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Les Fondement De L'economie

Note de Recherches : Les Fondement De L'economie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Mars 2015  •  1 069 Mots (5 Pages)  •  1 726 Vues

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BTS1 Économie Chapitre 4 : l'ouverture des économies

L’ouverture des économies a permis une forte progression des échanges internationaux, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, même si tous les pays et secteurs d’activité ne se sont pas ouverts au commerce international selon le même degré.

Ces échanges conduisent à des paiements internationaux, c’est-à-dire à des règlements en monnaies étrangères. En fonction de l’évolution des cours des monnaies, les agents économiques sont amenés à faire des arbitrages pour optimiser leurs opérations économiques.

1. La mesure des échanges internationaux de biens et de services

A. Le solde du compte des transactions courantes

Le compte des transactions courantes est un compte qui retrace l’ensemble des échanges entre la France et le reste du monde. Il se décompose en quatre postes :

– les opérations sur biens (donnant lieu à l’établissement de la balance commerciale) ;

– les opérations sur services ;

– les revenus des facteurs de production (salaires, dividendes, intérêts, etc.) ;

– les transferts courants (contributions aux ressources des budgets communautaires, dons, etc.).

Le solde de la balance des transactions courantes (crédit – débit) est excédentaire lorsque les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger sont supérieurs aux importations, aux revenus et aux transferts courants versés à l’étranger. Dans le cas contraire, elle est déficitaire (2012 est la neuvième année consécutive de déficit des échanges commerciaux français, avec un déficit commercial de 70 milliards d’euros).

Une nation qui enregistre un excédent du compte des transactions courantes est en situation de capacité de financement : elle produit plus de biens et de services qu’elle n’en consomme et/ou investit (c’est le cas de la Chine, du Japon et de l’Allemagne en 2012). À l’inverse, un pays qui enregistre un déficit du compte des transactions courantes est en situation de besoin de financement : il consomme et investit plus qu’il ne produit.

B. Le degré d’ouverture d’une économie ou d’un secteur d’activité

1. Le degré d’ouverture d’une économie

On mesure le taux de participation d’un pays au commerce international de biens et de services grâce à son degré (ou taux) d’ouverture.

Le degré d’ouverture des premières puissances mondiales est très variable selon les pays et ne dépend pas uniquement de leur poids en volume dans le commerce international. Il est aussi fonction de leur taille et du degré de spécialisation de leur production.

Un pays faiblement diversifié aura davantage recours aux importations pour combler les besoins de sa population auxquels il ne peut répondre avec sa seule production nationale.

Ainsi, des petits pays comme les Pays-Bas ou la Belgique ont des taux d’ouverture élevés (respectivement 75 % et 91 % en 2012) alors que celui des États-Unis est de 12,4 % seulement du fait de la diversité de sa production lui permettant de moins dépendre de l’extérieur.

2. Le degré d’ouverture d’un secteur d’activité

Les services commerciaux sont relativement à l’abri de la concurrence internationale : ils représentent à peine 20 % des échanges mondiaux en 2012 alors que le commerce international des marchandises en représente plus de 80 %. Toutefois, les échanges de services se sont considérablement développés : ils ont été multipliés par 8 entre 1987 et 2012.

On peut mesurer le degré d’ouverture

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