Les Entreprises : Exemple De Peugeot

Tout d’abord qu’est-ce qu’une entreprise ? Une entreprise est une institution, qui a pour but de produire et de fournir des biens ou des services à destination d'un ensemble de clients ou usagers. Pour ce faire elle s'organise, fait appel, mobilise et consomme des ressources (matérielles, humaines, financières). Il y a cependant plusieurs types d’entreprises (petites, moyennes,…). Dans le cadre de ce dossier nous parlerons uniquement des multinationales, entreprises implantés dans plusieurs pays, qui semblent avoir assez de pouvoir pour influencer l’État.

Nous pensons souvent que les multinationales sont des institutions libres et puissantes, mais une entreprise quelle qu’elle soit, appartient avant tout à un État. Le rôle de ce dernier, vis-à-vis des entreprises est de déterminer les pouvoirs de celles-ci. Par le passé, une certaine liberté était donnée aux entreprises par les États adhérant à la philosophie des anglais, du libre- échange, consistant à diminuer l’importance des frontières et favoriser le commerce international. Cependant avec les événements récents, notamment les crises économiques, on parle plutôt d’États gendarmes qui essaient, justement, de limiter les pouvoirs qu’ont acquis les multinationales. Il y a donc un jeu de négociations entre l’État et les multinationales. Nous verrons dans un premier temps les moyens qu’utilisent les deux parties, afin de réguler le pouvoir des entreprises pour l’une et d’être le plus rentable possible pour l’autre, et dans un deuxième temps nous illustreront nos propos avec l’exemple de l’État Français et Peugeot. Avec la mondialisation, la déréglementation, les multinationales ont pu prendre de plus en plus d’importance tandis que dans le même temps les États s’affaiblissent. Les multinationales sont impliquées directement et indirectement dans 60% environ des échanges mondiaux. Elles sont aussi peu nombreuses et couvrent un large secteur d’activité, par exemple l’entreprise Peugeot ne construit pas uniquement des voitures, mais aussi des ustensiles de cuisine ou bien de bricolage. Les très grandes entreprises sont donc puissantes, et ont souvent le monopole. L’Etat essaie donc, tant bien que mal de limiter le pouvoir de ces dernières, de jouer son rôle de gendarme. Mais comme nous l’avons vu précédemment l’État, par les lois, son statut de supérieur par rapport aux multinationales, peut jouer son rôle de gendarme . Mais les multinationales ont en moyenne 30% de ses échanges qui vont vers ses propres filiales, ce qui permet de camoufler des bénéfices à l’État. De plus il ne faut pas oublier la puissance des lobbys, les relations entre politiques et multinationales sont parfois amicales.

Ces derniers n’ont donc pas assez de pouvoir s’en remettent donc, parfois, aux ONG (Organismes non gouvernementaux). Ces derniers peuvent mettre à exécution ce que des États désirent si cela respecte leurs idéaux. Ils ont plus de pouvoir que les États. C’est donc par un intermédiaire que les États essaient de limiter, non sans mal même avec les ONG, le pouvoir des multinationales qui subissent ainsi plusieurs contre-feux à leurs expansions. Nous pourrions développer les relations entre ONG et multinationales mais ce n’est pas le sujet de notre dossier. Nous pouvons donc conclure que les Etats, ont actuellement du mal à jouer son rôle de gendarme, mais les multinationales,

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