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Les sociétés face aux risques

Compte rendu : Les sociétés face aux risques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2020  •  Compte rendu  •  2 108 Mots (9 Pages)  •  1 062 Vues

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THEME 1 : SOCIETES ET ENVIRONNEMENTS : EQUILIBRES FRAGILES

Chapitre 1 : Les sociétés face aux risques

Introduction :

Les relations entre les sociétés et leurs environnements se traduisent par de multiples interactions : exploitations des ressources, gestion des risques naturels (aléas) et artificiels (anthropiques), protection de milieux de plus en plus vulnérables, … Le changement climatique fragilise ces équilibres et nécessite de nouvelles formes d’aménagement. A différentes échelles les sociétés humaines sont donc confrontées aux défis d’environnement en transition

Problématique :

A quels risques les sociétés humaines sont-elles exposées et comment peuvent-elles y faire face ?

I.Etude de cas : L’arctique, entre fragilité et attractivité (p. 22-27)

II. Quels risques et quelle vulnérabilité

A.Des risques d’origine naturelle et humaine

De nombreux risques naturels :

Les aléas, dits telluriques : les risques sismiques mais aussi volcaniques. Ils affectent surtout certaines zones comme les limites des plaques tectoniques; ce qu’on appelle aussi la ceinture de feu du Pacifique, ou les montagnes. Les volcans les plus dangereux sont dit explosifs en raison de leur colonne de cendres et les nuées ardentes (atmosphère complètement embrasée). Les volcans effusifs sont moins dangereux, car plus facile à faire face comme l’Etna

Des risques climatiques qui sont très variables selon les saisons et les épisodes météorologiques exceptionnels. Les tempêtes, les tornades, les cyclones qui se forment dans les eaux tropicales supérieures à 26°C. Les inondations ou les sécheresses estivales (Australie, Californie, dans le bassin méditerranéen). Les vagues de chaleur. L’ONU mesure l’exposition aux risques naturels (l’indice d’exposition aux risques naturels) et la moyenne est 3,9/10.

Des risques anthropiques croissants :

Les risques liés aux activités humaines avec notamment les accidents industriels causés par la production ou alors par le stockage de matières dangereuses (comme à Toulouse en 2001), par leurs transports (hydrocarbure). Les formes que prennent ces risques : explosions, incendies, fuites, marées noires. Le risque nucléaire est particulièrement grave car des zones et des populations sont contaminées, mais aussi des maladies rétroactives comme Tchernobyl en 86. L’impact de l’homme sur son environnement est tellement fort aujourd’hui que l’on parle désormais d’anthropocène

Anthropocène : désigne le fait que l’homme est devenu une force géologique capable de modifier de manière irréversible les équilibres environnementaux planétaires.

B. Des risques de plus en plus accrus

Des facteurs endogènes :

- La croissance démographique avec 9 à 10 milliards d’Hommes d’ici 2050

- La concentration du peuplement, 54% de la population mondiale vit dans les 24 pays du quart Sud-Est de l’Asie. Concentration des activités dans les zones littorales, les vallées et les deltas fluviaux et les villes

- forte urbanisation. Aujourd’hui environ 50% de la population mondiale est urbaine, ce sera à un peu près 66% en 2050 selon les démographes

- explosion des flux marchands. 80% du commerce est maritime

Des facteurs exogènes :

- le réchauffement climatique :

-la température a augmenté en moyenne d’environ 1,2 degrés au cours des 130 dernières années et cela va s’accélérer dans els années à venir. Il est en parti causé par la hausse des GES (gaz à effet de serre). Les risques liés sont la fonte des glaces, la montée du niveau des eaux, la déforesta-tion et la désertification, l’augmentation du nombre de cyclones, tempêtes, canicule.

- hausse des cyclones et des innondations (depuis les années 2000 on a environ 165 épisodes par an contre 85 dans les années 90)

- recul de la banquise et le dégel du permafrost (partie en permanence gelée) ce qui a pour conséquence une augmentation des gaz à effet de serre (GES)

- acidification des océans

Des conséquences de plus en plus lourdes :

- hausse des catastrophes (concrétisation des risques) qui provoquent des situations de crise et d’urgence (il y a eu en 2017, 730 catastrophes de grande ampleur contre 280 en 1980). Entre 2001 et 2015 on a eu environ 1,2 millions de morts liés à ces catastrophes, plus de 2 100 milliards d’euros de dégâts la catastrophe la plus chère de l’histoire qui est Fukushima avec environ 300 milliards de dollars de dégâts

- la hausse des risques sanitaires avec le développement des maladies infectieuses et des pandémies (à échelle continentale), maladies comme le paludisme, le choléra, Ebola.

- des risques de famines aggravés par la baisse des récoltes (céréalières particulièrement comme majoritairement le riz, le blé et le maïs)

Conséquences du réchauffement climatique d’ici 2100 :

- augmentation des températures moyennes allant de 0,3 jusqu’à 4,8 dans certaines zones

- augmentation de 1 à 2,5 m des niveaux marins (disparition de 10 000 à 20 000 îles)

- baisse de 20 à 50 % des prises halieutiques à cause de l’acidification des océans.

- environ 243 millions de décès supplémentaires liés aux maladies, famines, …

C. Vulnérabilité des sociétés face aux risques

Vulnérabilité : c’est la fragilité d’un territoire et d’une société face aux risques. La vulnérabilité est liée au degré d’exposition aux risques mais aussi à la capacité de réagir face à un risque (assurance par exemple).

IDH : indice de développement humain, niveau de développement du pays, la qualité de vie

Il existe un

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