Les Deux Consolés

Voltaire : Les deux consolés 1756

Deux personnages : le philosophe Citophile et une dame de ses amies

La dame est inconsolable, le philosophe lui cite des cas de femmes célèbres malheureuses pour lui montrer qu’il y en a eu dans l’Histoire de plus malheureuses qu’elle 33-34

Inefficacité de sa démonstration, qui s’étend des lignes 1 à 37. Question pertinente de la dame, sans réponse : 35-37

Humour et légèreté du ton : 

La situation s’inverse, 38, la dame utilise le même procédé, le tout est résumé en deux lignes, « la dame fit dresser une liste de tous les rois qui avaient perdu leurs enfants » 39, la réaction du philosophe est la même que celle qu’il lui reprochait : il « n’en pleura pas moins ». Accélération et symétrie.

Leur consolation ne vient qu’avec le temps : « trois mois après » 41, d’où leur reconnaissance et le don d’une statue. L’inscription généralise la leçon en l’immortalisant.

Leçon morale, sans aucune critique politique ici, universelle : la raison ne peut pas grand-chose pour consoler les êtres, seul le temps adoucit la douleur du deuil 3, 33-4, 40-41.

Points communs à toutes ces histoires :

Mort violente de princesses qui auparavant ont vu tuer celui qu’elles aimaient.

Variété des interventions du philosophe :

Disait un jour 1, + déclarative

Souvenez-vous de 7, impératif

Vous avez peut-être entendu parler de 13, interrogative

Il faut que je vous conte l’aventure de 15

Eh bien donc, je vais vous apprendre 18

Songez à 35

Diversité dans la façon d’énoncer les réactions toutes semblables de la dame :

Elle se mit à pleurer ses propres infortunes 6

Elle se replongea dans sa mélancolie 12

Je m’en souviens confusément, dit l’affligée 14-15

Je sais toute cette histoire, répondit la dame 17

Pourquoi ne voulez-vous donc pas que je songe aux miens ? 32

Diversité dans la longueur des évocations :

Hécube, Niobé : juste mentionnées 35

La belle Jeanne de Naples 14 : une ligne

Une souveraine qui fut détrônée 15 : deux lignes

La reine d’Angleterre  2 : trois lignes

Marie Stuart  7 : cinq lignes

Une autre grande princesse 18 : quatorze lignes

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