Lettre ouverte aux confiantes

Lettre ouverte aux confinautes.

Bonne lecture si vous aussi avez survécu.

Le confinement ou la bénédiction pour les antisociaux.

Quoi de mieux que s’ennuyer pour enfin penser à des personnes qui nous sont proches. D’habitude nous sommes beaucoup trop occupé pour penser aux autres mais ce confinement provoque chez certains un manque de relation sociale et donc un besoin de s’enquérir des nouvelles de chacun.

Habitués et lassés rapidement, le confinement met à rude épreuve notre insatiable soif de connexion et donc d’interactions sociales. 
Ce confinement créateur d’élans sociaux, tous plus beaux les un que les autres ravive tout de même certaines tensions sous jacente notamment la gestion gouvernementale. Tout bon citoyen possède un regard critique sur telle chose que ne fait pas correctement selon son avis le gouvernement.

Tous les soir sont félicités des gens qui continuent de faire tourner le monde pour que notre quotidien soit à peu près normal, malgré les risques encourus. Cette reconnaissance à 20h de la part des citoyens un peu partout sur Terre est-elle vraiment fondée. Pourquoi vouloir aujourd’hui les applaudir si demain vous n’êtes même pas capable ne serait-ce que de jeter votre mouchoir sale ou votre masque dans une poubelle. Se donner bonne conscience collectivement, même si ce n’est pas forcément le cas de tout le monde bien évidemment (des sentiments sincères peuvent en être à l’origine), mais n’est-ce que cela qui vous pousse à mettre le nez dehors pour applaudir ? Bien sûr que non, le propre de l’homme à vivre en communauté est en souffrance, Pour satisfaire son besoin quoi de mieux que de découvrir ces voisins en applaudissant par la fenêtre. Applaudir car : « Les soignants sont nos héros. » n’est pas forcément mentir mais avouez seulement que cela vous fait du bien de voir d’autres personnes que vous ne connaissez ni d’Eve ni d’Adam ne portant pas de masque (ce qui est plutôt rassurant), cela provoque une certaine euphorie des grands rassemblements où l’on se sent alors plus fort ensemble contre ce virus invisible. 
Nous vaincrons en force comme nous l’avons toujours fait.

Certain casanier et antisocial, « vivent leur meilleure vie » grâce au confinement. Enfin plus d’obligation de bienséance envers les autres, plus d’excuses à trouver pour ne pas sortir.

D’autres baignent en pleine paranoïas et fleurissent d’idées toutes plus intelligentes les une que les autres. Quel est l’utilité de balayez le trottoir à l’eau de javel si ce n’est que pour la boire plus tard en infime quantité dans l’eau de la ville ? Tout cela parce que ce virus invisible circule ? Qu’il est drôle de voir ce genre de personne faire ça dans la rue sans masque, sans gant ni attestation. Qu’il est drôle de voir ses mêmes personnes terrifiées à l’idée d’avoir une seule interaction humaine crier à la mort quand une personne demande de l’aide pour s’orienter. Qu’il est drôle ce monde dans lequel on vit, n’est ce pas ?

Si vous avez déjà eu la chance de faire votre activité sportive dans la rue, n’avez-vous pas eu l’impression d’être dans une sorte de bulle qu’aucun passant ne doit approcher sous peine d’attenter à votre vie ? Vu de l’extérieur ou bien vu de « l’ancien temps » de 2019, vous passeriez pour un antisocial, un ermite sortant de sa grotte pour aller chercher du pain. Surtout n’hésitez pas à regarder les autres méchamment cela aidera grandement à ce qu’il ne croise pas votre route, c’est mon petit conseil d’ami.

Un zoo à grande échelle.

Vous ne savez plus quel jour on est ? La date et l’heure, cet archétype propre aux humains, chose qui nous définie. L’homme maitre de son temps et de son destin se retrouve tel un animal dans un zoo. Incapable de bouger à sa guise perdant toute

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