monde de la désinformation ». La désinformation , ici, est définit par toutes les informations insignifiantes, que nous recevons, par le biais de nos télévisions et des moyens de communication mis à notre disposition.

Les populations ne se rendent plus compte de la présence de la démagogie , en politique comme dans la vie de tous les jours. Il nous arrive parfois d’être surpris quand nous faisons une injonction qui va contre nos mœurs et valeurs, et c’est à ce moment là que nous nous rendons compte de cette manipulation, elle est là, mais on ne fait rien.

Plusieurs chercheurs, de différents secteurs d’études, on effectué des expériences, les unes plus surprenantes que d’autres sur la question que se posait déjà le chercheur américain Stanley Milgrim en 1960 « pendant combien de temps un individu donnera-t-il des chocs à un autre si on lui dit de le faire, même si il pense que l’autre personne pourrait être gravement blessée ? » autrement dit, jusqu’ou peut on se faire manipuler, et quand pourront nous enfin dire non a cette manipulation médiatique. Nous pouvons commencer par l’exemple de l’émission Zone Xtrême, diffusé sur France 2 afin que des chercheurs mènent des expériences . Le jeu est basé sur les expériences qu’avait conduit Milgrim auparavant. La première anomalie est détectée quand les 80 cobayes acceptent les conditions du jeu qui sont de « décharger des chocs électriques à des inconnus pour des besoins d’une émission télé ». « Il n’y a plus d’interdits sur ce que l’on peut voir», dit Sébastien Bohler, un neurobiologiste français.

Les résultats sont encore plus surprenants ; 8 sur 10 des cobayes sont allés jusqu’au bout malgré les multiples hurlements du comédien.

Ces choix, sont expliqués par un article de la revue en ligne Pressenza qui détaille en dix stratégies comment nous nous faisons manipuler par les médias tous les jours et l’une des stratégies les plus classiques serait celle de la dégradation, qui est une implantation progressive dans une société, d’une idée/mesure qui a première vue semble inacceptable. Cela explique par exemple la banalisation des émissions de télévision qui promeuvent fête, obscénités et débauche. C’est que Bohler appelle le « mouvement d’accoutumance ».

Toutes les stratégies citées dans l’article de Pressenza - comme la stratégie de la distraction, ou encore la création de problèmes pour ensuite offrir des solutions - sont appliquées de façon différente à chaque fois, mais toutes visent le même objectif « la pensée unique » qui est le conformisme des idées considérées majoritairement acceptés. C’est aussi ce que nous pouvons appeler de « Biais de confirmation » - nous acceptons plus facilement une information avec laquelle on est d’accord -.

Les médias ne font pas uniquement recours à des stratégies parfois politiques et économiques, c’est ce que nous explique Sébastien Bohler - docteur en neurobiologie et journaliste – qui dans son interview accordé au Nouvel Observateur, explique que la mise en scène par exemple d’un plateau pourrait d’une certaine manière

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