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Les auteurs en économie - BTS Comptabilité et Gestion

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Par   •  2 Mai 2018  •  Cours  •  907 Mots (4 Pages)  •  599 Vues

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Fiche notionnelle n° 1

Les auteurs en économie

Corrado GINI (1884 – 1965), démographe, sociologue italien

Le coefficient de Gini mesure les inégalités dans la distribution des salaires, des revenus, des niveaux de vie.

Il varie entre 0 et 1. Il est égal à 0 dans une situation d’égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie sont égaux.

Il est égal à 1 dans une situation totalement inégalitaire. Entre 0 et 1, l’inégalité est d’autant plus forte que l’indice de Gini est élevé.

La représentation graphique est donnée par la courbe de Lorenz.

La bissectrice donne une situation égalitaire. L’écart entre la bissectrice et la courbe mesure l’importance des inégalités.

HECKSCHER-OHLIN, économistes suédois des années 30 – SAMUELSON (1915 – 2009), économiste américain

Théorème H.O.S (HECKSCHER-OHLIN-SAMUELSON) :

Cette théorie explique les échanges internationaux par les dotations en facteurs des pays : terre, travail,

capital. Un pays a intérêt à se spécialiser en fonction de ses dotations en facteurs, donc dans les productions

qui utilisent, dans la plus grande proportion, le facteur dont il est le mieux pourvu. Il exporte ces productions,

et importe des biens intégrant les facteurs de production qui lui manquent.

Remarque : Les facteurs techniques, qui sont facilement transférables d’un pays à l’autre, n’interviennent

pas.

Nicholas KALDOR (1908 – 1986), économiste britannique

Le carré magique est une représentation graphique des 4 grands objectifs de la politique économique

conjoncturelle : la croissance, le plein-emploi, le solde de la balance commerciale, le taux d’inflation. La

qualification de carré « magique » traduit le fait que ce carré est difficilement réalisable.

John Maynard KEYNES (1883 – 1946), économiste britannique

Il existe un équilibre de sous-emploi qui rend l’intervention de l’État nécessaire. La redistribution doit

permettre d’assurer le plein emploi : une augmentation de la consommation constitue une motivation

pour investir aux yeux des entrepreneurs. Cette demande anticipée détermine leur niveau de production,

d’investissements et d’embauche.

La théorie du multiplicateur keynésien (ou multiplicateur d’investissement) établit qu’un investissement

initial produit un effet amplifié sur le niveau de la production et de l’emploi. Un investissement est une

demande adressée aux producteurs de biens d’équipement, qui augmentent leur activité et distribuent des

revenus supplémentaires aux salariés ou aux actionnaires. La partie destinée à la consommation permet

d’augmenter l’activité des producteurs de biens de consommation qui, à leur tour, embauchent et distribuent

des revenus. C’est un cercle vertueux. Cette théorie sert d’appui aux politiques de relance keynésiennes,

l’État pouvant prendre en charge l’investissement initial, qui pourra au final être financé par les nouvelles

recettes fiscales issues de l’augmentation de l’activité.

Charles KINDLEBERGER (1910 – 2003), historien de l'économie américain

Il définit les biens publics globaux : c’est l’ensemble des biens accessibles à tous les États, qui n'ont

pas nécessairement un intérêt individuel à les produire : biodiversité, santé, paix, stabilité financière,

connaissances scientifiques

Les biens publics globaux correspondent à des objectifs publics complexes et généraux, qui ne peuvent être

atteints que par des processus de négociation

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