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MET2100 travail session

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Par   •  16 Août 2018  •  Dissertation  •  8 161 Mots (33 Pages)  •  482 Vues

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3.1. Introduction

L’entreprise sur laquelle nous avons travaillé est Charles River services Précliniques Montréal. Elle a comme clientèle des établissements universitaires, des centres de recherche gouvernementaux ainsi que des entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques. Sa clientèle ne se limite pas au Canada, mais s’étend au niveau international. D’autre part, cette compagnie effectue de la recherche sous contrat. Ces recherches visent à déterminer le niveau d’efficacité de potentiels nouveaux médicaments et à s’assurer qu’ils ne sont pas toxiques. Au cours des tests en toxicologie, certaines expérimentations sur les animaux peuvent être effectuées. À titre indicatif, la compagnie de Montréal compte 1300 employés.

Charles River a été fondé en 1965 par le docteur Cliff Chappel. L’entreprise se nommait à l’époque Bio-Research Laboratories et elle comprenait seulement trois employés. En 1970, ce nombre avait déjà passé à 75 employés. Au fil du temps, cette entreprise a cru en volume et a été acquise par différentes compagnies. Finalement, en 2004, elle a été acquise par Charles River Laboratories International Inc., une entreprise cotée en bourse. Son siège social est à Wilmington, au Massachusetts. Elle exerce des activités en Amérique, en Europe, en Asie et en Océanie. Elle œuvre dans les services précliniques, mais possède plusieurs autres champs d’expertise avec lesquels elle aide sa clientèle.

Dans ce travail, nous allons comparer la réalité de Charles River Services précliniques Montréal à la théorie de management vue en classe. Plus précisément, nous nous attarderons sur la stratégie d’entreprise, l’organisation, la décision, la direction et le leadership, le contrôle, l’innovation et finalement, la création et la gestion des connaissances. Nous allons également déterminer si l’entreprise avait des améliorations à effectuer, des problèmes auxquels elle devra faire face ou des éléments qu’elle fait mieux que ce que la théorie recommande. Pour ce faire, nous avons interviewé le directeur des ressources humaines et membre du comité de la haute direction de l’entreprise, M. Ed Short. Également, nous avons dans notre équipe un employé de la compagnie qui a pu nous apporter de l’information fiable et complémentaire à celle de l’entrevue. Évidemment, nous avons consulté de la documentation sur l’entreprise, comme le site web officiel de la compagnie et ses rapports financiers.

3.2.1. La stratégie de l’entreprise

Dans cette section, nous utiliserons le modèle d’analyse stratégique de l’environnement de l’entreprise afin de donner les différentes caractéristiques de la réalité de l’entreprise. Il s’agit de considérer plusieurs facteurs qui permettront de tracer les grandes lignes de l’environnement PESTEL (politique, économique et concurrentiel, sociologique et culturel, technologique, écologique et légal et réglementaire), les caractéristiques de l’industrie, la stratégie privilégiée par l’entreprise et la performance de l’entreprise, comme celle de l’industrie. De plus, nous analyserons le processus de la stratégie de l’entreprise.

D’abord, en ce qui a trait à l’environnement sociologique, on constate que, depuis les avancées technologiques du dernier siècle, les gens vivent de plus en plus âgés. C’est notamment grâce aux découvertes dans le domaine de la médecine. C’est un élément de société qui est favorable pour une entreprise comme Charles River. En effet, les activités de la compagnie constituent une étape du processus de recherche pour trouver de nouveaux médicaments. Il y aura toujours une demande pour de nouveaux traitements, car la santé est une priorité dans la vie des êtres humains.

En 2008, il y a eu une crise financière. L’environnement économique de la compagnie a été modifié. À ce moment, bien que la demande pour les médicaments soit toujours présente, les nouvelles contraintes qui sont entrées en jeu ont obligé l’institution dont il est question dans ce travail à s’adapter. Il fallait que la compagnie soit plus compétitive, car les clients n’avaient simplement pas les moyens de payer autant qu’auparavant. La clientèle de Charles River était prête à faire certains compromis au niveau de la qualité des produits pour obtenir un prix moindre. De plus, en ce qui concerne la succursale de Montréal, la compagnie a un grand chiffre d’affaires, mais beaucoup de dépenses, donc gagne une faible marge de profits comparativement à ses revenus. En conséquence, la situation était précaire et elle était une menace pour la compagnie. Il y a eu de nombreuses mises à pied. Le climat organisationnel représentait une source de stress pour

les employés, car chacun pouvait perdre son emploi. Cependant, la situation s’est rétablie depuis ce temps. L’environnement économique est plus favorable en 2013.

Le modèle PESTEL s’attarde aux principaux intervenants de l’environnement de l’entreprise. Il y a les concurrents directs, les concurrents indirects, les fournisseurs, les partenaires de recherche et développement, les acheteurs de produits et de services, les partenaires de commercialisation, et les organismes gouvernementaux et de réglementation. Le plus important concurrent direct est la compagnie Covance. C’est la seule compagnie concurrente de Charles River qui a un chiffre d’affaires net comparable à celle-ci. Le chiffre d’affaires net de Charles River a été de 97.3 millions pour l’exercice de 2012. Celui de Covance a été de 94.7 millions. Cependant, on peut noter que la compagnie à laquelle nous nous intéressons est beaucoup plus efficiente. En effet, Charles River a fait davantage de profits pour un chiffre d’affaires brut moindre. Le chiffre d’affaires brut de Charles River pour l’exercice 2012 était de 1.13 milliard et celui de Covance était de 2.18 milliards, c’est-à-dire presque le double. Quant aux fournisseurs de Charles River, c’est une information confidentielle, alors nous n’y avons pas accès. Cependant, la compagnie Life technologies corporation offre le type de matériel dont Charles River a besoin au cours de ses opérations. Comme c’est une compagnie ayant un chiffre d’affaires de 3.8 milliards pour 2012, nous pouvons en déduire que c’est un gros joueur. C’est fort probablement un fournisseur de Charles River. C’est le même principe qui s’applique pour la compagnie Qiagen NV et Sigma-Aldrich . Les principaux clients de Charles River sont Bristol-Myers Squibb, Novartis, Glaxosmithkline, Eli Lilly, Merck and Co. Inc. Cependant, la majeure part du profit de la compagnie provient de plusieurs petits clients. Aussi, il y a plusieurs organismes de réglementation

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