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"L’intervention sociale d’aide à la personne" de Cristina de Robertis

Fiche de lecture : "L’intervention sociale d’aide à la personne" de Cristina de Robertis. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Janvier 2022  •  Fiche de lecture  •  1 261 Mots (6 Pages)  •  1 241 Vues

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ASS2 (2019-2022)  Fiche de lecture ISAP

L’intervention sociale d’aide à la personne

Cristina de Robertis est l’auteure principale de cet ouvrage, elle a travaillé en collaboration avec Henri Pascal, sociologue ainsi qu’avec Eliane Leplay doctorante en sciences de l’éducation. Cristina est  assistante de service sociale et formatrice diplômée de l’école universitaire de service social de Montevideo (Uruguay). Elle est auteure de nombreux ouvrages et articles sur la méthodologie du travail social. Elle codirige la collection "Politiques et interventions sociales" aux éditions de l’EHESP et est responsable de rédaction de la revue Française de Service Social (ANAS). Enfin, elle participe au conseil éditorial de LUMEN HUMANITAS.

Ce livre explique l’intervention sociale d’aide à la personne, en prenant en compte les évolutions survenues au cours de l’histoire ainsi que les changements socio-économiques et culturels. Cette intervention exige une méthodologie, maintenant apprise à l’école d’assistant de service social.

Le chapitre 1 nous explique que les difficultés sociales changent et évoluent. Il faut rassembler et non sectoriser la population et les problématiques sociales. L’état ne peut pas être le seul à répondre à ces difficultés. C’est pourquoi avec les différentes associations il est nécessaire aujourd’hui de recourir à des formes d’actions plus souples et entrecroisées. Tout en prêtant attention cependant à bien placer la personne au centre, à l’écouter sans préjugés et avec le plus de bienveillance possible sans pour autant « prendre parti contre la société ».

Dans ce deuxième chapitre nous abordons justement la place de la personne. Les références théoriques ont besoin d’être actualisées car l’autre est un sujet d’actualité. Le « case work » voit le jour fin du XIX ème siècle en Allemagne et aux USA . L’idée de l’importance de la relation de soutien et de traitement y est prônée, c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui et cela nous est enseigné dès l’école avec différents types d’approches. Il s’agit d’aider la personne et les liens qu’elle a avec son environnement, tout en n’oubliant pas la partie Droit, Sociologie et Ethique .

Dans le chapitre 3, l’auteure amène les concepts d’intervention et d’aide qu’elle associe, tout en plaçant la personne accompagnée au centre. Cette dernière a elle même les capacités à résoudre les problèmes qu’elle rencontre. Elle qualifie les personnes de sujets, afin qu’il soit acteur de la modification de leur environnement. La cohésion sociale est l’objectif du travailleur social, en effet il doit mettre en place une dynamique interactive entre le sujet et la collectivité. Il est aussi nécessaire de « déconstruire et recomposer les mécanismes de la cohésion sociale pour mieux aider la personne ». Les mécanismes étant le lien symbolique et le lien de solidarité. Aider une personne c’est aussi lui permettre de construire « un lien individuel de soi à soi » et ainsi lui permettre de reprendre confiance en elle dans certains cas. De plus « un lien communautaire à un sous système d’appartenance » , c’est un peu la solidarité locale avec notre environnement (quartier, association, famille). Pour finir  « un lien sociétaire de soi à la société » en étant citoyen et en faisant valoir ses droits tout en assumant ses devoirs. Cristina de Robertis rappelle que « les capacités des personnes se transforment en compétences » avec l’aide des travailleurs sociaux qui doivent prendre en compte les capacités de l’individu , les facteurs motivants et la qualité de l’environnement. Il faut cependant faire attention à ce que nous ne rendions pas coupable la personne de sa situation.

Dans le chapitre 4 il est décrit le processus de l’intervention sociale d’aide à la personne. Il y a 6 phases, la rencontre qui suppose que l’intervenant ait une maîtrise de l’empathie, l’utilisation de la reformulation, le contrôle du « feed-back » et la capacité de décoder  les paroles verbales et non verbales. La rencontre n’est pas la même en fonction de l’écoutant et de son statut, du lieu de rencontre, de la personne rencontrée et de la demande formulée.. La deuxième phase est la collecte des informations afin de comprendre la situation tout en respectant la confidentialité des paroles dites par la personne. La troisième phase est l’analyse et l’évaluation diagnostique, après avoir analysé les données recueillies et en avoir dégagé les constantes et les variables. L’évaluation peut maintenant avoir lieu en 3 étapes, on commence par évaluer la recevabilité de la demande, puis les capacités du sujet  à trouver en lui et dans son entourage des solutions à ses difficultés. Pour finir il faut classer avec la personne l’ordre d’importance de ses problèmes. Cette évaluation doit avoir lieu à chaque rencontre avec les nouveaux éléments qu’apporte la personne. Cette évaluation amène un contrat définissant les conditions d’implications du sujet dans la résolution de ses problèmes Une fois cette phase terminée on passe aux stratégies et moyens mis en œuvre pour répondre aux problématiques. Le travailleur social doit aider la personne à retrouver son autonomie en la mettant au centre de sa réussite, en mobilisant les motivations et capacités de celle-ci, ainsi que son environnement familial et social. Concernant les stratégies des moyens et des ressources, il convient de mobiliser les dispositifs de l’institution dans laquelle l’intervenant travaille. Il faut aussi utiliser son réseau et les partenaires avec qui il travaille. La 6ème et dernière phase est l’évaluation et la fin de l’intervention sociale. Cette évaluation à lieu entre le travailleur social et la personne qui a demandé de l’aide, les objectifs sont -ils atteint. Qu’elle conclusion faisons nous de cette intervention d’aide. Une fois qu’une réponse à ces questions est donnée, l’intervention prend fin il faut ainsi décider de passer le relais ou non à d’autres professionnels. En conclusion à travers ces 6 phases nous avons vu que l’ISAP est une dynamique, elle se repose sur la singularité des personnes.

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