Les enseignants face aux risques psychosociaux

UNIVERSITÉ DE PICARDIE JULES VERNE

UFR de Sciences Humaines, Sociales et Philosophie

Département de science de l’éducation et de sciences sanitaires et sociales

Licence 2 de sciences de l’éducation

TD Sociologie de l’éducation

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Élaborée par : Cyril Legrand (21603344) ; Anaïs Lievens (21703079) ;

                       Anaïs Maslet (21703902) ; Émilie Morain (21704008).

Groupe : 4

Présentée le : 21 mars 2019

Année Universitaire : 2018/2019

Sommaire

Introduction…………………………………………………………………… 3

1. L’historique de l’enquête…………………………………………..3-5

1. Évolution des méthodes d’évaluation des facteurs de RPS………..……3-4

1. Évolution de l’enquête « condition de travail » ………..……………….4-5

1. Méthodologie de l’enquête……………….…………………………..5

1. Le choix de l’échantillon………………………………………………….5

1. La méthode d’analyse……………………………………………………..5

1. Interprétation des résultats…………………………………..……6-8

1. Représentation des 7 dimensions de facteur de RPS………………………6

1. Comparaison entre les populations……………………………..………7-8

Conclusion………………………..…………………………………………….8

Introduction

        Depuis les années 2000, les conditions de travail ne cessent de se dégrader dans tous les secteurs professionnels, les enseignants n’y échappent pas. Les risques psychosociaux sont de plus en plus présents. Ainsi, il faut remonter aux causes de ces risques en se centrant sur le travail et son organisation, cela devient alors un enjeu de santé public. C’est ce que nous allons nous analyser dans l’enquête : « Les enseignants face aux risques psychosociaux » de Clément Guillot et Sylvaine Jégo, tous deux ingénieurs d’étude en statistique. En effet, nous allons nous demander en quoi l’enquête rend-t-elle compte des facteurs de risques psychosociaux chez les enseignants et chez les cadres.

C’est pourquoi nous allons nous intéresser à l’historique de l’enquête, puis à la méthodologie de l’enquête et enfin à l’interprétation des résultats.

1. L’historique de l’enquête

En 2013, une enquête nommée « Conditions de travail de 2013 » est menée par la D.A.R.E.S, (= Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques. Celle-ci dépend du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social) et désigné par un collège d’expertise, afin d’établir un bilan statistique des facteurs de RPS chez les enseignants. La démarche permettant de diagnostiquer ces facteurs de RPS au travail en France, s’appuie sur le rapport de ce collège d’expertise, qui préconise l’élaboration de six dimensions de facteurs : l’objectif étant de définir des groupes d’Item qui sont liés. Ainsi, sont obtenus des dimensions de facteurs de RPS spécifiques à la population étudiée (ici, des enseignants, des cadres de la fonction publique et du privé, dans le but de comparer leur niveau d’exposition aux facteurs de RPS). Cette démarche permet ensuite de construire des indices synthétiques pour chaque dimension, mais aussi un indice global d’exposition à ces facteurs.

Les six dimensions :

1. Évolution des méthodes d’évaluation des facteurs de RPS 

L’évaluation des statistiques des facteurs de RPS, n’est pas nouvelle. Des chercheurs de différentes disciplines avaient déjà conçu des outils via les questionnaires, pour interroger les travailleurs et mesurer leurs facteurs de RPS au travail. Deux d’entre eux ce sont démarqués :

• « Job content questionnaire » développé par Robert KARASEK en 1979.

(Sociologue et psychologue américain).

Ce modèle est le plus ancien et le plus utilisé dans le monde, il est basé sur la notion d’équilibre entre deux dimensions qui sont « la demande psychologique » (= contraintes liées à la réalisation des tâches) et « la latitude décisionnelle » (= autonomie dans l’organisation de ces tâches ou la participation aux décision, utilisation de ses compétences). A ce modèle s’est rajouté une troisième dimension qui est « le soutien social ».

• « Effort récompense questionnaire » développé par Johannes SIEGRIST en 1996.

(Sociologue suisse)

Ce modèle est plus récent, et introduit une quatrième dimension qui repose sur « l’équilibre entre les efforts consentis par l’individus pour son travail » et « les récompenses attendues en retour ».

La méthode des questionnaires n’a été utilisé en France, seulement vers la fin des années 90 et uniquement dans certains secteurs d’activités privés. Ils se sont de plus en plus répandus dans les années 2000, sur plusieurs enquêtes nationales, pour une population générale de salariés. Toutes étaient menées ou en collaboration avec la D.A.R.E.S.  

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