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Lettre épistolaire

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Par   •  15 Juin 2017  •  Lettre type  •  351 Mots (2 Pages)  •  472 Vues

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Ma chère Adèle,

C’est avec beaucoup d’émotions que je vous écris cette lettre qui, je l’espère, vous trouvera en bonne santé. Votre dernière missive me réconforte en sachant que votre grossesse se passe bien et m’apporte un grand soutien face à l’atrocité de la guerre. Les combats de ces derniers jours ont été rudes, nous empêchant de nous reposer convenablement. Malgré cela, je vous assure que je me porte le mieux possible vu les circonstances. Mais laissons ces lugubres nouvelles de côté. Avez-vous pensé à quelques prénoms pour notre futur enfant ? Si tel n’est pas le cas, je souhaiterai vous proposer Peter si l’enfant est un garçon, et Emily si c’est une fille. Qu’en pensez-vous ?

L’idée de vous retrouver, je l’espère très bientôt, me donne le courage d’affronter mes adversaires qui, comme nous, espèrent chaque jour entendre le clairon signalant l’armistice. J’espère que ce rêve commun à tous se réalisera. Toute fois, je vous assure que la France est magnifique malgré la guerre. J’espère aussi que nous pourrons y venir nous promener dès que possible. La campagne est aussi verdoyante que nos contrés. Vous souvenez-vous de nos randonnées à cheval en forêt durant l’automne ?

En ce moment, je pense à vous plus qu’a autre chose. Je pense à l’enfant aussi. J’espère que la guerre se terminera avant la naissance du petit. Je voudrai tellement le voir naître. Je vous rejoindrai le plus vite possible pour vous revoir vous aussi. Vous me manquez terriblement. Vous ne pouvez pas imaginer combien je souffre de savoir que je peux mourir à tout instant sans vous avoir dit combien je vous aime.

Miracle ! A l’instant même ou je vous écris ces dernières lignes j’entends le clairon nous signalant la fin du cauchemar ! Je vais enfin rentrer à la maison ! Nous allons nous revoir ! Je n’arrive pas à y croire ! C’est tellement merveilleux ! J’en ai tant rêvé. Je vous laisse, ma bien aimée, sans douter de vous revoir très bientôt.

Avec tout mon amour, Jeannot.

PS : Si tout se passe comme prévu, je serai là pour Pacques.

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